Bernard Carayon
Bernard Carayon, né le à Paris, est un homme politique français. Député RPR puis UMP du Tarn de 1993 à 1997 et de 2002 à 2012, il est maire de Lavaur (Tarn) depuis 1995 et conseiller régional d'Occitanie depuis 2016. Il est aujourd'hui membre des Républicains. BiographieBernard Carayon est né le à Paris. Il est le fils d'un haut fonctionnaire, inspecteur général de l'administration, juriste et docteur en droit[1]. Il est originaire du lieu-dit La Gaye, sur la commune de Carbes. Son fils, Guilhem Carayon, est président des Jeunes Républicains depuis [2]. Durant ses études à l'université Paris-II, Bernard Carayon est membre du syndicat d'étudiants d'extrême droite Groupe union défense (GUD)[3] et a été notamment le directeur de la revue de ce groupe, nommée Vaincre, et membre du bureau des responsables nationaux en 1977. Il participe à des actions violentes du groupe équipé d'une barre de fer ou d'une batte de base-ball[4],[5]. Il est arrêté le , avec une cinquantaine d'autres militants d’extrême droite, après avoir entrepris une « descente » à l'université Dauphine[5]. Bernard Carayon est titulaire d’un DEA de droit, d'un DEA d'études politiques et d'un DESS défense, géostratégie et dynamiques industrielles de l'université Paris II-Assas. Dans les années 1980, il signe dans Contrepoint, revue officieuse du Club de l'horloge[6]. En 1984, il entre dans le cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris. De à , il est chargé de mission au cabinet du ministre délégué à la Sécurité Robert Pandraud. De 1988 à 1990, il est consultant puis directeur d'Ecofise (filiale de la banque Rothschild[4]), directeur-adjoint du cabinet du président du conseil général des Hauts-de-Seine, Charles Pasqua, de 1990 à 1991, puis conseiller à la présidence du groupe Sodexo de 1991 à 1995. Il préside également la Ligue des contribuables, farouchement hostile à l'impôt. Bernard Carayon est élu député du Tarn pour la première fois aux élections législatives de 1993. Il siège à la commission des Finances et devient rapporteur du budget de l'Industrie, des Postes et Télécommunications. De février à , il est parlementaire chargé d'une mission temporaire (audit des aides publiques aux entreprises) auprès du ministre de l'Industrie, de la Poste et des Télécommunications Franck Borotra et du ministre des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce et de l'Artisanat Jean-Pierre Raffarin. Il est élu en 1995 maire de Lavaur à la tête d'une liste comprenant des soutiens du FN[5]. En 1998 et en 1999, il est délégué national du RPR, chargé de l'industrie. Battu aux élections législatives de 1997 par la socialiste Monique Collange[7], il est à nouveau élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 4e circonscription du Tarn et siège au sein du groupe UMP. Il est réélu en 2007. Il est cofondateur à l'Assemblée nationale du collectif parlementaire « Droite industrielle et ouvrière »[8]. Au second tour des élections législatives de 2012, il perd son mandat de député à 303 voix près, au profit de la socialiste Linda Gourjade[9]. En 2014, il est réélu maire de Lavaur, sa liste l’ayant emporté avec 67,6 % des voix, et devient vice-président de la communauté de communes Tarn Agout, et président du Pays de Cocagne. En 2015, il échoue à se faire désigner tête de liste pour les élections régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le politologue Dominique Reynié lui étant préféré lors d'une primaire locale par 11 voix contre 9[10], mais Nicolas Sarkozy le désigne comme tête de liste départementale pour le Tarn. Le , il est désigné comme président pour le Tarn du Comité d'organisation des primaires pour Les Républicains et secrétaire national pour l'industrie[11]. Candidat lors des élections législatives de 2017, il est battu au second tour par Jean Terlier. Il figure en 23e position sur la liste de l'Union de la droite et du centre pour les élections européennes de 2019. Il est réélu pour la cinquième fois maire de Lavaur en 2020, après que sa liste l’a emporté au premier tour avec 60,1 % des voix. Prises de positionIl fait partie des membres du RPR qui militent depuis les années 1980 pour des alliances avec le Front national[12],[13]. En 1996, il demande au ministre de l'Intérieur de traduire en justice Albert Jacquard, qu'il accuse d'avoir soutenu les sans-papiers de l'église Saint-Bernard[5]. En 2010, alors qu'il est député et proche des Laboratoires Pierre Fabre, et par l'intermédiaire de François Fillon, premier ministre, il force Jean-Louis Borloo, ministre du développement durable, a donner son feu vert pour l'autoroute A69[14], dont l'idée est lancée et défendue par les laboratoires Pierre Fabre. Détail des mandats et fonctions
BibliographieEssais
Rapports au Premier ministre
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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