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Histoire
De 1833 à 1848, les cantons des Pieux et de Beaumont avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à trente par département[3].
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de . Le canton des Pieux est conservé et s'agrandit. Il passe de 15 à 29 communes[2].
Économie
Traditionnellement rural, le canton des Pieux a toujours abrité une petite activité industrielle autour du port de Diélette qui a été un port de pêche et de commerce actif entre le XVIIe et le XIXe siècle, notamment avec la carrière de granite de Flamanville et des îles Anglo-Normandes, ainsi que la mine sous-marine de fer, exploitée entre 1856 et 1951, et fermée en 1962.
Le canton connaît une très importante croissance démographique et économique avec la construction de la centrale nucléaire de Flamanville ouverte en 1985. Cette croissance devrait se poursuivre avec le chantier de l'EPR (réacteur de nouvelle génération) sur le même site de Flamanville[4].
Fort de la manne financière de cette industrie (EDF emploie aujourd'hui 670 agents et verse 13 millions d'euros à la communauté de communes des Pieux et à Flamanville), les communes s'unissent rapidement autour d'un district. Ces fonds ont permis d'importants travaux et la mise en place d'équipements tels que l'école de musique des Pieux, une piscine, une réfection du centre-ville du chef-lieu. Ceux-ci ne se sont pas faits sans erreurs, tels l'échec de la construction de serres ou la restructuration du port Diélette, littéralement défiguré par l'édification d'un port de plaisance de surcroît difficile d'accès. Le canton s'appuie également sur le tourisme à travers le port de plaisance de Diélette et ses relations avec les îles Anglo-Normandes, mais aussi avec les sports nautiques (char à voile, surf...) le long des plages formant l'anse de Sciotot. Le chef-lieu, Les Pieux, est un centre attractif important, principalement en raison de sa place géographique centrale au sein du canton, mais aussi grâce à sa situation de pôle commerçant particulièrement animé, principalement le vendredi, jour de marché[5].
Représentation
Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
Le canton des Pieux avait deux conseillers d'arrondissement.
Aux élections cantonales de mars 2001, François Rousseau (divers gauche) bat le conseil sortant Jean-Michel Gras (RPR) avec 55,73 % des suffrages. Il est réélu en 2008 avec 68,77 % des voix
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Frédérique Boury et François Rousseau (DVG, 36,55 %) et Stéphane Pinabel et Odile Thominet (UDI, 28,13 %). Le taux de participation est de 49 % (8 150 votants sur 16 633 inscrits)[11] contre 50,67 % au niveau départemental[12] et 50,17 % au niveau national[13].
Au second tour, Frédérique Boury et François Rousseau (DVG) sont élus avec 55,25 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 45,66 % (3 817 voix pour 7 593 votants et 16 631 inscrits)[14].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[15]. Dans le canton des Pieux, ce taux de participation est de 31,21 % (5 433 votants sur 17 408 inscrits)[16] contre 32,67 % au niveau départemental[17]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Frédérique Boury et Benoît Fidelin (DVG, 45,21 %) et Sophie Caublot et Jacques Lepetit (Divers, 35,39 %)[16].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[18], 32,63 % dans le département[17] et 31,08 % dans le canton des Pieux[16]. Frédérique Boury et Benoît Fidelin (DVG) sont élus avec 58,71 % des suffrages exprimés (2 942 voix pour 5 412 votants et 17 412 inscrits)[16],[19],[20].
Contrairement à beaucoup d'autres cantons, le canton des Pieux n'incluait aucune commune supprimée depuis la création des communes sous la Révolution[21].
Composition après 2015
Le canton des Pieux comprenait vingt-neuf communes entières à sa création[2].
À la suite de la création le de la commune nouvelle Port-Bail-sur-Mer dont les communes de Portbail et Saint-Lô-d'Ourville deviennent déléguées et au décret du la rattachant entièrement au canton des Pieux[1], le nombre de communes entières passe à 28.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[24].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[10].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.