La fourragère aux couleurs de la croix de Guerre a été conférée au 52e régiment d’infanterie coloniale, par décision ministérielle du [5]. Le régiment reçoit ensuite la fourragère aux couleurs de la médaille militaire[6].
Historique
Première Guerre mondiale
1915
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Le 2e régiment mixte colonial (devenu par la suite le 52e R.I.C.) a été constitué le à Puget sur Argens (Var) : 1° par un bataillon (commandant Fleury) venu du dépôt du 2e R.I.C. (Brest) qu’il avait quitté le pour le camp de Fréjus ; 2° par un bataillon (commandant Chevalier) formé par une compagnie de chacun des régiments suivants : 2e R.I.C. (Brest) ; 3e R.I.C. (Rochefort) ; 6e R.I.C. (Lyon) ; 7e R.I.C. (Bordeaux). Le régiment commandé par le lieutenant-colonel Petitdemange, est alors constitué comme suit : 8 compagnies, 1 compagnie H.R., 1 section de mitrailleuses. Le , deux nouvelles sections de mitrailleuses sont constituées par des éléments prélevés sur les compagnies du régiments. Ces deux sections, jointes à la section déjà existante, constituent la compagnie de mitrailleuses du régiment. Le , le régiment est dirigé sur Mailly où il arrive le 4 ; le 13, il quitte Mailly par voie ferrée et débarque le même jour à Cuperly. Le 14, le régiment est porté à trois bataillons par l’adjonction d’un bataillon (commandant Huard) du 1er régiment mixte colonial dissous le même jour ; une compagnie de mitrailleuses de brigade est formée à cette même date à l’aide d’éléments prélevés sur les trois bataillons[7].
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Le , le 52e R.I.C. n’existait plus. Les hommes et les cadres disponibles avaient été affectés partie au R.I.C.M., partie aux régiments du 1er C.A.C. Le 52e devait encore participer, en tant que régiment, à deux solennités : la première fut le défilé de la Victoire, à Paris, le , où son glorieux drapeau orné de trois palmes, défila sous l’Arc de Triomphe. La seconde eut lieu à Epernay, à la fin de juillet : la municipalité de cette ville, remit à une délégation du régiment, un fanion d’honneur, en souvenir des combats qui s’y déroulèrent au bois du Roi et à la ferme du Grand-Pré, du 15 au , et grâce auxquels Epernay fut sauvé de la souillure de l’Allemand[8].
La Seconde Guerre mondiale
Le 52e RIC est recréé le , à Rivesaltes, Souge et Bourges. Seul le 3e bataillon (chef de bataillon Bertrand) est effectivement mis sur pied à Bourges[3]. Il défend cette ville les et face aux Allemands[9].