Un printemps de glaceUn printemps de glace
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Un Printemps de glace (An Early Frost, littéralement « Une gelée précoce ») est un téléfilm américain réalisé par John Erman, diffusé 1985. Il s'agit de l'un des premiers téléfilms sur le SIDA, maladie découverte quatre ans auparavant aux États-Unis. Il est également, à cette époque, une campagne d'informations sur le SIDA et notamment sur les moyens de transmission. En effet, beaucoup de malades étaient discriminés car certaines personnes pensaient encore que la maladie se transmettait par simple contact physique. SynopsisMichael Pierson (Aidan Quinn) est un jeune avocat homosexuel. Quand il apprend qu'il a le SIDA, il va devoir faire face à la réaction de son petit ami Peter (D. W. Moffett), mais surtout de ses parents à qui il n'avait jamais révélé son homosexualité. Alors que sa mère (Gena Rowlands) se montre compréhensive, sa sœur enceinte refuse de le voir par peur d'être contaminé et son père (Ben Gazzara) est tiraillé entre son amour pour son fils et son homophobie. Michael lui-même est en proie au doute : après voir vu son ami Victor (John Glover) mourir à l’hôpital, il se demande s'il a une chance de survivre et si le combat en vaut la peine. Fiche techniqueSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Distribution
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[1] ProductionLe film est tourné en à Los Angeles[2]. AccueilDiffusionLe téléfilm est diffusé le sur la chaîne NBC, aux États-Unis. En France, le téléfilm est diffusé le dans Les Dossiers de l'écran[3] sur Antenne 2. Il est rediffusé le [4] sur M6. CritiqueTom Shales de The Washington Post souligne que c'est « le téléfilm le plus important de l'année » (« The most important TV movie of the year »)[5]. Hubert Prolongeau de la Libération applaudit aux « (…) trois acteurs formidables. Aidan Quinn d'abord, en avocat malade. Et le couple vedette de Cassavettes : Ben Gazzara et Gena Rowlands, qui ont l'extrême élégance de ne pas en faire trop. Ce mariage intelligent et émouvant de la simplicité et du militantisme permet à Un printemps de glace d'étre aussi fort »[6]. Autour du filmPerry Lafferty, productueur du film, estime avoir perdu 500 000 dollars de recettes publicitaires lors de la diffusion du film[2]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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