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1994 par pays en Europe

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Chronologie de l'Europe : Les évènements par pays de l'année 1994 en Europe. Les évènements thématiques sont traités dans 1994 en Europe

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Continent européen

  • 9 mai : cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan[1] tandis que le président Aliev semble décidé à mener à leur terme les négociations engagées avec le gouvernement arménien.
  • 5 octobre : l’Arménie devient membre du programme de partenariat pour la paix de l’OTAN.
  • 5 février : explosion d'un obus de mortier sur un marché de Sarajevo : 68 morts, l'attitude des nations envers les Serbes va se durcir.
  • 28 février :
    • Première intervention de l'Otan en ex-Yougoslavie[3]. Quatre avions de combat sont abattus.
  • 29 mars, guerre de Bosnie-Herzégovine :
    • Signature d'un cessez-le-feu à Washington[4].
    • Poursuite des combats en Bosnie-Herzégovine. Les Américains commencent à s’impliquer, arment les troupes bosniaques, et obtiennent que Croates et Musulmans mettent un terme à leurs affrontements pour constituer une fédération au sein de la Bosnie-Herzégovine. Slobodan Milošević rompt alors avec le gouvernement serbo-bosniaque installé à Pale, impose un embargo et se présente comme le champion de la paix. Il obtient une levée partielle des sanctions de l’ONU et renforce sa popularité auprès de son électorat.
  • 13 mai : plan de paix du « groupe de contact » sur la Bosnie-Herzégovine, donnant 51 % du territoire aux Serbes.
  • Février : l’Estonie signe l’accord de partenariat pour la paix, coopération militaire limitée avec l’OTAN. En application des accords d’indépendance et de cet accord de partenariat, les forces armées russes retirent leurs dernières troupes stationnées dans le pays en août.
  • 3 février[6] : Accord entre la Russie et la Georgie : la Russie est autorisée à maintenir trois de ses bases militaires sur le territoire géorgien en échange d’entraînement et de fournitures militaires.
  • 23 mars[7] : La Géorgie devient membre d’un programme de partenariat pour la paix, accord de coopération militaire limitée avec l’Organisation du traité de l'Atlantique nord.
  • 15 mai : Cessez-le-feu entre l’Abkhazie et la Georgie.
  • 9 juin[8] : 3 000 soldats russes se déploient à la frontière abkhazo-géorgienne pour garantir le maintien de la paix.
  • 31 mars : La Hongrie présente sa candidature à l’Union européenne.
  • 29 mai : Élections législatives en Hongrie : large victoire des anciens communistes. Le Parti socialiste hongrois (l’ancien Parti des travailleurs socialistes hongrois) retrouve une majorité de 72 % des sièges et élit son chef, Gyula Horn, comme Premier ministre.
  • 15 juillet : Gyula Horn, Premier ministre en Hongrie (fin en 1998). Il invite la ligue des démocrates libres à entrer au gouvernement. Une nouvelle série de mesures d’austérité est votée et le programme de privatisation est relancé.
  • 31 août : Les troupes russes se retirent officiellement de Lettonie, laissant sur place un petit contingent de 3 000 hommes. Un accord conclu entre les deux pays autorise la Russie à utiliser une base radar de veille à grande distance, à Skrunda, jusqu’en 1998.
  • 27 février : Premières élections législatives libres de Moldavie. Victoire du Parti démocratique agraire, de tendance communiste, suivi par une coalition de partis socialistes. Ces deux groupes forment un gouvernement d’union nationale.
  • 6 mars : Par référendum, les Moldaves refusent largement le rattachement à la Roumanie, dans ses frontières de 1990, c’est-à-dire y compris la Transnistrie.
  • 16 mars[9] : La Moldavie signe le partenariat pour la paix de l’OTAN.
  • 27 août : Entrée en vigueur de la nouvelle constitution moldave.
  • 28 novembre[10] : La Moldavie signe un accord de coopération économique avec l’Union européenne.
  • 28 février : Grève générale en Roumanie pour protester contre l’insuffisance des réformes économiques[13].
11 décembre : Crise tchétchène. Le président tchétchène Djokhar Doudaïev apparaît de plus en plus comme une menace et l’exemple de la Tchétchénie, indépendante depuis 1991, comme un dangereux précédent pour tous les séparatistes. De plus, la Tchétchénie contrôle, avec le pipeline en provenance de la mer Caspienne, la route du pétrole de la Russie. En décembre, un décret présidentiel autorise le recours à la force pour contraindre la Tchétchénie à réintégrer la Fédération. Plus de 30 000 hommes sont envoyés sur les lieux mais l’opération militaire, qui devait être de courte durée et qui semblait gagnée d’avance vu la supériorité numérique des Russes, entraîne la Russie dans un véritable désastre ; à la résistance inattendue des Tchétchènes vient s’ajouter le matériel inadapté, les opérations militaires souvent mal préparées et le refus d’obtempérer de certaines unités russes. La violence de l’armée russe, qui s’en prend sans discernement aux objectifs civils et militaires, émeut les opinions publiques en Russie et dans le monde entier.
  • 14 janvier : Le président ukrainien Leonid Kravtchouk accepte de transférer à la Russie une partie de l’arsenal nucléaire de l’Ukraine en échange de combustible nucléaire destiné à la production d’énergie. Dans le but d’aider au processus de désarmement et d’éviter l’effondrement de l’économie ukrainienne, le gouvernement des États-Unis promet de doubler le montant de son aide à l’Ukraine. L’Ukraine se joint au programme de partenariat pour la paix de l’OTAN, plan conçu pour favoriser la coopération militaire entre les membres de l’OTAN et les pays n’en faisant pas partie.
  • 10 juillet :
    • L’ancien Premier ministre Leonid Koutchma, favorable à un rapprochement avec la Russie, bat Leonid Kravtchouk à l’élection présidentielle en Ukraine.
    • Le Parlement ukrainien approuve l’ensemble des réformes économiques de Koutchma. La Banque mondiale approuve un prêt d’urgence de 500 millions de dollars pour l’Ukraine. Le pays continue à souffrir des difficultés de reconversion de son économie.

Références

Voir aussi

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