En France, le droit de se syndiquer est reconnu aux policiers de la Police nationale depuis 1945, après différentes péripéties au long de la première moitié du XXe siècle. Ce syndicalisme aux effectifs considérables (près de 3 policiers sur 4) a longtemps été essentiellement autonome, indépendant des syndicats généralistes de salariés. Il rejoint progressivement les instances représentatives (UNSA, CFDT, CGC, Union syndicale Solidaires ou FO).
L'évolution des résultats entre 2006 et 2010 a été influencée par la scission de l'UNSA Police, causée par une tentative de rapprochement avec le Syndicat général de la police-Force ouvrière. Ce rapprochement étant rejeté par la moitié du bureau national de l'UNSA Police lors d'un congrès extraordinaire, ses promoteurs l'ont effectuée à l'extérieur de l'UNSA Police, en créant le « Unité Police », qui a présenté en 2010 des listes communes avec le Syndicat général de la police-Force ouvrière.
Comité Technique Ministériel - CTM
Le taux de participation s'élève à 83 % en 2018[1].