Cet article présente les faits marquants de l'année 2016 en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Évènements
début mars : Mort de Faole Bokoi, supposé être le dernier des Fuzzy Wuzzy Angels(en), les Papou-Néo-Guinéens qui aidèrent les soldats australiens sur la piste de Kokoda durant la Seconde Guerre mondiale[1].
: Le premier ministrePeter O'Neill publie une réponse détaillée aux étudiants de l'université de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de l'Université de technologie à Lae, qui exigent son départ. Les étudiants boycottent massivement les cours depuis plus de deux semaines, car le premier ministre refuse de se soumettre à un mandat d'arrêt pour soupçon de corruption. Dans sa réponse, O'Neill indique qu'il ne démissionnera pas[3]. Le , quelque 250 étudiants, et autant d'autres citoyens, s'assemblent paisiblement devant le Parlement pour protester contre ce refus[4]. Le , la police ouvre le feu sur une manifestation étudiante, après des jets de pierres contre la police par des étudiants[5]. Vingt-trois manifestants sont blessés, dont quatre grièvement, et plusieurs policiers sont également blessés. À la demande de l'Université de Papouasie-Nouvelle-Guinée, un tribunal au lendemain de ces événements interdit toute nouvelle manifestation étudiante, et ordonne aux étudiants de retourner en cours[6]. Le , une rixe éclate à l'Université de Goroka entre étudiants qui souhaitent reprendre les cours et ceux qui souhaitent poursuivre le boycott. Une cinquantaine d'étudiants sont hospitalisés, certains blessés au couteau[7]. Le des véhicules du service de sécurité de l'Université de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont incendiés, suivis d'un bâtiment de l'université le ; quatre personnes sont arrêtées[8]. Le , un groupe d'assaillants armés de couteaux tuent un étudiant sur le campus de l'Université de technologie à Lae, et incendient plusieurs bâtiments[9].
: Pays hôte de la Coupe d'Océanie de football 2016, la Papouasie-Nouvelle-Guinée s'y incline en finale face à la Nouvelle-Zélande, 0-0 puis 2-4 aux tirs au but[10].
: Les anciens premiers ministres Sir Michael Somare and Sir Mekere Morauta appellent le premier ministre Peter O'Neill à démissionner. Ils l'accusent d'atteinte à la démocratie et de mépris de l'État de droit. Peter O'Neill est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour soupçon de corruption, que la police n'a pas été autorisée à appliquer[12].