La commune de Chalonvillars est la plus dans l'est du département de la Haute-Saône.
Le canal de la Haute-Saône, construit entre 1882 et mis en service en 1926 traverse le territoire communal en particulier au travers d'un tunnel long de 640 mètres. L'écluse, située à proximité du pont sur la route d'Evette-Salbert est encore en parfait état. La maison de l'éclusier est restée en grande partie dans son état d'origine.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 321 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dorans », sur la commune de Dorans à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Châlonvillars est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (42,8 %), forêts (33 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (10,8 %), terres arables (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Les marchands de bestiaux de Châlonvillars étaient réputés sous le règne de Louis XIV.
Châlonvillars a été la base de départ de l'ultime opération de la dernière étape de la libération de Belfort durant la Seconde Guerre mondiale.
En 2022, la commune comptait 1 253 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Châlonvillars). Les autres « recensements » sont des estimations.
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Lieux et monuments
L'église Sainte-Radegonde.
L'église.
Le lavoir, construit en 1843 (rue Principale).
Le lavoir.
Le monument aux morts (rue Principale).
La croix des Femmes (forêt).
La source de la Baraque (forêt).
L'ancien pont qui franchissait le canal de Haute-Saône au bas de la forêt, récemment remplacé par une passerelle moderne du fait de la dangerosité de l'ancien pont délabré.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belfort comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
↑Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )