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Tréal

Tréal
Tréal
Église Sainte-Zéphirine
Blason de Tréal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Maire
Mandat
Muriel Hervé
2020-2026
Code postal 56140
Code commune 56253
Démographie
Gentilé Tréalais, Tréalaises
Population
municipale
679 hab. (2022 en évolution de +5,11 % par rapport à 2016)
Densité 35 hab./km2
Population
agglomération
10 480 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 24″ nord, 2° 13′ 21″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 101 m
Superficie 19,28 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guer
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.treal.sup.fr

Tréal [tʁeal]est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

Situation

Carte de Tréal et des communes avoisinantes.


Relief et hydrographie

En dehors du quart septentrional, le sous-sol de la commune est constitué de schistes briovériens. Depuis le nord, se succèdent une bande de siltstones grossiers, une autre bande de siltstones de la formation de Traveusot, une fine bande de grès armoricain, puis de formation de Pont-Réan. Le sol est dans cette partie d'une valeur agricole plus faible que dans la partie schisteuse où elle est globalement excellente[1].

Le réseau hydrographique de la commune de Tréal.

La partie la plus élevée du finage communal correspond à un axe est-ouest proche de la limite nord de la commune, qui culmine à 101 mètres d'altitude près du hameau de Quoiqueneuc, mais atteint des altitudes proches en allant vers l'est (94 m à la Chênaie, 96 m à la Béraie, 98 m à la Lande de la Pie) caractéristique du relief armoricain. Les altitudes s'abaissent progressivement en allant vers le centre de la commune (le bourg est vers 70 m, le château du Préclos a 54 m) et plus encore vers son angle sud-est où se trouve le point le plus bas (27 mètres dans la vallée du Ruisseau de l'Étang de Tréal). Les altitudes remontent toutefois quelque peu vers la limite sud de la commune, atteignant par exemple 81 m aux alentours du hameau du Plessis.

Le réseau hydrographique est constitué essentiellement par le Rahun (un affluent de l'Aff et sous-affluent de l'Oust, qui fait donc partie du bassin hydrographique de la Vilaine), qui forme la limite orientale de la commune avec Carentoir et certains de ses petits affluents de rive droite, le principal étant le Ruisseau de l'Étang de Tréal qui traverse en diagonale la partie centrale de la commune, alimentant le petit étang de Tréal et passant au sud-ouest du bourg.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Transports

Tréal n'est desservi que par des routes secondaires, les principales étant la D 146 (qui vers le sud-ouest se dirige vers Ruffiac) et la D 147 (qui côté sud rejoint la D 8 en direction de La Gacilly et côté nord va vers Réminiac), qui se croisent dans le bourg. La D 118, un axe routier sud-nord, passe par le Vieux-Bourg, venant de Carentoir et se dirigeant aussi vers Réminiac.

Paysages et habitat

Le centre du bourg de Tréhal.

Tréal présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et de fermes isolées. Le bourg traditionnel (désormais appelé le Vieux Bourg) était très excentré à la limite nord-est de la commune, dans la vallée du Rahun et dans un site de cluse ; le bourg actuel n'était encore qu'un simple hameau (la Villie) comme le montre la carte d'état-major datant du milieu du XIXe siècle[9].

La majeure partie du territoire est cultivée ; toutefois landes et bois dominent sur les hauteurs du nored de la commune, ainsi qu'aux alentours du château du Préclos. La commune, éloignée des grands centres urbains et à l'écart des grands axes de circulation, a conservé son caractère rural et est peu atteinte par le rurbanisation.

Urbanisme

Typologie

Au , Tréal est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,6 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), prairies (6,4 %), forêts (4,5 %), zones urbanisées (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la commune est attesté sous les formes Trebetuual en 820 et 830, Treal Plebs en 858[15] et Villa Etuual en 840[16],[17], Treal en 1387, Trehel en 1654[18].

Tréal dérive du vieux breton tref, (« paroisse, puis village ») et de al (« lieu pierreux »)[réf. nécessaire].

Teurya en gallo[18].

Le nom de la sainte patronne de la paroisse (sainte Zéphirine) est surprenant : aucune sainte de ce nom n'est connue ("vierge et martyre" selon l'abbé Luco[19]) ; par contre il existe un saint Zéphiryn[20]. Joseph-Marie Le Mené écrit que « sainte Zéphirine, patronne de Tréal, paraît être la même que sainte Leuférine », mais le nom de cette sainte hypothétique n'apparaît nulle part ailleurs ; ce pourrait être sainte Triphine[21]

Histoire

Préhistoire

Joseph-Marie Le Mené écrit en 1891 que « Sur une lande, au nord du presbytère, se trouve un tumulus de forme elliptique, ayant dix pas de longueur et entouré de blocs de pierre. Un peu plus loin, se voit un dolmen en ruines. A quelques pas de là, se dresse un menhir de 1 m. de hauteur, au pied duquel on a trouvé des cendres et des charbons et même un fragment de poterie rouge »[22].

Antiquité

« La voie romaine qui allait (..) de Rennes (Condate Riedonum) et Juliomagus (Angers) à Carhaix (Vorgium) par Castel-Noëc , limite Réminiac et Tréal au sortir de Carentoir. De ce point elle se dirige vers Missiriac. M. De la Monneraye a constaté la présence de nombreux débris de briques romaines, près de Bermagois [peut-être Bostubois]. M. Cayot-Délandre signale un camp romain, dont on voit les traces au lieu-dit le Madry, sur une lande au nord du presbytère de Tréal »[23]. La "Chaussée d'Ahès", à la limite nord de la commune avec Monteneuf et Réminiac reprend le tracé de cette ancienne voie romaine.

Moyen-Âge

Tréal est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Ruffiac.

Tréal est mentionné au IXe siècle dans le cartulaire de Redon (charte du ) : « Anauan donne la vigne qui est dans son jardin, en Tréal, pour en jouir à jamais, aux moines de Redon, et à l'abbé Conwoïon… ». Tréal trouve son origine dans le monastère de Conoch ou de Sainte-Leuférine, dont Sulmin était abbé en 830 et 867 (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 117, 118). Sainte Zéphirine, patronne de Tréal, paraît être la même que Sainte Leuférine. — En 858, « le clerc Anauan donna à l'abbaye de Saint-Sauveur la vigne qu'il avait dans son jardin de Tréal, pour racheter sa main droite, qu'il avait été condamné à perdre, après avoir battu et tenté de tuer le prêtre Anauhoiarn » (lb. 157, 158). Ce rachat est un acte curieux à noter ; l'existence d'une vigne dans un pays où il n'y en a plus, est également intéressante. Dans ces textes, Tréal ne porte point la qualification de paroisse, plebs ; aussi pense-t-on que sa séparation de Ruffiac ne date que du XIe siècle (J-M. Le Mené).

Jean de Tréal fut abbé de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon entre 1339 et 1370[24].

Olivier de Tréal, seigneur de Tréal, fut écuyer du duc de Bretagne et lieutenant des ville et château de Fougères ; son fils Bertand de Tréal, seigneur de Tréal et du Plessix, fut gouverneur de Saint-Malo en 1433[25]

Selon Jean-Baptiste Ogée « en 1500, les maisons nobles de l'endroit étaient : le Plessis-Tréal, haute justice , qui appartient aujourd'hui [en 1778] à Madame Thébaud de la Ruée ; la Ville-Reguen ; la Ville-Gleyo, au sieur de Tréal ; les manoirs de la Ruée et du Coüedic , à Louis de la Bourdonnaye (cette dernière, qui a moyenne justice, appartient [en 1778] à M. Cartel de Landual) ; la Godon, à Raoul Perdic ; la Guichardais , Lesliac , la Beraye et la Touche , à N. de la Guichardais ; la Provotaye , à Jean Bellouan ; la Logerais , au sieur de la Morlaix ; le Pré-Clos , à Guillaume Gouridon ; le Bot-Sabri , à Jean de Bois-Bic ; la Chenot, aux héritiers de Raoul de la Marche ; Fanhonnac , à N. du Bois-Guehenneuc, à cause de fa femme ; et le Bois-Brun , au sieur de Trécesson ; cette dernière , qui a haute justice , appartient à M. de Tourtat »[26].

Temps modernes

En 1692 l'église paroissiale subit d'importantes restaurations qui obligèrent à transférer le culte dans la chapelle Saint-Fiacre et les autres chapelles de la paroisse (chapelle de l'Assomption dans le village du Cleu, chapelle Sainte-Anne et chapelle Notre-Dame de Bonne-Rencontre). L'église fit aussi l'objet d'un interdit, dont la cause est inconnue, entre 1762 et 1764. Une chapellenie existait à la chapelle du Cleu et une confrérie de Notre-Dame et de Saint-Sébastien est signalée en 1606 dans l'église paroissiale[19].

Carte de Cassini de la paroisse de Tréal et de ses environs (1785).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréal en 1778:

« Tréal : dans un fond, à 10 lieues à Nord-est de Vannes , son évêché ; à 11 lieues de Rennes ; et à 2 lieues de Malestroit, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel, et compte 1 200 communiants[Note 1] : la cure est à l'alternative. Le territoire, qui, en 1300, était pour la majeure partie planté en vignes, n'offre plus aujourd'hui à la vue que des terres en labeur [labour], des prairies, et beaucoup de landes ; toutes les vignes ont été détruites , apparemment parce que ne produisaient rien. Le Roi possède plusieurs fiefs dans cette paroisse (..)[26]. »

Le comte Joseph de la Ruée[Note 2] fut président de l'Ordre de la noblesse aux États de Bretagne en 1788.

Révolution française

Yves Priellec fut recteur de Tréal entre 1761 et 1790, mais refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre réfractaire, à la différence de son curé Michel Robin, qui devint le premier maire de Tréal. Yves Priellec a disparu pendant la Révolution sans que l'on sache ce qu'il est devenu[19].

Le le conseil général [ nom que portait alors le conseil municipal] de la commune de Malestroit s'alarme d'un rassemblement de nombreuses personnes au château du Pré-Clos et demande l'envoi par les responsables du district de Rochefort de détachements de la Garde nationale et de troupes venues de Ploërmel (un détachement du régiment Walsh-Irlandais). Le château, qui appartenait à M. de la Ruée[Note 2] est investi le , des armes et munitions saisies (25 fusils, 25 pistolets, etc..) et 37 hommes sont faits prisonniers et transférés dans la prison de la chapelle des Cordeliers de Vannes, puis à la citadelle du Port-Louis ; ils ne furent libérés que fin septembre ou début octobre 1791, leur culpabilité n'étant pas établie (simple réunion amicale ou début d'une conspiration ?)[27].

Le 19 floréal an IV () l'adjudant général Simon, sorti de Rennes avec des forces supérieures en nombre, trouva des Chouans au château de la Bourdonnaye en Carentoir et les poursuivit jusqu'à Ploërmel via Tréal, Monteneuf, Reminiac, Caro et Monterrein[28].

Le XIXe siècle

Tréal ː cadastre napoléonien datant de 1826 (plan d'assemblage, Archives départementales du Morbihan).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréal en 1853 :

« Tréal: commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : Quoiqueneuc, la Ville-Hatte, Launay, la Chênaie, la Béraie, Bodlinguen, le Préclo, Fanhoët, le Plessix, Trégueho, le Cleu, la Villio. Moulins à vent de la Roche, de Bonne-Rencontre, de la Rucé ; à eau, de Tréal. Maison importante : château du Préclo. On voit dans cette commune les chapelles de Bonne-Rencontre et de Saint-Fiacre. Géologie : schiste argileux ; grès à l'ouest. On parle le français [en fait le gallo][23]. »

En mars 1874 des habitants de Limerzel, Saint-Martin, Saint-Nicolas-du-Tertre et de Tréal, demandent le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France[29].

Une nouvelle église est construite à la Villio (hameau plus central que le bourg traditionnel très excentré, mais qui fut le centre de la vie paroissiale pendant des siècles) entre 1884 et 1889, remplaçant l'ancienne située dans le bourg traditionnel, qui devint le "Vieux Bourg" ; autour de cette nouvelle église sont construits la mairie, l’école et des habitations. Un bourg neuf apparaît qui l’emporte peu à peu sur l’ancien, désormais dénommé Vieux Bourg"[30].

En mai 1888, l’ancienne église est démolie, mais par respect, il est décidé de conserver une aile du transept, qui devint la nef de la chapelle Saint-Cornély ; le portail de l'ancienne église, datant du XVe siècle est aussi conservé. La chute de l’ancien édifice donne naissance à la chapelle Saint-Cornely du Vieux-Bourg qui donne son cachet au site, avec à proximité la fontaine Sainte-Zéphirine, où lors des processions, les fidèles trempaient le pied de la croix pour implorer la pluie[31].

Le XXe siècle

La Belle Époque

Tréal au début du XXe siècle

À la suite des manifestations qui ont eu lieu notamment à Carentoir et Quelneuc, le préfet du Morbihan a donné l'ordre de suspendre les inventaires des biens d'église dans les paroisses de La Chapelle-Gaceline, Cournon, Peillac, Les Fougerets, Saint-Martin-sur-Oust, Tréal « où les populations sont dans une surexcitation dont on n'a pas idée. La préfecture était, dit-on, terrifiée »[32].

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Tréal.

Le monument aux morts de Tréal porte les noms de 48 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 2 sont morts en Belgique (Joseph Bouge, dès le à Rossignol et Louis Dabo le à Hoogstade); Louis Geoffroy est mort en captivité en Allemagne le  ; tous les autres sont morts sur le sol français (dont Julien Borgat et Jean Epaillard, décorés tous les deux à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Joseph Borgat et Joseph Noël de la Médaille militaire, Jean Riallin, Julien Ricaud et Jean Robin de la Croix de guerre)[33].

L'Entre-deux-guerres

Le monument aux morts de Tréal a la forme d'un monolithe sur lequel est placée une plaque sur laquelle il est inscrit "TRÉAL À SES MORTS" ; les noms des victimes est indiqué sur une autre plaque apposée par terre au pied du monument[34].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Tréal porte les noms de 4 personnes (Jean Clody [Clodic][Note 3], Marcel Lanoë[Note 4], Joseph Riaud[Note 5] et Alphonse Rolland[Note 6]) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[33].

L'après Seconde Guerre mondiale

Le XXIe siècle

La restauration de l'église paroissiale

En octobre 2012 l'église de Tréal est fermée pour des raisons de sécurité, des fissures importantes ont été décelées sous les voûtes[35]. Elle rouvre en 2016 (l'église retrouve son coq au sommet du clocher le [36]) après des travaux coûteux, qui ne s'achèvent qu'en 2020.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Michel Robin - Curé constitutionnel de la paroisse.
1793 1796 Jean-Marie Méhaud[Note 7] - Cultivateur propriétaire.
avant 1796   Pierre Guy Hazard[Note 8] - Agent municipal.
avant 1799   Mathurin Dando[Note 9] - Agent municipal.
avant 1802 1805 Gabriel Simon[Note 10] - Laboureur.
1805 1815 Charles Tourtat[Note 11] - Son père était sieur du Pont-Touchard et lieutenant de cavalerie. Demi-frère de Jean-Marie Méhaud, maire entre 1793 et 1796.
1815 1830 Joachim de la Ruée[Note 12] - Comte de la Ruée. Seigneur du Préclos. Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Officier de marine.
1830 1835 Joseph Ollivier[Note 13] - Cultivateur.
1835 1848 Jean Lanoë[Note 14] - Laboureur
1848 1871 Grégoire Fohé[Note 15] - Laboureur.
1871 1892 François-Marie Poligné[Note 16] - Marchand. Habitait le manoir de la Guichardaie.
1892 après 1907 Joseph de la Ruée[Note 17] - Vicomte.
      -  
      -  
1944 1945 Marcel Genuit[Note 18] - Habitait le manoir de La Guichardaye.
1945 1947 Louis Plantard R.Ind. -
1947 1957 Julien Touzé[Note 19] - -
1957 1977 Arthur Genuit - Co-auteur du livre Tréal.
1977 1983 Marie-Thérèse Riallin née Lebreton[Note 20] - Institutrice retraitée[37].
1983 1989 Maurice Morhan - -
1989 1992 Maurice Coué[Note 21] -  
1992 2008 Yvonnick Racouet[Note 22] - Agent immobilier.
2008 2014 Pierre Colomberon - Retraité directeur de société[38].
2014 mai 2020 Bernard Loiseau - Professeur technique retraité. Sa liste est battue en 2020.
mai 2020 En cours Muriel Hervé[39] - Militaire[40].
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2022, la commune comptait 679 habitants[Note 23], en évolution de +5,11 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9959459259631 0129659699791 017
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9741 0071 0501 0271 0161 0631 0321 1061 148
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1521 1791 1371 0361 0339991 001915830
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
813714639641634672662660654
2017 2022 - - - - - - -
640679-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

  • Chapelle du Vieux Bourg, dite aussi chapelle Saint-Cornély, dédiée à saint Cornély (c'est une partie de l'ancienne église paroissiale) ; elle date principalement du XVIIe siècle avec réemploi d'une pierre armoriée datée de 1624 et a été totalement reconstruite en 1980[45] ; l’association « Les Amis Du Vieux-Bourg » est créée en 1990 pour sa restauration[31].
  • Manoir des Métairies : il date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[48] ;
  • Église Sainte-Zéphirine, construite entre 1884 et 1889, probablement par le même architecte que l'église de Cournon ; le portail ouest de l'ancienne église, datant du XVe siècle, a été conservé. L'église a été rénovée entre 2012 et 2020[49]. Elle possède un patrimoine riche d'objets religieux[50] ;

Héraldique

Les armoiries de Tréal se blasonnent ainsi :

De gueules au croissant burelé d’argent et d’azur, à la bordure engrêlée d’argent.
(Armes de la famille de Tréal brisée d'une bordure).

Personnalités liées à la commune

  • Michel Naël, ancien maire d’Auray (entre 1977 et 1995) et ancien Conseiller général du Morbihan, né en 1937 à Tréal, décédé le .

Bibliographie

  • Abbé Jules Joseph Texier et Arthur Genuit : Tréal, 2000[56].

Notes et références

Notes

  1. Personnes en âge de communier.
  2. a et b Joseph-François-Louis de la Ruée, baptisé le au Pré-Clos en Tréal, décédé le en exil à Saint-Hélier (Jersey).
  3. Jean-Marie Clody, né en 1891, journalier au Plessix en Tréal.
  4. Marcel Lanoë, mort en captivité en Allemagne le .
  5. Joseph Riaud, né le à Launay en Tréal, décédé le au camp des Milles (Bouches-du-Rhône).
  6. Alphonse Rolland, mort en captivité en Allemagne le .
  7. Probazblement Jean-Marie Méhaud, né le à Carentoir, décédé le à Carentoir (mais ayant demeuré à Tréal).
  8. Pierre Guy Hazard, né vers 1730, décédé le à La Ville Hatte en Tréal.
  9. Mathurin Dando, né le à Tréal, décédé le à Tréal.
  10. Gabriel Simon, né le à La Touche en Comblessac (Ille-et-Vilaine), décédé le à Tréal.
  11. Charles Tourtat, né le à Tréal, décédé le au bourg de Tréal.
  12. Joachim Marie Eutrope de la Ruée, né le à Tréal, décédé le à Tréal.
  13. Joseph Ollivier, né le à Tréal, décédé le à Tréal.
  14. Jean Lanoë, né le 23 thermidor an V () à Carentoir, décédé le à Tréal.
  15. Grégoire Fohé, né le à Tréal, décédé le au village du Plessix en Tréal.
  16. François-Marie Poligné, né le à La Gacilly, décédé le à Tréal.
  17. Joseph de la Ruée, né le au Préclos en Trél, décédé le au Châlet en Monteneuf.
  18. Marcel Arthur Genuit, né le à Tréal, décédé le à Réminiac.
  19. Julien Touzé, né le à la Ville Marie en Ruffiac, décédé le à la Ville David en Tréal.
  20. Marie-Thérèse Lebreton, épouse Riallin, née vers 1934, décédée le .
  21. Maurice Coué, né en 1935, décédé le .
  22. Yvonnik Racouet, né en février 1963.
  23. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. * Grenville Astill, Wendy Davies, Un paysage breton ; De l'archéologie à l'histoire dans le sud de la Haute-Bretagne, Les Dossiers du Ce.R.A.A., suppl. X, 2001, 214 p.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
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