Fils de Jean-Nicolas Monchablon, instituteur, mais aussi artiste peintre amateur, et de Victoire François, Alphonse Monchablon apprend la lithographie à Mirecourt. Il entre en 1856 à l'École des beaux-arts de Paris, où il sera l'élève de Sébastien Cornu et de Charles Gleyre. Il obtient le deuxième prix de Rome en 1862, puis le premier prix en 1863 pour Joseph reconnu par ses frères, et débute au Salon de 1866. Il mène ensuite une brillante carrière avec de nombreuses reconnaissances officielles (médailles en 1869, 1874, et 1889 à l'Exposition universelle de Paris)[2].
Il s'est consacré essentiellement au portrait et à de grandes fresques à thème religieux, dans un style académique. Une partie de son œuvre s'inscrit dans le courant religieux et nationaliste de la Lorraine amputée par l'Annexion de 1870.
Le Sacrifice de l’Armée de terre et de la Marine pendant la guerre de 1870, deux toiles, l'une consacrée à l'Armée de terre, l'autre à la Marine, Domrémy-la-Pucelle, crypte de la basilique du Bois-Chenu[7].
↑Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN2700030346), p. 742.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Un musée en forêt de Vôge, Association Saône Lorraine, non daté, [1986 ?]
Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN2700030346), p. 742.
Jean-François Michel, « Xavier-Alphonse Monchablon », in: Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célèbres. Dictionnaire biographique illustré, Vagney, Éditions Gérard Louis, 1990, p. 260 (ISBN2-907016-09-1) (en ligne).
Nécrologie d'Alphonse Monchablon, Bulletin des sociétés artistiques de l'Est, 1907, pp. 34-35 (en ligne).