4 OXIDES (Hydroxides, V[5,6] vanadates, arsenites, antimonites, bismuthites, sulfites, selenites, tellurites, iodates) 4.B Metal:Oxygen = 3:4 and similar 4.BA With small and medium-sized cations 4.BA.05 Chrysoberyl BeAl2O4 Space Group Pmnb Point Group 2/m 2/m 2/m
L’alexandrite est une variété de chrysobéryl qui a la particularité de changer de couleur avec l'éclairage. L'alexandrite a pour formule Be(AlO2)2 et peut contenir des traces de chrome et de fer.
Historique de la description et appellations
Inventeur et étymologie
L'alexandrite fut décrite par le minéralogiste finlandais Nils Gustaf Nordenskiöld en 1842[3].
Le nom de l'alexandrite vient de celui du tsar Alexandre II[4], à qui Nordenskiöld l'a dédiée le ; cependant ce n'est qu'en 1842 qu'apparut le nom d'alexandrite[5].
Caractéristiques physico-chimiques
Critères de détermination
L'alexandrite est d'éclat vitreux. Sa couleur change avec l'éclairage : bleu-vert à la lumière du jour, rose-rouge sous une lampe à incandescence ou au feu de bois, gris incolore sous un néon. Elle présente un fort pléochroïsme, qui la fait passer du rouge magenta au vert-bleu clair, en passant par le jaune-orange, en fonction de la direction d'observation. Son trait est blanc[6].
La mine la plus importante se trouvait en Russie[8] (aujourd'hui épuisée) où les plus belles pierres variaient du vert au rouge qui sont les couleurs du tsar.
L'alexandrite peut également se trouver au Brésil, mais les cristaux sont de nettement moins bonne qualité que ceux des gisements russes et n'ont pas toujours la particularité de changer de couleur.
Le prix de l'alexandrite dépasse souvent celui du diamant pour de beaux spécimens.
Ce joyau est issu de la famille des chrysobéryls et possède une dureté de 8,5 sur l'échelle de Mohs, soit juste en dessous du corindon (rubis, saphir).
↑* Arthur Clive Bishop, Alan Robert Woolley, William Roger Hamilton, Cambridge Guide to Minerals, Rocks and Fossils, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 47 (consulté le 21 mars 2014)
↑ICSD No. 158 391 ; (en) Sven-Ulf Weber, Michael Grodzicki, Werner Lottermoser, Günther J.Redhammer, Gerold Tippelt, Johann Ponahlo et Georg Amthauer, « 57Fe Mössbauer spectroscopy, X-ray single-crystal diffractometry and electronic structure calculations on natural alexandrite », Physics and Chemistry of Minerals, vol. 34, no 7, , p. 507-515 (DOI10.1007/s00269-007-0166-6)