Yvon Collin
Yvon Collin, né le à Montauban, est un homme politique français. Il est président du Mouvement radical de gauche de 1988 à 1989 et sénateur de Tarn-et-Garonne de 1988 à 2020. BiographieFamille et formationEn 2021, sa fille Nathalie accuse Jean-Michel Baylet, figure politique locale et ami de longue date d’Yvon Collin, de viol et agressions sexuelles lorsqu'elle avait 12 ans[1],[2]. Parcours politiqueDirecteur de cabinet de formation, Yvon Collin est élu sénateur de Tarn-et-Garonne le , puis réélu le et le . Il est président du Mouvement des radicaux de gauche de 1988 à 1989. Il est élu président du groupe du RDSE en , fonction qu'il conserve jusqu'en 2011, date à laquelle il est battu par Jacques Mézard. Maire de Caussade, il n'est pas réélu à la suite de la défaite de sa liste, le , face à la liste UMP, conduite par François Bonhomme. En , Yvon Collin qualifie Martine Aubry de « candidate de substitution » après l'affaire DSK et affirme son soutien pour François Hollande[3], des propos qui ont été fortement condamnés par Jean-Michel Baylet, président du PRG[4]. En conflit avec Jean-Michel Baylet, il contribue en 2014 et 2015 à la perte par celui-ci de ses mandats de sénateur et de président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne. Entré en dissidence, il n'est plus affilié au PRG mais reste dans le groupe parlementaire RDSE[5]. Il parraine le candidat En marche ! Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle 2017[6]. Il est président de la Commission supérieure du service public des postes et communications électroniques du [7] au . Affaire judiciaireLe bureau du Sénat vote la levée de l'immunité parlementaire d'Yvon Collin, visé par une enquête pour corruption, le . Préalablement, le président de la Haute Assemblée, Gérard Larcher a rappelé que « le sénateur Collin avait lui-même demandé la levée de son immunité afin qu'il puisse s'exprimer sur les faits qui lui sont reprochés ». Le Sénat répond ainsi favorablement à la demande du parquet général de Lyon, où le dossier est instruit. L'affaire remonte à la campagne des élections régionales de 2010. Yvon Collin est soupçonné d'avoir reçu cette année-là 40 000 euros d'un proche, et ce en échange de l'embauche du fils de ce dernier au conseil général. Il est placé en garde à vue le [8], puis remis en liberté le lendemain. Le , il est condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et à la confiscation de 40 000 euros, qu'il a perçu pour financer une campagne électorale en 2010. Il fait appel[9]. En appel, l'avocat général demande quatre ans de prison, dont deux ans ferme et quatre ans d'inéligibilité avec exécution provisoire et 50 000 € d'amende[10]. Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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