Bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale
Le bataillon des chasseurs à pied de la Garde impériale est une unité d'infanterie française du Second Empire faisant partie de la Garde impériale et supprimé avec le reste de la Garde après la proclamation de la République française, le 28 octobre 1870.. Chefs de corps
Création et différentes dénominations
Historique des garnisons, combats et bataillesLe bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale est créé le [7]. Dans le cadre de la guerre de Crimée, le 10 janvier 1855, quatre compagnies partent pour la Crimée où ils arrivent le 2 février. Elle sont rejointe par quatre autres compagnies qui embarquent à Marseille. Le bataillon à plusieurs combats du siège de Sébastopol. Le 8 septembre 1856, après la bataille de Malakoff le bataillon déplore la mort de son commandant, Alfred de Cornulier-Lucinière, ainsi que de 4 autres officiers tués, 7 blessés, 99 chasseurs tués, 26 disparus et 227 blessés[8]. En 1859, il est engagé dans la campagne d'Italie et embarque à Marseille et débarque à Gênes le 2 mai 1859 d'où il rejoint Alexandrie. De 1860 à 1870, le corps a occupé successivement les garnisons de Paris et de Versailles. Le 12 octobre 1864, six compagnies partent pour Nice pour servir de garde d'honneur auprès du tsar Alexandre II et de la tsarine de Russie. Le 27 mai 1866, l'état major et huit compagnies quittent Versailles pour prendre part aux grandes manœuvres exécutées par toute la garde Impériale au camp de Châlons. Elles rejoignent leur point de départ le 7 septembre et reçoivent des fusils Chassepot en remplacement des anciennes carabines. En 1870, pour la guerre franco-allemande il est rattaché à l'armée du Rhin, Garde impériale commandée par le général Bourbaki, 1re division d'infanterie de la garde sous les ordres du général Deligny, 1re brigade du général Brincourt. Le 28 octobre 1870, après la proclamation de la République française, le bataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale est supprimé comme l'ensemble des unités de la Garde impériale[10]. Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie
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