AmateurUn amateur est une personne qui se livre à une activité en dehors de son cadre professionnel, généralement sans rémunération, et dont la motivation ressort essentiellement de la passion. Cette activité peut être artistique (peinture, photographie, musique, etc.), sportive (cyclisme, football, rugby, etc.), jardinage, etc. Répondant en partie à des prescriptions et des désirs mimétiques, les pratiques amateurs supposent également un engagement personnel que ne considère pas toujours une sociologie déterministe[1]. Amateur et professionnelL'amateur est souvent connoté péjorativement, soit par l'implication d'un manque de compétences, notamment en sport, soit par la moindre consécration symbolique accordée à une pratique désintéressée[2]. La notion sert ainsi parfois plus à dévaloriser un acteur qu'à décrire un comportement, ce qui affaiblit sa légitimité théorique[3]. Le terme de dilettante est parfois employé avec la même connotation négative.
Dans le sportNéanmoins, la préférence des professionnels aux amateurs ne s'avère pas systématique. Ainsi, les Jeux olympiques ont été de 1894 à 1981 réservés officiellement aux sportifs amateurs[4]. C'est ainsi que Jim Thorpe, vainqueur aux Jeux olympiques de 1912, perd ses médailles pour avoir été payé dans des épreuves de baseball auparavant. C'est en 1981 que le CIO, sous l'égide de son président Juan Antonio Samaranch, autorise les sportifs professionnels à participer aux JO, autorisation étendue aux boxeurs pour les Jeux de 2016 à Rio de Janeiro. Accès à la reconnaissanceLes amateurs jouent parfois un rôle essentiel dans l'avancée de leur domaine de prédilection, tel que le logiciel libre, la musique libre, l'astronomie, plusieurs sciences naturelles comme l'ornithologie ou l'entomologie. Le web participatif facilite et explique le plus grand pouvoir d'impact des profanes dans l'élaboration du savoir, la production artistique ou l'engagement politique[5]. Notes et références
Liens externes
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