Villa romaine de Pardigon
Entre La Croix-Valmer et Cavalaire dans le Var, près de la plage du Débarquement, il a été trouvé quatre sites romains : Pardigon 1 (dépotoir romain annexe de Pardigon 3), Pardigon 2 (villa en cours de fouilles en bordure de la plage), Pardigon 3 (villa fouillée entre 1983 et 1986, actuellement enfouie sous le parking du théâtre en plein air Les Tragos), et une petite nécropole (derrière la supérette). HistoireSur le littoral varois, le site s’inscrit « dans un vaste amphithéâtre de verdure adossé aux contreforts du massif des Maures et ouvert sur une baie délimitée par un relief très marqué entre le Cap de la Vigie à l’Ouest et la pointe de Vergeron à l’Est[1]. ». L'histoire du site remonte au Néolithique (silex trouvés) ; il a été trouvé aussi des traces de l'âge du fer (poteries), et de l'époque gauloise.
Au IIIe siècle, Pardigon 3 est rattachée à Pardigon 2.
DescriptionLa villa était un immense domaine viti-vinicole qui faisait commerce de l'Italie à l'Espagne; environ 50 personnes y vivaient; il y a été retrouvé : un port privé, une zone artisanale, une poterie, un tuilier; et aussi : vases, pichets, jattes, lampes, vaisselles de toutes sortes, fioles à parfum, tesselles de mosaïques de 2 couleurs, verreries, tuyaux de plomb et céramique, une soixantaine de pièces de monnaie romaine, et surtout une magnifique tête de femme en marbre de Carrare qui devait servir de mascaron, et actuellement dans le bureau du maire de La Croix Valmer. Pardigon 1Dépotoir romain annexe de la villa de Pardigon 3, et à l'origine de la découverte de l'ensemble des 4 sites Pardigon 2Pardigon 2 est la plus grande villa maritime romaine du bassin méditerranéen (environ 3 500 m2)[réf. nécessaire]. Pardigon 3Cette nouvelle villa rustica fut « Organisée autour d’un espace d’habitation (pars urbana) avec atrium, péristyle et thermes privés et d’un espace de travail agricole (pars rustica) ». Son propriétaire gérait un domaine d’une centaine d’hectares de vignes. Il avait fait aménager des chais abritant les fouloirs, le pressoir, les cuves et plus d’une centaines de cuves, ainsi que des dolia, enterrées dans le sol. Il disposait ainsi d’une capacité de vinification de 1 000 à 2 000 hectolitres par an[2]. Le vin de Pardigon était commercialisé dans des amphores par le port de Fréjus. Cependant, la concurrence d’autres vins et la crise économique liée au déclin de l’Empire romain imposèrent un regroupement. La villa Pardigon 3 fut rattachée à Pardigon 2 au cours du IIIe siècle. Sa vocation viticole continua jusqu'à la fin du Ve siècle, période où elle fut pillée par les Wisigoths[2]. La nécropoleNotes et référencesVoir aussiBibliographie
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