Sous-Gare/Ouchy
Sous-Gare/Ouchy[1] est un quartier de la ville de Lausanne et une ancienne commune située au sud de la ville, au bord du Léman. La « commune libre d'Ouchy », créée probablement au XIIIe siècle et originellement propriété de la principauté épiscopale de Lausanne depuis 1244[2], fut annexée à la ville de Lausanne en 1798[2]. Elle subsiste aujourd'hui à titre de curiosité anecdotique, liée à la Confrérie des Pirates d'Ouchy[3]. GéographieLe quartier Sous-Gare/Ouchy se situe dans le sud de la ville de Lausanne. Il est délimité au nord par la gare de Lausanne et les voies de chemin de fer, à l'est par l'avenue Mon-Loisir et le chemin du Beau-Rivage, au sud par le Léman et à l'ouest par le chemin de Bellerive, le parc de Milan et l'avenue de Milan. Ses artères principales nord-sud sont l'avenue de la Harpe, l'avenue d'Ouchy, et la ligne M2 du métro de Lausanne qui relient tout le port d'Ouchy à la gare CFF. Le quartier est traversé d'ouest en est par plusieurs axes importants, l'avenue de Rhodanie/quai de Belgique au bord du lac, l'avenue de Cour/avenue de l'Élysée au milieu du quartier, l'avenue Dapples/avenue des Acacias un peu plus au nord, et le boulevard de Grancy au nord du quartier. TransportC'est au port d'Ouchy que les bateaux de la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN) arrivent à Lausanne. C'est aussi dans Sous-Gare/Ouchy que se situe le terminus sud du métro M2 (station Ouchy-Olympique). Depuis le , le quartier dispose d'une station de vélos en libre-service (15 places) de Velopass, reliée aux stations du campus UNIL-EPFL et de Morges. Pirates d'OuchyLa Confrérie des pirates d'Ouchy[4] est une société fondée le . Un des pirates célèbre est le conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz. En 1948, dans le but de conserver en état de naviguer la dernière barque à voiles latines du Léman, la confrérie acheta La Violette, une vieille barque qui transportait des matériaux tels que pierres, sable, gravier, bois, etc. Elle fut rebaptisée La Vaudoise. Première usine à gaz de LausanneUne première usine, entreprise privée, est construite en 1847-1849 à Ouchy (av. La Harpe 58) à proximité du lac, ce qui facilite l’approvisionnement en combustible. L’usine comprend alors deux fours, cinq cornues et deux gazomètres. Puis l’établissement industriel se développe progressivement et l’on construit vers 1872, à l’ouest, une halle des fours. L’ensemble est racheté par la ville de Lausanne en 1896. Dès 1911, toutefois, la fabrication du gaz de ville est déplacée à la nouvelle usine à gaz de Malley, à Renens, et cette première usine lausannoise, abandonnée, est démolie en 1985[5]. Projet hôtel-tour d'OuchyEn 1972, sur ce terrain appartenant encore à la commune, le Conseil communal et la Municipalité (avec deux futurs conseillers fédéraux, Georges-André Chevallaz, alors syndic, et Jean-Pascal Delamuraz, alors municipal chargé des travaux publics) voulaient octroyer un cautionnement et constituer un droit de superficie en faveur d'une société immobilière pour construire à Ouchy (angle de la rue de Rhodanie et de l'av. de la Harpe) un hôtel-tour et un centre commercial. L'hôtel-tour était prévu mesurer environ 53 mètres de haut. Pour comparaison, la tour Bel-Air mesure 55 mètres de haut depuis la place Bel-Air (68 mètres de haut depuis la rue de Genève). Le un débat houleux eut lieu à Ouchy opposant l'ADIL (Association des intérêts de Lausanne) ancêtre de Lausanne Tourisme et Jean-Pascal Delamuraz, qui soutenaient notamment le projet pour augmenter la capacité hôtelière de Lausanne, à Georges Croset du POP, des habitants du quartier et des représentants du Mouvement de la lutte collective des locataires, qui rejetaient le projet notamment pour la hauteur de l'hôtel-tour, et que les touristes soient privilégiés au détriment des habitants de Lausanne. Lors du scrutin du , les habitants de Lausanne rejettent massivement la construction de l'hôtel-tour d'Ouchy par 14 820 non et 7 016 oui. La participation s'est élevée à 27,8 %[6],[7]. JournalLe Journal d'Ouchy[8] a été fondé en 1931 par le Dr Francis-Marius Messerli, qui en était alors le principal, sinon le seul rédacteur. Il sort neuf numéros par année, tirés à 21 500 exemplaires. AssociationsLa société d'étudiants Stella Valdensis fut fondée par les élèves de l'École spéciale à l'Hôtel du Port en 1857[9]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes |