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Janvier
Du 12 au 28 janvier : 13e édition du championnat d'Europe masculin en Croatie (cf. ci-dessous). L'Espagne remporte son premier titre dans la compétition après quatre défaites (1996, 1998, 2006, 2016). La Suède, malgré un bilan final de 4 victoires pour 4 défaites s'adjuge la médaille d'argent. La France, seule équipe à avoir remporté tous ses matchs à l'issue du tour principal, est battue en demi-finale par les Espagnols mais remporte la médaille de bronze aux dépens du Danemark.
13 avril : le FC Barcelone est battu en championnat par Granollers après presque cinq ans d’invincibilité en Espagne. Barcelone n’avait plus perdu depuis le (contre Logrono, 33-31) soit 145 victoires et un match nul en championnat ou 184 victoires et un match nul si on compte les coupes nationales[4].
du 18 au 29 avril : Quarts de finale de la Ligue des champions masculine. Les deux premiers des poules hautes, le Vardar Skopje et le Paris Saint-Germain, parviennent à se qualifier pour la Finale à quatre : les Macédoniens, tenants du titre, ont bénéficié de la règle du nombre de buts marqués à l'extérieur pour écarter le THW Kiel, tandis que les Parisiens remportent leurs deux matchs face au KS Kielce comme lors de la phase de poule. Deux autres clubs français obtiennent leurs qualifications : le HBC Nantes écarte les Danois du Skjern Håndbold et le Montpellier Handball, tombeur du SG Flensburg-Handewitt, est le premier club issu des poules basses à atteindre la Finale à quatre. De plus, il s'agit de la première fois qu'un même pays parvient à placer trois clubs en demi-finale depuis la création de la Finale à quatre.
Mai
12 et 13 mai : Finale à quatre de la Ligue des champions féminine. En finale, comme lors de la saison précédente, le club hongrois du Győri ETO KC s'impose après prolongation face au club macédonien du Vardar Skopje 27 à 26 et remporte ainsi son quatrième titre dans la compétition. En revanche, pour le Vardar, cette seconde défaite en finale (précédée de trois troisièmes places) risque d'être sans lendemain puisque le club a décidé de libérer toutes ses joueuses sous contrat à l'intersaison pour laisser la place aux jeunes formées au club[5].
19 et 20 mai : Finale à quatre de la Coupe de l'EHF masculine. Organisée par le SC Magdebourg, deux autres clubs allemands, le Frisch Auf Göppingen le tenant du titre et le Füchse Berlin, ainsi qu'un club français, le Saint-Raphaël Var Handball, sont opposés lors de ce Final Four. Lors de la première demi-finale, grâce notamment aux 12 buts de Raphaël Caucheteux, Saint-Raphaël réussit l'exploit de s'imposer 28 à 27 face à Magdebourg qui était invaincu à domicile depuis 6 saisons[6],[7]. Dans l'autre demi-finale, Berlin écarte Göppingen 27 à 24. Pour sa première finale européenne, le Saint-Raphaël Var Handball, trop peu dangereux sur la base arrière, n'a pas réussi à battre Berlin (25-28)[8],[9]. Pour Berlin, il s'agit du deuxième titre dans la compétition après celui obtenu en 2015 tandis que pour Saint-Raphaël, il s'agit de leur première finale européenne mais également de la cinquième défaite en finale en six ans pour le handball français dans la compétition après Dunkerque en 2012, Nantes en 2013 et 2016 et Montpellier en 2014.
20 mai : finale retour du Championnat de Hongrie : Fragilisés par leur élimination précoce en Ligue des Champions, les joueurs du Veszprém KSE avaient concédé une défaite de quatre buts (32-28) à Szeged lors du match aller de la finale du championnat hongrois et n'est pas parvenu à renverser la vapeur au match retour : onze ans après leur dernier titre, le SC Pick Szeged est a nouveau champion de Hongrie[10].
26 et 27 mai : Finale à quatre de la Ligue des champions masculine. Pour la première fois, un même pays, la France, parvient à placer trois clubs aux trois premières places. Il s'agit également de la première fois depuis la création de la Finale à quatre en 2010 qu'un même pays est représenté par trois clubs. Ainsi, le Montpellier Handball, pourtant issu des poules basses, remporte son deuxième titre dans la compétition après 2003 en battant en finale le Handball Club de Nantes dont il ne s'agit que de la deuxième participation à la compétition. Comme lors des précédentes finales à quatre, le favori, le Paris Saint-Germain n'est pas parvenu à remporter le titre et doit se contenter de la troisième place après sa victoire face au tenant du titre, le Vardar Skopje.
La compétition a été remportée par l'Espagne pour la première fois après quatre défaites en finale. Les Suédois, battus 23 à 29 en finale, remportent la médaille d'argent. La France, complète le podium.
À domicile, la France remporte son premier titre dans la compétition en disposant en finale de la Russie qui l'avait battue lors du match d'ouverture et en finale des Jeux olympiques en 2016[13]. Elle confirme ainsi son titre de Championne du monde acquis un an plus tôt. Les Pays-Bas, demi-finaliste des quatre précédentes compétitions internationales, confirme son statut en remportant la médaille de bronze aux dépens de la Roumanie qui a perdu sur blessure en cours de compétition sa star Cristina Neagu[14]. Quant à la Norvège, vainqueur de 6 des 7 dernières éditions de l'Euro, elle doit se contenter de la 5e place[15].
Le , l'IHF a dévoilé la liste des nommés pour le titre de meilleurs handballeurs de l'année 2018[16]. Les cinq joueurs nommés ont été choisis par l'IHF à partir d'une sélection proposée par un groupe d'experts formé de membres de l'IHF et de sélectionneurs d'équipes nationales[16]. Elle fait suite à l'élection annulée en 2017.
Chez les femmes, Cristina Neagu, élue en 2010, 2015 et 2016, est élue pour la quatrième fois meilleure handballeuse mondiale de l'année[17],[18]. Les résultats détaillés ne sont pas connus, mais les joueuses nommées étaient[16] :
Chez les hommes, seul Mikkel Hansen, déjà distingué en 2011 et 2015, figure parmi les joueurs déjà élus et est d'ailleurs honoré pour la troisième fois[17], égalant le record de Nikola Karabatic. Les résultats détaillés ne sont pas connus, mais les joueurs nommés étaient[16] :
Pour les équipes masculines, Didier Dinart, élu en 2016, est élu pour la deuxième fois meilleur entraîneur mondial de l'année[20]. Les résultats détaillés ne sont pas connus, mais les entraîneurs nommés étaient[19] :
a conduit l'Espagne à son premier titre européen en
Pour les équipes féminines, Olivier Krumbholz, élu en 2010, est élu pour la deuxième fois meilleur entraîneur mondial de l'année[20]. Les résultats détaillés ne sont pas connus, mais les entraîneurs nommés étaient[19] :
a remporté la médaille de bronze du Championnat d'Europe avec les Pays-Bas - sa troisième médaille consécutive de champion d'Europe avec deux équipes différentes (bronze avec la Suède en 2014, argent avec les Pays-Bas en 2016)