7 avril : Vasco de Gama arrive à Mombasa, où se multiplient les incidents avec les cités-États swahilies[4].
15 avril : à Malindi (Kenya), après avoir pris des otages pour garantir sa sécurité, Vasco de Gama recrute le pilote Ibn Majid, afin d'aller jusqu'à Calicut[4].
sd : Le zamorin, souverain de Calicut, sur la côte de Malabar, lui permet d’établir des entrepôts. Vasco de Gama réclame pour son roi la souveraineté des mers indiennes, alors contrôlées par les Arabes, ce que le zamorin refuse.
sd : Son rival de Cochin s’allie avec les Portugais.
sd : Le sultan mamelouk d’Égypte répond à l’appel du zamorin et envoie une escadre, qui remporte une victoire navale.
5 août : Colomb atteint le delta de l’Orénoque et comprend qu’il s’agit non pas d'une île, mais d’un continent[5]. Il croit avoir découvert le paradis terrestre.
15 août : Colomb visite une île proche de la côte de l'actuel Venezuela, que les autochtones nomment Paraguachoa (« abondance de pêche ») et qu'il baptise Margarita[6].
30 août : Colomb arrive à Hispaniola qu’il trouve au bord de la guerre civile, déchirée entre les partisans de son frère Bartolomeo Colomb et ceux du juge Roldan et menacée par les Indiens révoltés contre le gouvernement de Bartolomeo. Colomb réussit à rétablir le calme. Il accepte que les Indiens soient répartis (repartimiento) entre les colons et obtient le ralliement du juge Roldan, maintenu dans sa charge[5].
sd : Alonso de Ojeda débarque à Hispaniola, envoyé par les Rois Catholiques et l’évêque Fonseca, adversaire de Colomb, pour rétablir l’ordre, mais il ne parvient pas à prendre l'ascendant sur Colomb.
sd : l’ancien lieutenant de Roldan, Adrien Mogica, tente de susciter un soulèvement, qui échoue : il est condamné à mort par Colomb.
Mars : ordonnance de Blois améliorant la justice et codifiant les coutumes sous l’impulsion du cardinal d’Amboise, en France[8].
7 avril : Charles VIII meurt à onze heures du soir après avoir heurté dans la journée le linteau d'une porte ; avènement de son cousin Louis XII, duc d’Orléans, qui lui succède sans opposition[9]. Pour la première fois, on proclame (à la basilique Saint-Denis) : « Mort est le roy Charles, vive le roy Louis »[10].
9 avril : redevenue duchesse de Bretagne à part entière du fait de la mort de Charles VIII, Anne de Bretagne rétablit la chancellerie et le conseil de Bretagne. Philippe de Montauban est nommé chancelier[17].
Très vite, Louis XII envisage d'épouser Anne de Bretagne afin de reprendre le contrôle du duché, mais il est marié avec Jeanne de France, fille de Louis XI, et doit obtenir l'annulation de ce mariage.
Dès son avènement, le roi de France revendique le Milanais (sa grand-mère étant Valentine Visconti)[18], dirigé par Ludovic Sforza. Louis XII conclut plusieurs accords afin d'isoler diplomatiquement le duc de Milan.
5 août : traité d'amitié et de confédération[pas clair] de Marcoussis entre Louis XII et les Rois Catholiques de Castille et d'Aragon, qui assure à la France leur neutralité en Italie[19].
28 mars : expulsion de Juifs du royaume de Navarre[21] sous la pression castillane[22]. Le roi d’Aragon aidé du pape Alexandre VI Borgia menace d’excommunication et d’interdit les souverains et le royaume de Navarre, où beaucoup de Juifs aragonais se sont réfugiés. Craignant l’invasion de la Navarre par les Rois Catholiques, le roi expulse ou force à la conversion les Juifs de Navarre. Le Conseil supérieur et les organes élus disparaissent. Le pouvoir central prend sous son autorité directe les 2 000 cavaliers de la Santa Hermandad.
↑George Sale, George Psalmanazar, Archibald Bower, George Shelvocke, John Campbell, John Swinton, An Universal history, from the earliest account of time, Volume 27, T. Osborne, (lire en ligne)
↑ abcde et fYves Bottineau-Fuchs, Georges 1er d'Amboise (1460-1510) : un prélat normand de la Renaissance, Editions PTC, , 158 p. (ISBN978-2-906258-90-7, lire en ligne)
↑Ordonnances des roys de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique, Volume 21, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne)
↑C. Trani, « Le Grand Conseil pendant la Ligue », Revue historique de droit français et étranger (1922-), vol. 43, , p. 458–463 (ISSN0035-3280, lire en ligne, consulté le )
↑Patrick Arabeyre, « Aux racines de l’absolutisme : Grand Conseil et Parlement à la fin du Moyen Âge d’après le Tractatus celebris de auctoritate et preeminentia sacri magni concilii et parlamentorum regni Francie de Jean Montaigne (1512) », Cahiers de recherches médiévales . Journal of medieval studies, no 7, (ISSN1272-9752, DOI10.4000/crm.905, lire en ligne, consulté le )
↑Philippe Antoine Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, Volume 5, chez Garnery, (lire en ligne)
↑Castillon, Héliodore, Histoire des populations pyrénéennes du Nébouzan et du pays de Comminges : depuis les temps les plus anciens jusqu'à la révolution de 89, Toulouse, Delsol, , 477 p. (lire en ligne)[1]
↑Pierre-Hyacinthe Morice, Mémoires pour servir de preuves à l'Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, de l'imprimerie de Charles Osmont, (lire en ligne)
↑François-Joseph-Ferdinand Marchal et Edmond Marchal, Histoire politique du règne de l'empereur Charles-Quint avec un résumé des événements précurseurs depuis le mariage de Maximilien d'Autriche et de Marie de Bourgogne, H. Tarlier, (lire en ligne)
↑ abc et dFrédéric Schoell, Cours d'histoire des états européens, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (lire en ligne)
↑Carl von Martens, Geschichte der innerhalb der gegenwärtigen Gränzen des Königreichs Württemberg vorgefallenen kriegerischen Ereignisse, Stuttgart, (lire en ligne)
↑(en) Natalia Nowakowska, Church, state and dynasty in Renaissance Poland : the career of Cardinal Fryderyk Jagiellon (1468-1503), Aldershot (GB)/Burlington (Vt.), Ashgate Publishing, , 222 p. (ISBN978-0-7546-5644-9, lire en ligne)
↑Oskar Halecki, W. F. Reddaway, J. H. Penson, The Cambridge History of Poland, CUP Archive, (lire en ligne)