11 janvier : l'OTAN propose un partenariat pour la paix aux pays de l'Est, en particulier le groupe de Visegrad (République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne).
Création du Forum méditerranéen à l'initiative de la France et de l'Égypte, comprenant 5 pays européens (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal) et six pays du Nord de l'Afrique (Algérie, Égypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie).
9 mai : cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan[1] tandis que le président Aliev semble décidé à mener à leur terme les négociations engagées avec le gouvernement arménien.
5 octobre : l’Arménie devient membre du programme de partenariat pour la paix de l’OTAN.
26 janvier : Stanislaw Chouchkievitch, président de Biélorussie, est destitué par le Soviet suprême, officiellement en raison de son incapacité à contrôler la corruption existant au sein du gouvernement, mais en réalité à cause de son opposition au rapprochement avec la Russie. Il est remplacé par le conservateur Metchislav Grib.
30 mars : la Biélorussie adopte une nouvelle Constitution, proclame sa neutralité et son opposition au nucléaire.
Poursuite des combats en Bosnie-Herzégovine. Les Américains commencent à s’impliquer, arment les troupes bosniaques, et obtiennent que Croates et Musulmans mettent un terme à leurs affrontements pour constituer une fédération au sein de la Bosnie-Herzégovine. Slobodan Milošević rompt alors avec le gouvernement serbo-bosniaque installé à Pale, impose un embargo et se présente comme le champion de la paix. Il obtient une levée partielle des sanctions de l’ONU et renforce sa popularité auprès de son électorat.
13 mai : plan de paix du « groupe de contact » sur la Bosnie-Herzégovine, donnant 51 % du territoire aux Serbes.
Février : l’Estonie signe l’accord de partenariat pour la paix, coopération militaire limitée avec l’OTAN. En application des accords d’indépendance et de cet accord de partenariat, les forces armées russes retirent leurs dernières troupes stationnées dans le pays en août.
3 février[6] : Accord entre la Russie et la Georgie : la Russie est autorisée à maintenir trois de ses bases militaires sur le territoire géorgien en échange d’entraînement et de fournitures militaires.
31 mars : La Hongrie présente sa candidature à l’Union européenne.
29 mai : Élections législatives en Hongrie : large victoire des anciens communistes. Le Parti socialiste hongrois (l’ancien Parti des travailleurs socialistes hongrois) retrouve une majorité de 72 % des sièges et élit son chef, Gyula Horn, comme Premier ministre.
15 juillet : Gyula Horn, Premier ministre en Hongrie (fin en 1998). Il invite la ligue des démocrates libres à entrer au gouvernement. Une nouvelle série de mesures d’austérité est votée et le programme de privatisation est relancé.
31 août : Les troupes russes se retirent officiellement de Lettonie, laissant sur place un petit contingent de 3 000 hommes. Un accord conclu entre les deux pays autorise la Russie à utiliser une base radar de veille à grande distance, à Skrunda, jusqu’en 1998.
27 février : Premières élections législatives libres de Moldavie. Victoire du Parti démocratique agraire, de tendance communiste, suivi par une coalition de partis socialistes. Ces deux groupes forment un gouvernement d’union nationale.
6 mars : Par référendum, les Moldaves refusent largement le rattachement à la Roumanie, dans ses frontières de 1990, c’est-à-dire y compris la Transnistrie.
8-12 juin : Élections européennes. Au Royaume-Uni, la représentation des conservateurs à Strasbourg passe de 32 à 18 députés, tandis que les travaillistes progressent de 45 à 54.
11 décembre[14] : Intervention des troupes russes en Tchétchénie. Les indépendantistes tchétchènes, un moment divisés, font bloc et résistent avec succès. La guerre de Tchétchénie devient de plus en plus impopulaire en Russie.
14 janvier : Le président ukrainien Leonid Kravtchouk accepte de transférer à la Russie une partie de l’arsenal nucléaire de l’Ukraine en échange de combustible nucléaire destiné à la production d’énergie. Dans le but d’aider au processus de désarmement et d’éviter l’effondrement de l’économie ukrainienne, le gouvernement des États-Unis promet de doubler le montant de son aide à l’Ukraine. L’Ukraine se joint au programme de partenariat pour la paix de l’OTAN, plan conçu pour favoriser la coopération militaire entre les membres de l’OTAN et les pays n’en faisant pas partie.
Le Parlement ukrainien approuve l’ensemble des réformes économiques de Koutchma. La Banque mondiale approuve un prêt d’urgence de 500 millions de dollars pour l’Ukraine. Le pays continue à souffrir des difficultés de reconversion de son économie.