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L'université accueille chaque année 277 étudiants en moyenne entre les XVIIIe et XIXe siècles, avec un maximum de 784 dans la décennie 1826-1835[1].
Le corps professoral compte un nombre constant d’ecclésiastiques (12 en 1800, 12 en 1859), tandis que le nombre des laïcs a fortement crû (17 en 1800, 44 en 1859). Après la Révolution sicilienne, de nombreux professeurs sont contraints d'émigrer (Emerico Amari, professeur de procédure pénale à la faculté de droit, Gregorio Ugdulena, professeur de langue hébraïque à la faculté de théologie ; Michele Amari, professeur de droit public sicilien), d'autres sont licenciés (Gaetano Cacciatore, fils de Nicolò Cacciatore, professeur d'astronomie à la faculté des sciences). L'université comptait tout de même Pietro Sampolo, professeur de code civil, le chirurgien Giovanni Gorgone de San Piero Patti et l’obstétricien Mariano Pantaleo, Giuseppe Crispi, professeur de langue et littérature grecques, Benedetto D'Acquisto, philosophe, Carlo Giachery, architecte[1].
Les inscriptions fléchissent après la révolution de 1848-1849, puis augmentent rapidement jusqu'à 1 024 membres en 1859, dont un quart originaire de Palerme et autant du reste de la province, l'autre moitié provenant essentiellement des deux provinces d'Agrigente et Trapani. Les étudiants sont pour moitié inscrits en droit, contre 40 % à Catane et 25 % à Messine. 23 % suivent des cours de médecine[1].
Jusqu'en 1860, les Pères Théatins élisent parmi eux le recteur de l'Université. A cette date, le dictateur Mordini nomme le premier laïc à ce poste, le chimiste Filippo Casoria[1].
L'université compte 1172 étudiants en 1891-92, 1488 en 1893-94, puis entre 1300 et 1400 en 1898 avec environ 350 étudiants en droit, 370 en médecine, 170 en sciences, 80 en lettres, le reste couvrant les études de pharmacie, de notaires, et de sages-femmes[2].
Après le débarquement en Sicile, le Gouvernement militaire allié des territoires occupés cherche à rouvrir les trois universités de l'île avec des enseignants libres de tous liens avec le régime fascistes. Il nomme donc des « AM-professeurs » sans respecter les règles universitaires. Parmi les 16 de l'université de Palerme, on trouve notamment les futurs présidents de la région, Franco Restivo (institutions de droit public) et Giuseppe La Loggia (droit du travail), ainsi que le juriste Salvatore Orlando Cascio (droit agricole), père du maire de Palerme Leoluca Orlando, et le député communiste Giuseppe Montalbano (procédure pénale)[3].