En 1836, il confie à un ami au sujet de l'acquisition de son tableau L'Ensevelissement de la Vierge : « J'aimerais bien qu'elle décore la cathédrale de Beauvais, où j'ai été baptisé et fait ma première communion. Ce sont des idées qui feraient bien rire des gens, mais ce ne sont pas moins mes idées »[3]. Le roi Charles X acheta le tableau et l'attribua à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes.
↑Son successeur sera Louis Hersent en 1825 (cf. Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, pp. 95-101).
↑Pierre Curie, « Les peintures de la cathédrale Saint-Pierre de Nantes », In Situ, mis en ligne le , consulté le (en ligne).
Pierre-Nicolas Danjou, « Notice sur Charles-Auguste Van den Berghe… », in Mémoires de la Société académique d’archéologie, sciences et arts du département de l’Oise, 1854, pp. 358-360.
Prosper Gaborit, Histoire de la cathédrale de Nantes, Nantes, Impr. Bourgeois, 1888, p. 75.
Jules Furet, Dominique Caillé, « Les cathédrales de Nantes », Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, 1905, p. 230.
Georges Durville, Études sur le vieux Nantes d’après les documents originaux, Nantes, L. Durance, 1900-1915, p. 137.
Jean-Baptiste Russon, Dominique Duret, La cathédrale de Nantes, Savenay, Impr. Roumegoux et Cie, 1933, p. 108.
Pierre-Marie Auzas, « Les œuvres d’art du diocèse de Nantes », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. XLIX, 1969, p. 15-37, p. 31.
Bruno Foucart, Le renouveau de la peinture religieuse en France (1800-1860), Paris, Arthena, 1987, p. 402.