Élections sénatoriales de 2014 dans le Haut-Rhin
Les élections sénatoriales de 2014 dans le Haut-Rhin ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les quatre sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années. Contexte départementalLe département du Haut-Rhin fait partie des départements appartenant, avant la réforme de l'élection des sénateurs, à la série C. La moitié de cette série, dont les sénateurs ont été renouvelés pour la dernière fois en 2004, a été intégrée à la nouvelle série 1 renouvelée en 2011, l'autre moitié, dont le Haut-Rhin, rejoint la Série 2 renouvelable en 2014. Les sénateurs sortants ont donc effectué un mandat de 9 ans, prolongé d'un an par le décalage des élections municipales et sénatoriales de 2007. Après les élections sénatoriales du 26 septembre 2004, quatre sénateurs ont été élus au scrutin proportionnel, deux d'entre eux, Hubert Haenel et Catherine Troendlé ayant été élus sur la liste de l'UMP, arrivée en tête et deux autres, Jean-Marie Bockel et Patricia Schillinger ayant été élus sur les listes d'union de la gauche. Depuis Hubert Haenel a été nommé au Conseil constitutionnel en 2010. Il a alors été remplacé au Sénat par Jean-Louis Lorrain, mais celui-ci meurt le . C'est alors à Françoise Boog qu'échoie le second poste de sénateur UMP du Haut-Rhin. Jean-Marie Bockel quant à lui intègre en 2007 le gouvernement Fillon et rejoint la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il est remplacé au Sénat, pendant ses fonctions ministérielles, par le vert Jacques Muller qui doit lui rendre son fauteuil lorsqu'il quitte le gouvernement en . Il rejoint alors le groupe RDSE puis, participant avec son parti, la Gauche moderne à la constitution de l'UDI, il rejoint le groupe centriste au Sénat. Depuis 2004, le collège électoral, constitué des grands électeurs que sont les sénateurs sortants, les députés, les conseillers régionaux, les conseillers généraux et les délégués des conseils municipaux, a été totalement renouvelé par les élections législatives de 2012 à l'issue desquelles la droite conserve les six circonscriptions du département (5 pour l'UMP, 1 pour le Nouveau Centre), les élections régionales de 2010 qui ont conservé la majorité de droite au conseil régional d'Alsace, les élections cantonales de 2008 et de 2011 qui maintiennent une très nette majorité de droite au sein de l'assemblée départementale, et surtout les élections municipales de 2008 et de 2014 qui ont notamment vu Mulhouse suivre en 2008 l'évolution de la gauche vers la droite de son ancien maire, Jean-Marie Bockel, la gauche perdant en 2014 un certain nombre de ses bastions dont Guebwiller, Hégenheim fief de la sénatrice sortante Patricia Schillinger, Ingersheim ou Thann. Ces pertes ne sont pas compensées par les victoires à Lutterbach et à Soultz-Haut-Rhin. À l'issue de ces élections, les communes du département sont très majoritairement gérées par des maires UMP, UDI ou divers droite. Sénateurs sortants
Collège électoralEn application des règles applicables pour les élections sénatoriales françaises, le collège électoral appelé à élire les sénateurs du Haut-Rhin en 2014 se compose de la manière suivante[2] :
Présentation des listes et des candidatsLes nouveaux représentants sont élus pour une législature de 6 ans au suffrage universel indirect par les grands électeurs du département. Dans le Haut-Rhin, les quatre sénateurs sont élus au scrutin proportionnel plurinominal. Chaque liste de candidats est obligatoirement paritaire et alterne entre les hommes et les femmes. 6 listes ont été déposées dans le département, comportant chacune 6 noms. Elles sont présentées ici dans l'ordre de leur dépôt à la préfecture et comportent l'intitulé figurant aux dossiers de candidature[3].
Union des démocrates et indépendants
Parti socialiste
Union pour un mouvement populaire
Europe Écologie Les Verts
Front national
Alsace d'abord
Résultats
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLien externe |