Le brick-goélette possède sur le grand-mât une très grande voile aurique : brigantine avec ou sans flèche[2]. Il dispose de surfaces de voiles très importantes : le mât de misaine possède un phare carré (jusqu'à 5 voiles)[2], plusieurs focs, et de nombreuses voiles d'étais courent entre les mâts.
En anglais, on le désigne par les termes "hermaphrodite-brig" ou"shooner-brig" ou"brigantine" s.l. (Le terme "brigantine" désigne en Amérique du Nord un brick-goélette alors qu'en Europe, il désigne un brigantin)[4].
Les brick-goélettes disposent des qualités de ces deux navires[1]:
La vitesse (moins toutefois qu'un brick par vent arrière),
La maniabilité surtout par vent latéral, grâce à son grand-mat à voiles auriques et à son équipage réduit par rapport au brick pour un navire équivalent.
Rapides et manœuvrables, ils ont été fortement utilisés vers la fin XVIIIe siècle et au XIXe siècle comme navires négriers, corsaires, forceurs de blocus. Leur évolution à la pêche sera la base des terre-neuviers et l'allongement de leur coque avec l'implantation d'un troisième mât en fera des clippers.
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Comparaison des gréements à deux mâts (grand-mât à l'arrière)
il existe des variantes de gréements voisins des brick-goélettes :
Le senau ("snow " an anglais) est un deux-mâts de commerce ou de guerre, peu fréquent, très proche du brick. Il est gréé en voiles carrées avec un petit mât additionnel dit de tapecul ou "mât de Senau" à l'arrière du grand-mât (qui est dédoublé).