Domma Petro en 1040 ; Dompna Petra en 1275 ; Dampna Petra à la fin du XIVe siècle ; Dompierre in nemoribus au XVe siècle ; Dampierre-oultre-les-Bois en 1447 ; Dampierre-outre-les-Bois en 1663, 1688, 1725, 1762, 1770 ; Dampierre-les-Bois depuis la fin du XVIIIe siècle . En patois : Dampire[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 205 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier-L'eveque_sapc », sur la commune de Saint-Dizier-l'Évêque à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Dampierre-les-Bois est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucourt, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (50 %), zones urbanisées (26,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), terres arables (9,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Dampierre-les-Bois appartenait au comté de Montbéliard qui fut rattaché à la France en 1793.
Fesche-Moulin, village dépendant de la seigneurie de Bélieu (Mandeure) et situé entre Fêche-l'Église, Fesche-Badevel et Fesches-le-Châtel (probablement au lieu-dit "Parc d'activités du moulin"), est un fief de la principauté de Montbéliard racheté en 1424 par la comtesse Henriette d'Orbe sur Jean, comte de Thierstein pour 3 440 florins d'or. La maison de Cusance y possède quelques redevances féodales attestées par deux titres de 1294 et de 1335. Fesche-Moulin disparait vers 1412 lors des guerres entre Catherine de Bourgogne, fille de Jean Ier de Bourgogne, et les Bâlois. Ceux-ci envahirent le Sundgau et incendièrent plusieurs villages[16].
Magny, qui signifie "habitation, famille", était un hameau proche des territoires de Dampierre-les-Bois et de Fesche-Moulin. La première mention date de 1335 où il est cité comme dépendant d'un fief tenu par le seigneur de Cusance sous la suzeraineté du comte de Montbéliard. Le hameau devait disparaitre avant 1460 lors du litige entre Dampierre-les-Bois et Fesches-le-Châtel[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 1 577 habitants[Note 3], en évolution de −4,94 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Coupé : au 1er parti au I d'or à trois demi-ramures de sables posées en fasce et rangées en pal, au II de gueules à deux bars d'or adossés en pal, au 2e d'azur à la forêt isolée et terrassée de sinople* accompagnée en pointe d'une roue à aubes d'argent brochant sur des ondes du même mouvant de la pointe.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sinople sur azur. Adopté par la municipalité.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )