À partir de 600 av. J.-C., dans la Chine de la Période des Printemps et Automnes, l’ordre ancien se dégrade lentement. À la hiérarchie nobiliaire, au respect des statuts traditionnels, se substituent des rapports de force, non seulement entre royaumes, mais aussi et surtout à l’intérieur même des royaumes. Les grandes familles mènent les luttes violentes pour s’emparer du pouvoir, princes et barons s’opposent, et les chefs de royaumes tentent de se libérer des familles les plus puissantes. Ces luttes aboutissent tantôt à l’élimination de la noblesse consanguine au profit d’hommes nouveaux, entièrement dévoués au prince (ainsi à Jin, à la fin du VIIe siècle av. J.-C.), tantôt à l’usurpation de fait (à Lu en 562 av. J.-C.), tantôt à l’usurpation complète des prérogatives princières (à Qi au début du Ve siècle av. J.-C.), tantôt à des divisions territoriales (à Jin en 453 av. J.-C.)[1].
La tribu indo-européenne des Sakyas s’établit à la frontière de l'Inde et du Népal[2].
Seize principautés se sont développées dans la vallée du Gange pendant la Période védique, autour de grandes cités protégées par des remparts de brique crue[3].
Cyrus II, Grand roi de Perse, fait la conquête de Babylone et de ses provinces. Il autorise en 538 av. J.-C. les Juifs à retourner vers la Palestine, mais la situation économique n'y est pas très favorable et beaucoup restent dans l'empire Perse, cependant selon la Bible, 42 000 d'entre eux reviennent[5].
Vers 600 av. J.-C. : fondation de Marseille par les Phocéens. Stabilisation du commerce grec en Méditerranée occidentale[6]. Ouverture de contacts commerciaux entre les Celtes au nord-ouest des Alpes et les colonies grecques de Méditerranée occidentale.
509 av. J.-C. : renversement et exil de Tarquin le Superbe et abolition de la royauté à Rome. Mise en place progressive d'un régime républicain et oligarchique.
Entre la fin du VIe siècle et le milieu du Ve siècle, un régime républicain oligarchique basé sur la tyrannie s’instaure dans la plupart des cités étrusques en Italie[12] où se développe une société quasi égalitaire (égalité des sexes et classe unique)[13]. L’expansion pacifique des Étrusques se fait au nord vers Florence et la plaine du Pô, au sud jusqu’au Tibre où les populations italiques (Falisques, Capénates et Latins) sont «étrusquisées»[12]. Les trafics commerciaux étrusques sont à leur apogée : vin et huile vers la Corse, la Sardaigne, la Sicile, Carthage, la Provence, le Languedoc (Lattes) et la Grèce.
Civilisation ibère en Andalousie[14] : Turdetani du Guadalquivir, Bastetani de l’Est andalou, Contestani d’Elche, Edetani dans le Valencien[15]. Les peuples ibères, qui ont en commun la religion (sanctuaire de Cerro de los Santos, d’Elche, de Despeñaperros), ont une société aristocratique dominée par des chefs auxquels les guerriers sont liés jusqu’à la mort par des liens de fidélité. Leur structure militaire est attestée par des places fortes que les Romains auront du mal à conquérir, comme Osuna ou Carmona en Andalousie et Sagonte dans la région de Valence.
Installation de peuples celtes, dont les Lusitaniens, dans l’ouest de la péninsule Ibérique[16]. Ils développent la métallurgie du bronze et du fer, construisent des maisons en pierre de plan circulaire.
Kourgane de Kostromskaya, dans la région de Kouban, fouillé par l'archéologue russe Nikolaï Vesselovski en 1897[17]. Chambre funéraire cubique en bois surmontée d’un toit pyramidal soutenu par des poutres massives de 3,2 m, recouverte d’un tumulus de terre. Squelettes de 13 serviteurs et de 22 chevaux sacrifiés. Pointes de lances, bouclier de fer, épées. Objets d’or et de bronze provenant des colonies grecques de la mer Noire.
Pythagore, philosophe, mathématicien et astronome à Crotone (Italie).
Thalès de Milet, mathématicien, commerçant, astronome, ingénieur, philosophe et fondateur de l'école milésienne. Il est considéré comme le père de la géométrie.
↑Benoît Billot, Plongée chrétienne au cœur du bouddhisme Zen - Moines chrétiens en dialogue avec des moines zen japonais, Saint-Léger Editions, (ISBN9782364529373, présentation en ligne)
↑François Grumel-Jacquignon, Géopolitique passée et présente de l'Ukraine - le poids de la géohistoire sur l'Ukraine, vol. 1, Editions Publibook, (ISBN9782753905634, présentation en ligne)
↑ a et bPrudence Jones, Nigel Pennick, Une histoire de l'Europe païenne - À la découverte de nos racines spirituelles, Dervy, (ISBN9791024204048, présentation en ligne)
↑Boris Piotrovsky, From the Lands of Scythians - Ancient Treasures from the Museums of the U.S.S.R., 3000 B.C.–100 B.C., Metropolitan Museum of Art, (présentation en ligne)
↑Jean-Claude Debeir, Jean-Paul Déléage, Daniel Hémery, Une histoire de l'énergie, Flammarion, (présentation en ligne)