Le , pour récupérer les droits d’un de ses recueils de nouvelles, Carbowaterstoemp, et pour éviter les coûts d'un procès, Gunzig, ceinture marron de karaté, provoque en duel l'éditeur Luc Pire, ceinture rouge de taekwondo, pendant la Foire du livre de Bruxelles. Le combat se termine par la victoire de l'auteur qui récupère ainsi ses droits[4],[5].
Il reçoit le prix Victor Rossel 2001 pour son premier roman Mort d'un parfait bilingue[3] et le prix des Éditeurs en 2003 pour son recueil de nouvelles Le Plus Petit Zoo du monde[2].
Il contribue à quatre reprises à la revue littéraire en ligne Bon-à-tirer, y publiant des nouvelles inédites[6].
La fiction de Gunzig est marquée par son humour noir, comme dans son recueil, Le Plus Petit Zoo du monde, où chaque nouvelle met en scène un animal sympathique et familier qui connaît un sort funeste. Très présente, la critique sociale n'est jamais orientée, ni catégorisable. Enfin, il oscille entre une culture érudite et une culture populaire, à laquelle il rend explicitement hommage dans 10 000 litres d'horreur pure.
Carbowaterstoemp : et autres spécialités, Labor (Bruxelles), 2005
Pique-nique et autres nouvelles, Labor (Bruxelles), 2005
Assortiment pour une vie meilleure : carbowaterstoemp et autres spécialités (nouvelles), Vauvert, Au diable vauvert (Vauvert), , 489 p. (ISBN978-2-84626-204-0)
De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l'univers : comment elles aidèrent Polo, et comment ils sauvèrent le monde, Labor (Bruxelles), 2002
L’Héroïsme aux temps de la grippe aviaire, mise en scène par Alexandre Drouet et joué par Itsik Elbaz. Premièrement créé dans une version courte au Théâtre de Poche dans le cadre des « Contes héroïco-urbains » en 2007. Puis, prolongé de vidéos avant et après le spectacle comme si celui-ci était joué sur un DVD, et rejoué en 2009 et 2010.
François Tefnin et Brigitte Gerard, Thomas Gunzig : bizarre, vous avez dit bizarre..., in Entrées libres, no 28, , p. 8–9.
Articles
Thomas Gunzig (interviewé par Victor Raynaud), « Entretien avec Thomas Gunzig : « Je ne veux pas faire de trucs à message » », Karoo, (lire en ligne, consulté le ).