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242e division d'infanterie (Empire allemand)

La 242e division d'infanterie (wurtembergeoise) est une unité majeure de l'armée wurtembergeoise de 1917 à 1919.

Histoire

Début 1917, sur ordre du commandement suprême de l'armée dans la zone du commandement général adjoint du 13e corps d'armée royal wurtembergeois, la 242e division d'infanterie (wurtembergeoise) est formée. Sur ordre du ministère wurtembergeois de la Guerre (de), la division se réunit le 16 janvier 1917 sur le terrain d'entraînement militaire de Münsingen et est mise en service[1].

Les troupes de la nouvelle formation sont en partie d'anciennes formations éprouvées au combat, qui ont déjà deux ans d'expérience de guerre, et en partie de nouvelles formations. Les 475e et 476e régiments d'infanterie sont constitués des hommes enrôlés et des recrues nées en 1898 provenant de presque tous les bataillons de remplacement wurtembergeois. Ils forment, avec le 127e régiment d'infanterie de la 27e division d'infanterie, la 242e division d'infanterie. Le 127e régiment d'infanterie, tout comme le nouveau 281e régiment d'artillerie de campagne, ne rejoint la division qu'en Lorraine, premier lieu d'opération[2].

La 442e compagnie de lanceurs de mines, les 475e et 476e compagnies du génie ainsi que le double peloton téléphonique sont restés dans un premier temps avec leurs unités de remplacement à Ulm ou sur le terrain d'entraînement militaire de Münsingen. L'état-major de la division est réorganisé, l'état-major de la 242e division d'infanterie est formée à partir de la précédente 54e brigade d'infanterie. L'état-major du commandant de l'artillerie est constitué le 9 février et celui du commandant du génie le 21 février 1917. Fin février et début mars, les troupes restantes toujours manquantes rejoignent la division. Ce sont les 2e escadrons du régiment de dragons de réserve à Sontheim, de l'hôpital pour chevaux n° 275 à Louisburg, de la 652e colonne de véhicules automobiles de la division à Stuttgart et du poste d'expédition de terrain à Münsingen. Dans l'après-midi du 8 mars 1917, le roi Guillaume renvoie la division chez elle[3].

Garnisons

Formée comme une formation de guerre, la division n'a pas de garnison en temps de paix.

Calendrier de bataille

Chemin de fer convoyeur près de Pont Taverger et Marienberglager, Champagne[4]

La division est formée le 16 janvier 1917 et est utilisée exclusivement sur le front occidental . Après la fin de la guerre, l'unité est rentrée chez elle, où a lieu la démobilisation puis la dissolution[5].

1917

  • 10 au 30 mars - Réserve de l'OHL
  • 30 mars au 30 avril - Guerre de tranchées en Lorraine
  • 3 au 27 mai - Double bataille Aisne-Champagne
  • 28 mai au 21 août - Combats près de Reims
  • 22 août au 13 septembre - Bataille défensive près de Verdun
  • à partir du 13 septembre – Guerre de tranchées près de Reims

1918

  • au 19 janvier - Guerre de tranchées près de Reims
  • 20 janvier au 22 mars - Guerre de tranchées près de Reims
  • 25 mars au 6 avril – Grande Bataille de France
  • 0 7 avril au 2 mai - Batailles sur l'Avre et à Montdidier et Noyon
  • 0 5 mai au 9 octobre – Guerre de tranchées près de Reims
  • 10 au 12 octobre - Combats devant le Front de Hunding et Brunhilde
  • 13 au 19 octobre - Guerre de tranchées sur l' Aisne
  • 20 au 23 octobre – Bataille de Vouziers
  • 24 au 31 octobre – Batailles sur l'Aisne et l'Aire
  • 0 1er au 4 novembre – Batailles entre Aisne et Meuse
  • 0 5 au 11 novembre - Batailles de retraite devant la position Anvers -Meuse
  • à partir du 12 novembre – Évacuation du territoire occupé et marche vers le pays

Organisation

Affiliation à une unité

Après sa formation, la division est à la disposition du commandement suprême de l'armée et est affectée au 65e commandement général du détachement d'armée A (Groupe d'armées duc Albert) au sud-est de Metz[6].

À partir de fin avril 1917, elle est subordonnée à la 1re armée en tant que division d'intervention dans le groupe « Reims » (commandement général du 7e corps de réserve), subordonnée à partir de la mi-mai 1917 au groupe « Prosnes » (commandement général du 3e corps d'armée). Après son retour au groupe « Reims » le 1er juin 1917, l'unité s'installe au groupe Meuse Est (commandement général du 5e corps de réserve (de)) de la 5e armée. De retour à la 1re armée à la mi-septembre 1917 en tant que réserve de groupe d'armées, la division est affectée le 26 septembre 1917 au groupe « Brimot » (commandement général du 10e corps de réserve, à partir du 30 octobre du 15e corps d'armée) le 26 septembre 1917[7].

À partir du 31 janvier 1918, elle travaille à nouveau au sein du groupe « Reims » (commandement général du 7e corps de réserve), puis à partir de fin février 1918 comme division de réserve et d'intervention du Commandement Suprême de l'Armée, en alternance avec le groupe « Reims » (commandement général du 7e corps de réserve) et « Prosnes » (à partir du 10 février commandement général du 24e corps de réserve). Après onze mois d'engagement auprès de la 1re armée, un changement de subordination a lieu en mars 1918 en tant que réserve auprès du 17e corps d'armée (de) dans la zone de la 18e armée. Peu de temps après, la division est retournée début mai 1918 comme division d'intervention à la 1re armée (groupe « Reims », 7e corps de réserve) et y est restée jusqu'à la fin de la guerre[8]

Composition

Structure de guerre en mai 1917

  • Personnel de division[9]
  • 242e brigade d'infanterie
  • 2e escadron du régiment de dragons de réserve
  • 242e commandement d'artillerie
    • 281e régiment d'artillerie de campagne
  • 242e bataillon du génie
    • État-major du bataillon
    • 375e compagnie du génie
    • 376e compagnie du génie
    • 442e compagnie de lanceurs de mines[A 1]
  • 242e service téléphonique
  • 32e compagnie médicale[A 2]
  • 208e hôpital de campagne
  • 503e hôpital de campagne[A 3]
  • 275e hôpital équestre
  • 652e colonne des véhicules automobiles

Structure de guerre à partir du 2 mai 1918

  • 242e brigade d'infanterie
    • 127e régiment d'infanterie
    • 475e régiment d'infanterie
    • 476e régiment d'infanterie
    • 78e détachement de tireurs d'élite de mitrailleuses
    • 2e escadron du régiment de dragons de réserve
  • 242e commandement d'artillerie
  • 242e bataillon du génie
  • 242e commandement divisionnaire du renseignement

Commandants

Rang Nom Date[10],[A 4]
Major général Gotthold Alexander von Erpf 16 janvier 1917 au 8 mai 1919

Bibliographie

  • Archives principales d'État de Stuttgart (de), fonds M 41, M 410, M 433/2 et M 457.
  • Hellmut Gnamm: Die 242. Infanterie-Division im Weltkrieg 1914–1918. (Württembergs Heer im Weltkrieg, Heft 9), Bergisches Literarisches Büro und Verlagsanstalt, Stuttgart 1922.
  • Fritz von Graevenitz: Die Entwicklung des württemb. Heerwesens. Die deutsche oberste Führung im Weltkrieg in ihrer Bedeutung für die württ. Streitkräfte. (Württembergs Heer im Weltkrieg, Heft 1 und 2 [Doppelband]), Bergers Literarisches Büro und Verlagsanstalt, Stuttgart 1921.
  • Ruhmeshalle unserer Alten Armee. Herausgegeben auf Grund amtlichen Materials des Reichsarchivs, Militär-Verlag, Berlin 1927, p. 76, 173.
  • Otto von Moser: Die Württemberger im Weltkriege. 2. erweiterte Auflage, Chr. Belser AG, Stuttgart 1928.
  • Histories of Two Hundred and Fifty-One Divisions of the German Army Which Participated in the War (1914–1918). United States War Office as War Department Dokument Nr. 905, Office of the Adjutant, 1920, p. 739–740.

Liens externes

Références

  1. Erich Schraml: ''100 Jahre Truppenübungsplatz Münsingen 1895–1995: eine Dokumentation.''  Baader, Münsingen 1995, ISBN 3-88287-011-7.
  2. Adolf Schwab, A. Schreyer, Das 9. Württembergische Infanterie-Regiment Nr. 127 im Weltkrieg 1914-1918, Die württembergischen Regimenter im Weltkrieg 1914 - 1918, Volume 1; Belser, Stuttgart, 1920; 101 Abbildungen, 2 Übersichtskarten, 34 Skizzen, 180 pages
  3. ''Histories of Two Hundred and Fifty-One Divisions of the German Army Which Participated in the War (1914–1918).'' United States War Office as War Department Dokument Nr. 905, Office of the Adjutant, 1920, p. 739–740.
  4. Zusammengeschossene Stellung am Marienberg. Die 242. Infanterie-Division und die Infanterie-Regimenter Nr. 127 und Nr. 122 in der Champagne und am Cornillet. Landesarchiv Baden-Württemberg, Abt. Hauptstaatsarchiv Stuttgart, M 705/2 Nr. 32/Nr. 664.
  5. Hellmut Gnamm: ''Die 242. Infanterie-Division im Weltkrieg 1914–1918.'' (Württembergs Heer im Weltkrieg, Heft 9), Bergisches Literarisches Büro und Verlagsanstalt, Stuttgart 1922.
  6. Dermot Bradley (dir.), Günter Wegner: Stellenbesetzung der Deutschen Heere 1815–1939. Volume 1: Die Höheren Kommandostellen 1815–1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1990, (ISBN 3-7648-1780-1), p. 621.
  7. Dermot Bradley (dir.), Günter Wegner: Stellenbesetzung der Deutschen Heere 1815–1939 Volume 1: Die Höheren Kommandostellen 1815–1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1990, (ISBN 3-7648-1780-1), p. 77.
  8. Gnamm 1922, p. 87 f.
  9. Gnamm 1922, p. 86; Moser (Erstausgabe) 1927, p. 122.
  10. Dermot Bradley (dir.), Günter Wegner: Stellenbesetzung der Deutschen Heere 1815–1939. Volume 1: Die Höheren Kommandostellen 1815–1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1990, (ISBN 3-7648-1780-1), p. 162.

Notes

  1. Wurde zur Auffüllung der Infanterie-Regiments-Minenwerfer-Kompanien zum 30. April 1917 aufgelöst.
  2. War von August 1914 bis Ende 1916 beim XIII. Armee-Korps bzw. 27. (2. Kgl. Württ.) Division, anschließend als Armeetruppe bei der 1. Armee und ab April 1917 bei der 242. (Württ.) Infanterie-Division.
  3. War zuvor als Reserve-Lazarett Nr. 11 von August 1914 bis April 1917 bei der 26. (Württ.) Reserve-Division.
  4. Erpf war seit 2. Januar 1917 mit der Aufstellung betraut. Die Indienststellung der Division und damit auch die Kommandoübernahme erfolgte jedoch erst am 16. Januar 1917.
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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