Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Antonne-et-Trigonant est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Oxfordien : alternance de deux faciès calcaires gris ou beige cryptocristallins à rares trocholines et calcaire beige granulaire à gravelles, oolithes et trocholines à ciment cristallin
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 89 m[5] au sud-ouest là où l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et Trélissac, et 217 m[5] au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille[6].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,23 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,05 km2[3].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face à Arveyres[15],[16]. Elle borde la commune de l'est au sud-ouest sur dix kilomètres et demi.
L'Isle à Laurière, entre Antonne-et-Trigonant (à gauche) et Sarliac-sur-l'Isle (à droite).
L'hôtel-restaurant L'Écluse le long de l'Isle, à Antonne-et-Trigonant, lors des nondations de .
Réseaux hydrographique et routier d'Antonne-et-Trigonant.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 7 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallée de l'Isle, dans sa « zone tampon »[26].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'après l'INPN[29].
le site « forêt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont les deux-tiers du territoire communal au nord, au nord-ouest et à l'ouest, est une zone où s'épanouissent nombre d'orchidées terrestres[30] ;
le site « vallée de l'Isle en amont de Périgueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'à Trélissac au sud-ouest, et notamment à l'est et au sud d'Antonne-et-Trigonant, depuis Laurière jusqu'à Trigonant[31]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta)[32].
Sites remarquables
Le site de Lanmary au nord et au nord-est, sur près de la moitié de la commune, est un site naturel inscrit depuis 1975[33],[34].
Les rochers à cupules de Borie-Belet et le coteau du « Roi des Chauzes », sur près de 50hectares dans une petite zone de la forêt de Lanmary, forment un site naturel classé depuis 1932[35],[36],[37].
Un Cèdre du Liban, haut de 30 m et vieux d'environ 300 ans, se dresse dans le parc du château de Lanmary[38].
Urbanisme
Typologie
Au , Antonne-et-Trigonant est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[39].
Elle est située hors unité urbaine[40]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[40]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (47,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (4,6 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Laurière est un hameau de la commune dont les habitants sont appelés les Lauriérois. Son nom occitan est L'Auriéra (du latin aurus = or)[réf. nécessaire].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[47],[45].
Antonne-et-Trigonant est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 65,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].
Toponymie
Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au XIIIe siècle[54]. Il se réfère à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus[55], soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus[56].
Trigonant : Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dédié à saint Saturnin. Ce nom demeure mystérieux : on peut éventuellement y voir une origine pré-indo-européenne, tr correspondant à une hauteur[55], ou encore latine, tirée de trigonum signifiant triangle[56]. Trigonant pourrait être un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de Trégon, en Bretagne, dérivant de Treb (village) et Cun (hauteur).
En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant[56].
Histoire
La première mention écrite connue de Trigonant se réfère à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au XIIIe siècle sous sa forme Antona[55].
Au XIVe siècle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) étaient deux paroisses distinctes faisant partie de la châtellenie d'Auberoche[57].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan[58].
Lors de la création des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimé en 1801 par la loi du 8 pluviôsean IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachée au canton de Savignac-les-Églises[5].
En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant[5].
Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands[59].
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du château de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou[60].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[63],[64].
Listes des maires
Les communes d'Antonne et de Trigonant étaient indépendantes avant de fusionner en 1823.
Maires de Trigonant
Liste des maires de Trigonant
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793
1823
Guilhem Roux
Maires d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant
Liste des maires successifs d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793
1799
Léonard Bonhomme
Officier public
1800
septembre 1811
Léonard Bonhomme
L'officier public devient le premier maire de la commune d'Antonne
septembre 1811
1826
J.B. de Saint Astier
Maire d'Antonne puis maire d'Antonne et Trigonant à partir de 1823
Démographie d'Antonne, puis d'Antonne-et-Trigonant
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].
En 2022, la commune comptait 1 221 habitants[Note 8], en évolution de −2,94 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le club de football d'Antonne est créé en 1947 sous le nom d'« Escoire » (du nom de la commune voisine)[74]. En 1963 il se nomme « Escoire - Antonne » puis « Antonne - Escoire » en 1967 avec la création d'un terrain de football sur le territoire communal, et « Union sportive Antonne » en 1989[74]. En fusionnant avec le club du Change en 2002, il prend le nom d'« Association sportive Antonne Le Change » (ASSAC)[74].
En 2020, il fusionne avec le Trélissac Football Club, formant le Trélissac Antonne Périgord FC (TAP FC) mais qui garde comme nom d'usage TFC[75].
Avant la fusion, son effectif se montait à 105 licenciés pour cinq équipes engagées dans les différents championnats[74].
Économie
Emploi
En 2021[76], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 568 personnes, soit 45,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (42) a diminué par rapport à 2015 (62) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,5 %.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
86 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2021 à Antonne-et-Trigonant[Note 9],[77].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
86
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
8
9,3 %
(8,4 %)
Construction
16
18,6 %
(13,4 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
22
25,6 %
(28,2 %)
Information et communication
0
0,0 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
3
3,5 %
(3,6 %)
Activités immobilières
2
2,3 %
(6,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
16
18,6 %
(15 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
9
10,5 %
(12,8 %)
Autres activités de services
10
11,6 %
(10,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 86 entreprises implantées à Antonne-et-Trigonant), contre 28,2 % au niveau départemental[78].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui a généré le plus de chiffre d'affaires en 2022 est[79] : SAS Couture, activités des marchands de biens immobiliers (62 k€).
En , un établissement d'accueil de 60 places en Centre d'aide par le travail (CAT) et un centre d'hébergement de 30 places, pour personnes en situation de handicap, ont été inaugurés. En a eu lieu une journée pour l'anniversaire des 50 ans. Les noms ont évolué devenant Établissement et service d'accompagnement par le travail (ESAT) Òsea et le Foyer d'hébergement des Résidences de l'Isle. Ce sont les deux établissements historiques de l'Apei Périgueux[80] (Association de parents et amis de personnes en situation de handicap) qui fédère treize établissements situés en Dordogne avec une capacité d'encadrement de 228 travailleurs à l'année[81].
Sur le territoire communal, en forêt de Lanmary, un établissement de camping Huttopia de près de 200 emplacements (cabanes et tentes) est ouvert depuis 2014[82].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 18 en 2000 puis à 14 en 2010[85] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations (passant de 15 825 à 6 328)[86],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 522 ha en 1988[85] à 284 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 22[85] à 19 ha[Carte 6].
Château de Lanmary, XVe et XVIIIe siècles, aujourd'hui centre de convalescence et de réadaptation fonctionnelle
Maison forte du Pot, XVe siècle, propriété privée
Le château des Bories.
Le pigeonnier des Bories.
Le château de Lanmary.
La maison forte du Pot.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Antoine-Astier Albéric de Saint-Astier (vers 1811-1891), propriétaire du château des Bories, fit don de sa collection de tableaux à la ville de Périgueux[89].
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[84].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN2-84373-342-1), p. 242.