Les cantons concernés appartiennent à la série de 1979, auxquels s'ajoutent 139 nouveaux cantons.
Résultats
Analyse
Le taux d'abstention est relativement faible (record pour des cantonales sous la Ve République), avec 33,30 % au premier tour.
L'opposition de droite (RPR et UDF) gagne 381 sièges en plus, ce qui lui permet de conquérir dix nouvelles présidences de conseils généraux. Le rapport de forces s'établit après ces élections à 69 départements pour la droite sur 95.
Elle se rapproche de la majorité absolue en voix (49,07 %)
C'est aussi la première élection française qui voit l'émergence du FN, qui s'il culmine nationalement à 8,69 %, est beaucoup plus fort dans le sud-est (autour de 20 %).
L'extrême-droite fait donc un bond, passant de 25 000 voix (0,20 %) en 1982, à 1 000 000 de voix.
L'échec des présidents sortants socialistesLouis Mermaz dans l'Isère et André Laignel dans l'Indre sont les exemples les plus marquants du nouveau recul de la gauche, qui perd au total 244 sièges (un quart de ses sièges de 1979).
La gauche perd aussi la Charente-Maritime, la Corrèze, la Corse-du-Sud, l'Eure-et-Loir, la Gironde, l'Oise, le Var.
En revanche, la gauche remporte la Guadeloupe et la Guyane.
Elle conserve aussi la présidence des Alpes-de-Haute-Provence grâce à la division de la droite.