7 SULFATES (SELENATES, TELLURATES) 7.G Molybdates, Wolframates and Niobates 7.GA Without additional anions or H2O 7.GA.05 Fergusonite-(Ce) (Ce,La,Y)NbO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Fergusonite-(Nd) (Nd,Ce)(Nb,Ti)O4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Fergusonite-(Y) YNbO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Stolzite PbWO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Scheelite CaWO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Powellite CaMoO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m 7.GA.05 Wulfenite PbMoO4 Space Group I 41/a Point Group 4/m
Décrite en 1821 par le minéralogiste Leonhard. Son nom a été donné en l'honneur du chimiste Carl Wilhelm Scheele par Abraham Gottlob Werner qui en avait fait une première description.
" A l'égard du nom générique, Werner a adopté celui de schéel, qui rappelle l'auteur des premières découvertes sur la véritable nature du minéral dont il s'agit ici, et je remarque que ce savant est le seul dont le nom ait été donné à une substance métallique, au lieu que les noms de toutes les autres ont été tirés de la mythologie ou de quelque propriété chimique. J'ajoute que jamais prérogative ne fut mieux méritée. Ce Schéele qui a fait faire de si grands pas à la science, était un homme simple et modeste, qui a vécu dans une sorte d'obscurité, et n'a été trahi que par ses importantes découvertes."René Just Haüy[6]
trimontite (Iwasa 1885) Espèce décrite par le minéralogiste japonais Iwasa à partir d'échantillon de la mine de Sannotake, préfecture de Fukuoka Japon et déclassée comme synonyme de scheelite[11].
tungstite (Delamétherie) Attention il existe bien une espèce minérale portant ce nom.
Caractéristiques physico-chimiques
Critères de reconnaissance
Fond difficilement, soluble dans HCl et HNO3. Luminescence bleue (se prospecte de nuit avec un éclairage sous UV courts), densité, dureté.
Variétés
cuproscheelite : Variété cuprifère de scheelite, initialement décrite à La Paz, Mun. de La Paz, Basse Californie, Mexique[12].
seyrigite (Lacroix 1940) : Variété riche en molybdène de scheelite décrite par le minéralogiste français Alfred Lacroix, à Madagascar et nommée en l'honneur du directeur de la mine où elle fut trouvée, M. Seyrig[13].
↑(en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, , 251 p. (ISBN0-8031-2066-4, lire en ligne), p. 71
↑The Handbook of Mineralogy Volume IV, 2000 Mineralogical Society of America by Kenneth W. Bladh, Richard A. Bideaux, Elizabeth Anthony-Morton and Barbara G. Nichols
↑René Just HaüyTraité de minéralogie, Volume 4 p. 377 1803
↑Lindgren, W, Ore Deposits of the Western States,, , p. 518 , 535
↑Tungsten mineralization in the United States p.79 1946
↑(en) Charles Palache, Harry Berman et Clifford Frondel, The System of Mineralogy of James Dwight Dana and Edward Salisbury Dana, Yale University 1837–1892, vol. II : Halides, Nitrates, Borates, Carbonates, Sulfates, Phosphates, Arsenates, Tungstates, Molybdates, etc., New York (NY), John Wiley & Sons, , 7e éd., 1124 p., p. 1074
↑René Just HaüyTraité de minéralogie, Volume 4 p. 372 1803
↑Lacroix, A.(1941): Les gisements de phlogopite de Madagascar et les pyroxenites qui les renferment. Annales Géologiques du Service des Mines, Madagascar. Fascicule XI, 119pp
(fr) Derré C. (1979), Le gisement de scheelite de Salau (Ariège, France) Chron. Recherche Minière, BRGM, FRA (1979), no 450 ; p. 19-27, 5 ill., Chronique Recherche Minière 449, mai/