Été : les Perses, dirigés par le satrape Mégabyze, reprennent le contrôle de l'Égypte après avoir fait subir de nombreuses pertes aux Grecs venus aider les Égyptiens. Les Grecs réfugiés sur une île du delta du Nil sont massacrés tandis qu'une flotte de renfort est anéantie[1].
À la suite des révoltes, les rapports entre le pouvoir perse et la province d’Égypte se durcissent, l’autorité du satrape se fait plus rigoureuse et pesante. Dans le milieu des temples apparaît une propagande nationaliste, dont les thèmes marquent les discours d’Hérodote qui visite l’Égypte vers 450 av. J.-C.. Il y recueille alors une version retranscrite des événements de l’invasion évoquant la fourberie, la cruauté et la folie de Cambyse II, la profanation des temples, un meurtre du taureau sacré Apis. Il présente ainsi la victoire perse comme un scandale marquant le retour des forces du chaos face à l’ordre cosmique de la Maât. Cette propagande anti-perse sera encore amplifiée sous les Ptolémées pour justifier leur pouvoir.
Les consuls promulguent la lex Aternia Tarpeia fixant en as le montant des amendes[5].
Le trésor de la ligue de Délos est transféré sur l'Acropole d'Athènes[6] où il sera géré par l’ecclésia car l'échec de l'expédition d'Égypte laisse planer la menace d'une revanche perse.
Tentative échouée de reprise du pouvoir par les tyrans à Syracuse, s’appuyant sur les pauvres (Tyndaridès). Les démocrates instituent le pétalisme, à l’imitation de l’ostracisme athénien[8],[9].
↑ a et bFrançois Clément et Viton de Saint-Allais, L'art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monuments avant l'ère chrétienne, vol. 3, Paris, Moreau, (présentation en ligne)