Elle s’implique de manière officielle dans le mouvement jeune des Verts à Toulouse. Parallèlement, elle s’engage à l’âge de 20 ans auprès de Greenpeace et du WWF[3]. À son retour à La Réunion, elle adhère au parti devenu Europe Écologie Les Verts (EÉLV). Elle travaille sur la problématique des déchets ménagers, co-fondant l’association Recyclali[3], et devient porte-parole du parti à La Réunion[3]. Elle se voit proposer la deuxième place sur la liste EÉLV lors des élections régionales de 2010[4].
En 2011, candidate aux élections cantonales dans le canton de La Possession[5], elle s'incline face à son adversaire, le conseiller général sortant Roland Robert, qui l'emporte dès le premier tour en recueillant 57,5 % des suffrages contre 26,1 %[6]. Elle quitte EÉLV la même année[7] puis crée son propre parti politique, Possession écologie solidaire (PES), en préparation de sa candidature aux élections municipales de 2014 à La Possession[8],[9].
À l’issue de ce scrutin, elle devient la seule femme maire de La Réunion, après que sa liste a obtenu 56,5 % (soit 8 098 voix) contre 6 241 voix à son opposant, le maire sortant Roland Robert[10]. Elle est élue dans la foulée 3e vice-présidente du Territoire de la Côte Ouest (TCO)[11]. En 2015, son mouvement devient Citoyens de La Réunion en action (CREA)[12],[13].
En , elle annonce qu’elle sera candidate aux élections municipales de 2020 à La Possession[16]. Sa liste arrive en tête du premier tour avec 45,2 % des voix, devançant largement celle de Philippe Robert, fils de l’ancien maire Roland Robert (29,1 %)[17]. Elle l’emporte avec 64,8 % au second tour, le [18], puis est réélue maire lors de l'installation du conseil municipal, le suivant[19],[20].