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Albon

Albon
Albon
La tour d'Albon.
Blason de Albon
Héraldique
Albon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de DrômArdèche
Maire
Mandat
Philippe Becheras
2020-2026
Code postal 26140
Code commune 26002
Démographie
Gentilé Albonnais
Population
municipale
1 935 hab. (2022 en évolution de +0,1 % par rapport à 2016)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 47″ nord, 4° 50′ 58″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 365 m
Superficie 25,62 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vallier (Drôme)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Albon
Géolocalisation sur la carte : France
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Albon
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Albon
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Albon

Albon est une commune française située dans le nord du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Localisation

La commune est située dans le nord du département, dans la plaine de la Valloire. Elle est rattachée à la communauté de communes Porte de Dromardèche.

Relief et géologie

Sites particuliers[1] :

  • Combe de Ponteux ;
  • Combes Gillardes ;
  • Combe Vignol.

Géologie

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • l'Andançon ;
  • l'Argentelle ;
  • le Bancel ;
  • Ravin de Campaloup ;
  • Ruisseau de Blacheronde ;
  • Ruisseau de Croisieux.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records ALBON (26) - alt : 153m, lat : 45°15'08"N, lon : 4°49'20"E
Records établis sur la période du 01-07-2001 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 3,2 6,4 10 14 15,2 14,5 11,3 9 4,8 1,6 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 5,2 8,8 12,5 16 20,5 22,3 21,5 17,7 14 8,6 4,9 13
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,6 14,4 18,7 22 27 29,3 28,6 24,1 18,9 12,4 8,2 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−11,6
13.01.03
−10,9
05.02.12
−10,8
01.03.05
−5,9
08.04.21
0,4
07.05.19
5,2
10.06.05
6,7
05.07.02
6,9
27.08.18
1,3
18.09.01
−4,3
26.10.03
−10
18.11.07
−12,4
04.12.10
−12,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
21,4
25.02.21
26,3
31.03.21
29,3
21.04.18
34,2
24.05.09
38,6
27.06.19
40,3
24.07.19
41,2
24.08.23
34,2
14.09.20
29,6
10.10.23
22,2
01.11.22
19
17.12.19
41,2
2023
Précipitations (mm) 47,4 39,5 43,2 59,9 74,4 53,9 64,3 59,7 60,9 103,4 104,4 53 764
Source : « Fiche 26002003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

La commune dispose du petit aérodrome de Saint-Rambert-d'Albon[1].

Urbanisme

Typologie

Au , Albon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (12,6 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (1,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La commune est composée du village de Saint-Romain-d'Albon et de trois hameaux principaux : Saint-Martin-des-Rosiers, le Creux-de-La-Thine et Saint-Philibert.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Bois de Fanfaraud
  • Bois de l'Espinasse
  • Bois de Lunel
  • Bois de Monchard
  • Bois de Rival
  • Champ Bouchard
  • Champ d'Avit
  • Champs Muzet
  • Chante-Olivette
  • Chapon
  • Chérinel
  • Côte Rousse
  • Croisieux
  • Fanfaraud
  • Ferme de Chanteblé
  • Figuet
  • Font Flachier
  • Grand Bois
  • Gros Murot
  • la Condamine
  • la Plaine
  • la Tour d'Albon
  • l'Aulagnat
  • Lautufet
  • le Bois Cocu
  • le Creux de la Thine
  • le Grand Bœuf
  • le Grand Moulin
  • le Grand Moulin
  • le Moulinet
  • les Barris
  • les Blaches (ouest)
  • les Blaches (est)
  • les Blains
  • les Bourgeons
  • les Buis
  • les Combes
  • les Creux
  • les Drugeons
  • les Eymards
  • les Girardes
  • les Grandes Vignes
  • les Grands Champs
  • les Igonières
  • les Marrons
  • les Moulin du Temple
  • les Ormes et Champs du Seigneur
  • les Perrets
  • les Petites Girardes
  • les Petites Vignes
  • les Picardes
  • l'Espinasse
  • les Prés Nouveaux
  • les Pugnets
  • les Quarterées
  • les Rosiers
  • les Terreaux
  • les Trois Maisons
  • les Verchères
  • le Vernet
  • le Vivier
  • Marcoz
  • Marmot
  • Petit Vernet
  • Pied Férat
  • Prat
  • Saint-Martin-des-Rosiers
  • Saint-Philibert
  • Saint-Romain-d'Albon (mairie)
  • Senaud
  • Tantaron
  • Vermenas
  • Verrine
  • Vignol

Logement

Projets d'aménagement

Risques naturels et technologiques

Toponymie

Attestations

  • 517 : Epao, Epaonense, Epauna (Labbe et Cossart, Concilia, II, 1052)[12],[13].
  • 831 : vicus qui dicitur Eppaonis (D. Bouquet, VI, 570)[12].
  • 883 : mention du mandement : ager Ebbaonensi in pago Viennensi (Charvet, Hist. église de Vienne, 120)[12].
  • 887 : Ebaonem sive Tortilianum (d'Achery, Spicileg., III, 363)[12].
  • Vers 1080 : villa de Albon (cartulaire de Romans, 150)[12].
  • 1132 : Albio (cartulaire de Grenoble, 270)[12].
  • 1215 : castrum Albeonis (doc. inéd., 31)[12].
  • 1328 : castrum de Albone (de Gallier, Essai sur Clérieu, 91)[12].
  • 1334 : mention du mandement : mandamentum et territorium de Albone (inventaire des dauphins, 196)[12].
  • 1891 : Albon, château[12].
  • 1891 : Albon, commune du canton de Saint-Vallier, commune dont le chef-lieu est au village de Saint-Romain-d'Albon et de laquelle ont été successivement distraites les communes d'Anneyron, de Saint-Rambert-d'Albon et d'Andancette[12].

Étymologie

Ernest Nègre[13] propose plusieurs hypothèses sur l'origine du nom « Albon » :

  • Du mot gaulois Epo (cheval) et d'un suffixe -auno. Le sens en serait « oppidum du Cheval » et attesterait la présence d'un élevage de chevaux[14].
  • D'un nom latin d'homme, Albus qui signifie blanc.

Histoire

Antiquité : les Gallo-romains

Albon est un grand domaine comportant une « villa »[réf. nécessaire].

Les fouilles de M. Duc, au début du siècle, ont permis de reconnaître un important site paléo-chrétien (Duc, Essais historiques sur la commune d'Albon). Des sondages furent repris, sans grands résultats[15].

Des tombes paléo-chrétiennes ont été trouvées sur la commune[16].

Du Moyen Âge à la Révolution

Des fouilles anciennes ont mis au jour un habitat ainsi qu'une basilique funéraire du VIe siècle, propriété du diocèse de Grenoble-Vienne[réf. nécessaire].
Une tentative de datation de la basilique a été tentée grâce aux inscriptions[15].

Traditionnellement, Saint-Romain-d'Albon est considéré comme la parrocchia Epaonensis (paroisse d'Épaone)[réf. nécessaire].
En 517, Albon a probablement accueilli le concile d'Épaone réunissant l'Église burgonde. D'autres auteurs considèrent qu'il s'est tenu à Évian[réf. nécessaire].

La tour date du VIIIe siècle[16].

Albon, possession ancienne de l'église archiépiscopale de Vienne, avait été confisqué par l'empereur Louis I le Pieux (ou le Débonnaire) au profit d'un certain comte Abbo. L'évêque en obtient la restitution en 831[12].

 : un diplôme de l'empereur Louis le Pieux (778-840) cite le vicus Eppaonis (bourg d'Épaone). Ce dernier possède deux églises en ruines dédiées à saint André et saint Romain. On sait que saint Romain a été le titulaire de l'église d'Albon et saint André celui de la paroisse d'Andancette (qui a appartenu à Saint-Romain-d'Albon jusqu'en 1872)[17].

924 : le roi Raoul de France, confirme la donation de terres de l'ancienne Épaone à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[réf. nécessaire].

XIIe et XIIIe siècles : Le nom de Saint-Romain-d'Albon est donné au village[réf. nécessaire].

1016 à 1349 : les comtes d'Albon-Viennois puis dauphins du Viennois

Trois familles (ou maisons, ou « races ») se succèdent :

La population s'installe autour du château d'Albon dressé sur la colline par les seigneurs[18].

Les seigneurs se qualifient de comtes d'Albon[12] :

  • 1134 : comes Albionensis. Le comté est appelé comitatus Albionensis (cartulaire de Romans, 284).
  • 1191 : comitissa Albonii (doc. inédit, 29).
  • 1215 : comes Viennensis et Albeonensis (doc. inédit, 30).
  • 1231 : comes Ailbonis (cartulaire de Léoncel, 108).
  • 1239 : le comté est appelé comitatus Albonis (inventaire des dauphins, 375)
  • 1244 : Delphinus Vienne et Albonis comes (inventaire des dauphins, 34)
  • 1247 : comes Albonensis (inventaire des dauphins, 36).

Du temps des dauphins, la dénomination de comté d'Albon s'applique de manière assez vague à tout le pays situé entre Vienne et l'Isère. Cette dénomination sera par la suite restreinte au seul mandement d'Albon[12].

1349 : Le « transport » de la province du Dauphiné de Viennois au royaume de France

Les seigneurs du comté d'Albon

Le comté est engagé en tant que seigneurie[12].

Le village actuel, probablement du fait de l'abandon du château au XVIe siècle, s'est développé autour de l'église paroissiale sur l'emplacement primitif du haut Moyen Âge[18][source insuffisante].

Avant 1790, la communauté d'Albon comprend les paroisses suivantes : Andancette, Anneyron, Saint-Martin d'Albon, Saint-Philibert d'Albon, Saint-Rambert d'Albon, Saint-Romain d'Albon, plus celle de Champagne en Vivarais.
La communauté d'Albon relève de l'élection et subdélégation de Romans, et du bailliage de Saint-Marcellin.
Le mandement d'Albon semble avoir toujours eu la même étendue que la communauté d'Albon[12].

De la Révolution à nos jours

En 1790, Albon devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans. Il comprend les municipalités d'Albon et de Mantaille. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de ce canton une simple commune du canton de Saint-Vallier[12].

Politique et administration

Tendance politique et résultats

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de quatre adjoints (Jean Delaunay, Raphaëlle Roumeas, Yves Monnier, Christine Aime) et de quatorze conseillers municipaux (Anne-Marie Pontus, Serge Guillermin, Agnès Brunet, Anne-Marie Chomel, Pascal Serigne, Didier Decorme, Stéphanie Ottogalli, Céline Chaleat, Julien Euvrard, Jean-Pierre Payraud, Christiane Alleon, Jessica Jouffroy, Charlie Fournier, Céline Vassy)[19],[20].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1833 ?    
1833 1841 (juill.) Joseph Baboin    
1841 (juill.) 1842 Claude Hector Fontaine    
1842 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1876 ?    
1876
(élection ?)
1878 Fernand Babouin[21][source insuffisante]    
1878 1884 Fernand Babouin   maire sortant
1884 1887 Jean-Baptiste Girard[21][source insuffisante]    
1887
(élection ?)
1888 Jean Allemand[21][source insuffisante]    
1888 1892 Joseph Paquien[21][source insuffisante]    
1892 1896 Fernand Babouin[21][source insuffisante]    
1896 1897 Fernand Babouin   maire sortant
1897
(élection ?)
1900 ?    
1900 1904 Joseph Collet[21][source insuffisante]    
1904 1908 Gaspar Bonneton[21][source insuffisante]    
1908 1912 ?    
1912 1916 Paul Cyriaque Genthon[21][source insuffisante]    
1916
(élection ?)
1917 Julien Bonneton[21][source insuffisante]    
1917
(élection ?)
1919 Flavien Roure[21][source insuffisante]    
1919 1924 Flavien Roure   maire sortant
1924
(élection ?)
1925 Aimé Lacroix[21][source insuffisante]    
1925 1929 Aimé Lacroix   maire sortant
1929 1931 Aimé Lacroix   maire sortant
1931
(élection ?)
1934 Louis Buisson[21][source insuffisante]    
1934
(élection ?)
1935 ?    
1935 1941 ?    
1941 (mai)
(élection ?)
1944 Henri Méaudre[21][source insuffisante]   Président de la délégation spéciale nommé par le régime de Vichy[22]
1944
(élection ?)
1945 Pierre Brottier[21][source insuffisante]    
1945 1947 ?    
1947 1953 Edmond Guerin[21][source insuffisante]    
1953 1959 Edmond Guerin   maire sortant
1959 1961 Edmond Guerin   maire sortant
1961
(élection ?)
1965 ?    
1965 1966 Léon Bruyat[21][source insuffisante]    
1966
(élection ?)
1971 Bernard Thivolle[21][source insuffisante]    
1971 1977 Bernard Thivolle   maire sortant
1977 1983 Jean Pierre Ronat[21][source insuffisante]    
1983 1989 Jacques Carcel[21][source insuffisante] PS  
1989 1995 Jacques Carcel   maire sortant
1995 2001 Jacques Carcel   maire sortant
2001 2008 Jacques Carcel   maire sortant
2008 2014 Michel Debost[21][source insuffisante] (sans étiquette)  
2014 2020 Jean Pierre Payraud[21][source insuffisante] PS retraité
2020 En cours
(au 11 juin 2021)
Philippe Becheras[19][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux

La commune d'Albon appartient à la communauté de communes Porte de DrômArdèche qui comprend des villages de la Drôme et de l'Ardèche.

Politique environnementale

Finances locales

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2022, la commune comptait 1 935 habitants[Note 2], en évolution de +0,1 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4452 4722 8272 0162 6632 9002 1582 3992 470
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5372 5072 4012 2511 6241 5341 5431 5381 518
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5031 3901 3281 1931 2251 2551 2351 1531 157
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1731 2061 1361 3131 5431 5731 6821 7251 933
2021 2022 - - - - - - -
1 9511 935-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

Enseignement

Santé

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête : le dernier dimanche de septembre[16].

Loisirs

Sports

Médias

Cultes

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique d'Albon sont rattachées à la paroisse catholique de « Sacré Cœur en Val d’Eyrieux », elle même rattachée au diocèse de Viviers[27].

Économie

Agriculture

En 1992 : céréales, arbres fruitiers, bovins, ovins[16].

Tourisme

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Tour d'Albon, tour sur motte construite au VIIIe siècle.
  • L'église romane Saint-Philibert d'Albon et son prieuré ont été construits au XIe siècle par des moines venus de l'abbaye de Tournus. Elle se compose d'une nef à deux travées, abside semi-circulaire, et d'un porche roman plein cintre surmonté d'un vitrail et d'une arcade recevant la cloche. En 1230, elle est agrandie d'une travée et d'une abside gothique flamboyant. Les moines qui l'ont desservie jusqu'au XIIIe siècle, avant d'en laisser le service au clergé séculier, y avaient déposé le cœur de saint Philibert. De nombreux pèlerinages ont eu lieu jusqu'en 1562, date à laquelle les troupes du baron des Adrets, n'ayant pas trouvé cette relique, détruisirent la quasi-totalité de l'église. Reconstruite sommairement au début du XVIIe siècle avec, côté sud, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, elle n'a jamais retrouvé son architecture du XVIe siècle.
  • Château des Rosiers.
  • Château de Senaud.
  • Porte de Chanas (XIVe siècle) dans l'enceinte du village de Saint-Romain-d'Albon.
  • Église du XIXe siècle à Saint-Romain.
  • Église du XIXe siècle à Saint-Martin-des-Rosiers. En , la voûte du chœur s'est effondrée. On a alors limité l'édifice à la nef en la séparant de la ruine par un vitrail. Ce dernier est l'un des plus grands vitraux d'Europe.
  • Aérodrome et site aérorétro avec son musée d'avions anciens.

Patrimoine culturel

Patrimoine naturel

  • Albon fait partie des villages botaniques de la Drôme sur le thème des plantes magiques et symboliques[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Baptiste Fleury (1758-1841), juge de paix et député de l'Isère, né et baptisé dans la commune.

Héraldique, logotype et devise

Armoiries d'Albon

Les armoiries d'Albon se blasonnent ainsi : « au premier et au quatrième de sable à la croix d'or, au deuxième et au troisième d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules ».

Annexes

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Bibliographie

  • 1886 : Joseph Bordas, Description de Beausemblant et de Creure, Boresse et Saint-Philibert qui en dépendent Canton de Saint-Vallier (Drôme), 8 pages, 1886[28].
  • 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 4.
  • 1992 : Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, 1992 (ISBN 2-7399-5026-8)
  • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
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