Bruno Foucart, né à Cambrai le et mort à Courbevoie le , est un historien de l’art et universitaire français. Par ses publications, son enseignement et ses diverses responsabilités, il est une figure essentielle des recherches sur l’art et l’architecture du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle.
Biographie
Carrière universitaire
Né à Cambrai le 4 août 1938[1], Bruno Foucart grandit à Dijon où son père, Jacques Foucart-Borville, est nommé magistrat. Après des études au lycée Carnot, il intègre l’École normale supérieure de Paris en 1959[2]. Une fois accompli son service militaire en Algérie[3], il obtient l’agrégation de lettres classiques en 1963, puis entre au CNRS en 1965, où il travaille à l’Inventaire général[1].
Il s’oriente alors vers des études d’histoire de l’art à l’université de la Sorbonne. Inscrit en doctorat sous la direction de René Jullian puis, après la retraite de ce dernier, sous celle d’Yves Bottineau, il soutient sa thèse sur « Le renouveau de la peinture religieuse en France (1800-1860) » en 1980[1]. Publiée en 1987 chez Arthena, cette étude est alors à contre-courant des opinions et des goûts de l’époque[4] : mettant en lumière l’œuvre des disciples d’Ingres, elle constitue le premier volet de sa réhabilitation du xixe siècle mal aimé.
Assistant à la Sorbonne durant son doctorat, il enseigne ensuite aux universités de Bourgogne, Paris-Nanterre et Sorbonne Université (1983-2006) ainsi qu’à l’École nationale supérieure des beaux-arts et à l’École de Chaillot. Ce long magistère, durant lequel il dirige quelque cent cinquante thèses[5] et de très nombreux masters, lui permet de former plusieurs générations d’historiens de l’art et de conservateurs, qui reconnaissent aujourd’hui bien volontiers leur dette à son égard[n 1].
Responsabilités politiques et administratives
Dans les cabinets ministériels
Parallèlement à ses activités de chercheur et d’enseignant, Bruno Foucart a des responsabilités dans divers cabinets ministériels. Il fait ainsi partie, de juillet 1972 à mars 1973, de l’équipe de Xavier Deniau, secrétaire d’État chargé des Départements et des Territoires d’outre-mer, avant de rejoindre, de février à avril 1974, le cabinet d’Alain Peyrefitte, ministre des Affaires culturelles, puis, de juin 1974 à août 1976, celui de son successeur Michel Guy, secrétaire d’État à la Culture de Valéry Giscard d’Estaing, en tant que conseiller technique en charge de l'architecture et du patrimoine[6]. Il prend part à l'inscription de la gare d’Orsay à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 8 mars 1973[7] – ce qui permettra au bâtiment de devenir le musée du même nom –, ainsi qu’à la transformation de l’hôtel Salé en musée Picasso en 1974–1975[1]. Comme l’écrit Jean-Jacques Aillagon, il aura « marqué l’histoire du ministère de la Culture et l’histoire des politiques en faveur du patrimoine de façon éclatante et déterminante, comme peu de conseillers auront pu le faire au sein d’un cabinet, en si peu de temps »[8].
Organismes et sociétés savantes
Parrainé par André Chastel et Jacques Thuillier, Bruno Foucart devient membre de la Société de l’histoire de l’art français en 1969, avant d'en devenir le secrétaire général de 1977 à 2004[9]. Y faisant entrer un grand nombre de nouveaux adhérents issus de l'université comme du monde des musées, il contribue à élargir le champ d’étude de la SHAF à la seconde moitié du xixe siècle et même au xxe siècle. Sur un temps encore plus long, de 1973 à sa mort, il est également le secrétaire général de l’Institut Napoléon[10].
Des années 1990 aux années 2000, il est directeur de l’UFR d’Art et Archéologie de Sorbonne Université[11], période durant laquelle il favorise l’essor du département des arts décoratifs, et directeur du CRHAAM (Centre de recherche sur l’histoire de l’art et l’architecture moderne), devenu depuis 2004 le Centre André-Chastel. Enfin, en 2006, il est nommé président du Comité du patrimoine cultuel au ministère de la Culture[12].
Donations aux musées
En 2021, trois ans après sa mort, son frère Jacques Foucart et l'épouse de celui-ci, Élisabeth Foucart-Walter, donnent à plusieurs musées français des œuvres qu'il avait collectionnées de son vivant. C'est ainsi que le musée d'Orsay – dont la Société des amis avait été administrée par Bruno Foucart – hérite de quatre dessins, un pastel (Bonaparte d'Henri de Groux) et deux huiles[13]. Six autres établissements bénéficient de ces dons : le musée des beaux-arts de Caen, le musée des Avelines de Saint-Cloud (Le Zouave trappiste d'Horace Vernet), le musée Ingres-Bourdelle de Montauban, le musée d'art et d'archéologie de Senlis, le musée des beaux-arts de Rennes et le Petit Palais de Paris[14],[15].
Axes de recherche
Avant même sa thèse sur la peinture religieuse, Bruno Foucart publie en 1974 l’article « Comment peut-on aimer une église du xixe siècle ? Ou de la réhabilitation du pastiche », texte pionnier et fondateur qui lance les recherches sur l’art religieux du xixe siècle.
Très attaché à cette période, il joue également un rôle décisif dans la protection de son patrimoine architectural – qu’il soit sacré, civil ou industriel –, notamment en faisant inscrire ou classer plusieurs monuments au titre des Monuments historiques, et réhabilite avec éclat l’œuvre de l’architecte-restaurateur Eugène Viollet-le-Duc à l’occasion de l’exposition monographique au Grand Palais en 1980.
Se voyant confier, à partir de 1968, la direction scientifique de la bibliothèque Marmottan à Boulogne, il profite de ses nouvelles responsabilités pour organiser de nombreuses expositions sur Napoléon et l’Empire[16], mais aussi – preuve de l’éclectisme de ses goûts (notion qui lui était chère[n 2]) – pour développer l’intérêt du public pour l’architecture Art déco, très représentée dans la ville. Élu conseiller municipal de Boulogne, chargé de la culture, il joue également un rôle très important dans la création du musée des Années Trente[16] et défend avec vigueur le patrimoine de la première moitié du xxe siècle.
Publications
Si sa thèse devient un livre en 1987, Bruno Foucart publie finalement peu d’ouvrages (voir la liste ci-dessous). En revanche, il est l’auteur d’un très grand nombre d’articles, essais et préfaces puisque sa bibliographie totalise quelque 400 entrées à la fin de sa vie[n 3]. Il écrit également régulièrement pour la presse, d’abord pour LeQuotidien de Paris (1981–1985), puis pour Beaux-Arts Magazine, Connaissance des arts et enfin Le Figaro littéraire[1].
France. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Répertoire des inventaires. 10, Limousin : Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, [bibliographie arrêtée au 1er janvier 1967] : [par Bruno Foucart ; avec la collaboration de Ghislaine Lecomte et Catherine Prouvé], Paris, Imprimerie nationale, , XV-36 p. (BNF36648302)
Bruno Foucart, G. Courbet, Paris, Flammarion, coll. « Les maîtres de la peinture moderne », , 96 p. (BNF34592962)
Bruno Foucart, Charles Offrey, François Robichon et Claude Villers, Normandie : l'épopée du « Géant des mers », Paris, Herscher, , 207 p. (ISBN2-7335-0086-4, BNF34841083)
Claude Mollard, Bruno Foucart et Marcelin Pleynet, Jeanclos : le tympan de Saint-Ayoul, La Rochelle & Paris, Maison de la culture & Éd. de la Différence, , 53 p. (BNF34970489)
Bruno Foucart, Le renouveau de la peinture religieuse en France : 1800–1860, Paris, Arthéna, , 443 p. (ISBN2-903239-07-X, BNF34910793)
Bruno Foucart (dir.), Anne-Marie Debelfort, Jean-Marc Cadier et Frédérique Giess, Adrien Dauzats et « Les Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France » du baron Taylor, Paris, Fondation Taylor, , 369 p. (ISBN2-908305-03-8, BNF36641951)
Maurice Culot (dir.) et Bruno Foucart (dir.), Institut français d'architecture, département archives et histoire, Boulogne-Billancourt, ville des temps modernes, Paris, Mardaga, coll. « Collection Villes », , 407 p. (ISBN2-87009-477-9, BNF37613380)
Bruno Foucart, Courbet, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art. Monographie », , 159 p. (ISBN2-08-012267-3, BNF35797349)
Jean-Louis Cohen, Serge Fauchereau, Bruno Foucart et al., Les années 30, Paris, Société française de promotion artistique, coll. « Connaissance des arts. Numéro hors-série », , 66 p. (BNF36162861)
Yveline Cantarel-Besson, Claire Constans et Bruno Foucart (préf. Pierre Arizzoli-Clémentel), Napoléon : images et histoire, peintures du château de Versailles, 1789–1815, Paris, Réunion des musées nationaux, , 334 p. (ISBN2-7118-4124-3, BNF37639905)
Maurice Culot (dir.) et Bruno Foucart (dir.), Modernes Arcadies : domaines, demeures et jardins inspirés, XIXe et XXe siècles, Bruxelles et Paris, Archives d'architecture moderne et Fondation des Treilles, , 461 p. (ISBN978-2-87143-327-9, BNF45418967)
Préfaces et postfaces
Marie-Madeleine Aubrun (préf. Bruno Foucart), Léon Benouville : 1821-1859 : catalogue raisonné de l'œuvre, Paris, Association des amis de Léon Benouville, , 421 p. (BNF34667917)
Martine Kahana (préf. Bruno Foucart), L'Opéra de Paris, Paris, Centre national de la photographie, , 144 p. (ISBN2-86754-021-6, BNF43070085)
Jean-Claude Lesage (préf. Bruno Foucart), Peintres des côtes du Pas-de-Calais de Turner à Dubuffet, Etaples-sur-mer, AMME, Amis du musée de la marine d'Etaples-sur-Mer, , 151 p. (ISBN2-904959-07-6, BNF35287501)
Juan Plazaola (préf. Pierre Dux et Bruno Foucart), Le baron Taylor : portrait d'un homme d'avenir, Paris, Fondation Taylor, , 527 p. (ISBN2-908305-00-3, BNF35052046)
Jean-Baptiste Minnaert (préf. Bruno Foucart, photogr. Dominique Delaunay), Pierre Barbe, architectures, Liège, Mardaga, coll. « Collection Architectes », , 327 p. (ISBN2-87009-437-X, BNF37665123)
Jacques Sirat et Françoise Siriex (préf. Bruno Foucart), Tapis français du XXe siècle : de l'Art nouveau aux créations contemporaines, Paris, les Éd. de l'Amateur, , 237 p. (ISBN2-85917-156-8, BNF37171117)
Richard Klein (préf. Bruno Foucart, photogr. Dominique Delaunay), Le Touquet Paris-Plage : la côte d'Opale des années trente, Paris, Institut français d'architecture : Norma, , 166 p. (ISBN2-909283-12-7, BNF36150454)
François Marius Granet et Isabelle Néto (édité par) (préf. Bruno Foucart), Granet et son entourage : correspondance, Nogent-le-Roi, Librairie des Arts et métiers, , XXIX-417 p. (ISBN2-85497-051-9, BNF36687127)
Dominique Dussol (préf. Bruno Foucart), Art et bourgeoisie : la Société des amis des arts de Bordeaux, 1851–1939, Bordeaux, le Festin : Atelier du CERCAM, , 287 p. (ISBN2-909423-28-X, BNF36963496)
Antoine Le Bas (préf. Bruno Foucart, photogr. Philippe Ayrault), Boulogne-Billancourt, 1800–2000 : ville d'art et d'essai, Hauts-de-Seine / Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris et Boulogne-Billancourt, Association pour le patrimoine de l'Île-de-France et Ville de Boulogne-Billancourt, , 114 p. (ISBN2-905913-21-5, BNF36700076)
Rosa Bonheur : [exposition, Bordeaux, Musée des beaux-arts, 24 mai – 31 août 1997, Barbizon, Musée de l'École de Barbizon, 19 septembre – 18 novembre 1997, New York, Dahesh museum, 16 décembre 1997 – 21 février 1998], Bordeaux, Musée des beaux-arts de Bordeaux et William Blake and co, , 191 p.-LXVI (ISBN2-84103-070-9, BNF36996747)
Susan Day (préf. Bruno Foucart), Jean-Charles Moreux : architecte-décorateur-paysagiste, Paris, Norma éd., , 375 p. (ISBN2-909283-44-5, BNF37087034)
Françoise Bercé (postface Bruno Foucart), Des monuments historiques au patrimoine, du XVIIIe siècle à nos jours ou Les égarements du cœur et de l'esprit, Paris, Flammarion, , 225 p. (ISBN2-08-012803-5, BNF37112638)
Le marin ivre : Arie van de Giessen, 1896–1950 (préf. Bruno Foucart), Bruxelles, A.A.M., (ISBN2-87143-141-8, BNF39976721)
Bernard Jacqué (préf. Bruno Foucart), Brésil panoramique, papiers peints du XIXe siècle : [exposition, Bibliothèque Marmottan, 16 novembre 2005 au 28 janvier 2006] / organisée par la ville de Boulogne-Billancourt et l'Académie des beaux-arts], Saint-Rémy-en-l'Eau, M. Hayot, , 85 p. (ISBN2-903824-51-7, BNF40087362)
Pierre Sérié (préf. Bruno Foucart, Peter Cooke), La peinture d'histoire en France, 1860–1900 : la lyre ou le poignard, Paris, Arthena, Association pour la diffusion de l'art, , 590 p. (ISBN978-2-903239-52-7, BNF43829079)
Articles
Bruno Foucart, « Les Salons sous le Consulat et les diverses représentations de Bonaparte », Revue de l'Institut Napoléon, no 111, , p. 113-119
Bruno Foucart, « Victor Mottez et les fresques du salon Bertin », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1969, p. 153-173
Véronique Noël-Bouton et Bruno Foucart, « Les projets d'église pour Napoléonville (1802–1809) de Guy de Chabrol à Guy de Gisors », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, , p. 235-252
Bruno Foucart, « Questel et la bibliothèque-musée de Grenoble (1862-1872) », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1975, p. 281-301
Bruno Foucart et Didier Rykner, « L'Ange et l'Enfant, iconographique d'un thème romantique sous l'inspiration de Jean Reboul », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 2004, p. 257-282
Bruno Foucart, Deux siècles précurseurs, vol. I, Paris, Norma éd., , 764 p.
Catalogues d'exposition
Gustave Vuillemot (dir.) (préf. Bruno Foucart), Centenaire d'André Suréda, peintre et graveur (1872–1930) : exposition temporaire, mai – octobre 1972, Autun, Musée Rolin, , 28 p. (BNF35401274)
Elisabeth Walter, Bruno Foucart et Brian Brace Taylor, 20 ans d'architecture à Boulogne-Billancourt, 1920–1940 : [exposition], Institut de France, Académie des beaux-arts, bibliothèque Marmottan, [Boulogne-Billancourt, 22 mai – 23 juin 1973], Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, , 47 p. (BNF35200792)
Véronique Noël-Bouton (préf. Bruno Foucart), Amaury-Duval : 1808–1885 : exposition, 2 mai – 3 juin 1974, ville de Montrouge / [publié par la] Ville de Montrouge, Montrouge, la Ville, , 73-[29] (BNF35354367)
Bibliothèque Marmottan (préf. Bruno Foucart), Napoléon : caricatures et dessins humoristiques de 1800 à nos jours : exposition, du 17 octobre au 16 novembre 1975, Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, , XX-98 p. (BNF34551374)
Bruno Foucart, Alice Fleury et Claude Blondat, Le sculpteur Max Blondat : 1872–1925, du modern style à l'art déco, Beauvais, musée départemental de l'Oise, , 40 p. (BNF34625661)
François Robichon et Bruno Foucart, Job : Napoléon mis en images, Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, , XIX-23 p. (BNF34655283)
Bruno Foucart et Francette Woimant, Louttre.B : l'œuvre gravé, 1960–1983, Paris, F. Hazan, , 131 p. (BNF38965492)
Bruno Foucart et Jean-Marc Chouvel, Francis Brun : [exposition, Casa de Velázquez, Madrid, 28 mai – 21 juin 1992], Madrid, Casa de Velázquez, , 15 p. (BNF39977864)
Jean-François de Canchy et Jean-Christophe Gourvennec (préf. Bruno Foucart), Henri Gervex,1852–1929 : [exposition, Bordeaux, Galerie des Beaux-Arts, 11 mai – 30 août 1992 ; Paris, Musée Carnavalet, 1er février – 2 mai 1993 ; Nice, Musée des Beaux-Arts, 27 mai – 29 août 1993], Paris, Paris-Musées, , 255 p. (ISBN2-87900-075-0, BNF35513030)
Bruno Foucart et Jean-Louis Gaillemin, Les décorateurs des années 40, Paris, Norma éd., , 302 p. (ISBN2-909283-43-7, BNF37030166)
Publ. à l'occasion d'une exposition organisée par la Ville de Boulogne-Billancourt au Centre culturel, du 17 novembre 1998 au 16 janvier 1999
Bruno Foucart, Rosalind Pepall, Colombe Samoyault-Verlet et al., Ruhlmann, un génie de l'art déco, Boulogne-Billancourt, Paris et Montréal (Québec) :, Musée des années 30, Somogy et Musée des beaux-arts de Montréal, , 323 p. (ISBN2-85056-491-5, BNF41007199)
Publ. à l'occasion de l'exposition présentée au Musée départemental de l'Oise, Beauvais, du 24 avril au 23 juin 2002, au Musée Sainte-Croix, Poitiers, du 28 juin au 1er septembre 2002, à La Piscine-Musée d'art et d'industrie André Diligent, Roubaix, du 4 octobre au 8 décembre 2002, au Musée du Donjon, Niort, du 20 décembre 2002 au 20 février 2003, au Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt, mai – juin 2003
Marie-Paule Vial, Bruno Foucart et Claude-Jeanne Bonnici, Paul Guigou, 1834–1871 : [exposition], Marseille, Musée des beaux-arts, 29 octobre 2004 – 26 février 2005, Paris, Musée Marmottan-Monet, 15 mars – 26 juin 2005, Marseille et Paris, J. Laffitte, musée des beaux-arts de Marseille et musée Marmottan-Monet, , 214 p. (ISBN2-86276-415-9, BNF39267162)
Pierre Rosenberg, Emmanuel Bréon, Bruno Foucart et al., Augustin Rouart : le réalisme magique : [exposition, Boulogne-Billancourt, Musée des années 30, 19 janvier – 5 mars 2006], Paris et Boulogne-Billancourt, Somogy et musée des années 30, , 159 p. (ISBN2-85056-951-8, BNF40196671)
Bruno Foucart, Jean-Michel Bacquet et son « traiter » du paysage : observation, interprétation, récréation, Flayosc, [J.-M. Bacquet], , 13 p.-VIII (ISBN2-9523747-0-8, BNF39956480)
Publ. à l'occasion de l'exposition « Paysages », Cambrai, Maison Falleur, 10 mars – 24 avril 2005 et Prieuré d'Airaines, Somme, 14 mai – 18 septembre 2005
Bruno Foucart, Mathieu Pinette et Marie-Christine Boucher, Puvis de Chavannes : une voie singulière au siècle de l'impressionnisme : exposition au musée de Picardie, Amiens, du 5 novembre 2005 au 12 mars 2006, Amiens, musée de Picardie, , 304 p. (ISBN2-908095-35-1, BNF40115264)
Patrick Le Nouëne, Caroline Chaine, Nicolas Coutant, Bruno Foucart et al., Lancelot-Théodore Turpin de Crissé, peintre et collectionneur : Paris, 1782-1859 : [exposition, Angers, Musée des beaux-arts, 16 décembre 2006-15 avril 2007, Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Marmottan, 10 mai-30 juin 2007], Angers et Paris, musée des beaux-arts d'Angers et Somogy, , 316 p. (ISBN2-7572-0044-5, BNF40966692)
Bruno Foucart, Jean-Christophe Castelain, Marion Lagrange, Dominique Dussol et al., Alfred Roll, 1846–1919 : le naturalisme en question : [exposition, Bordeaux, Musée des beaux-arts, 6 décembre 2007 – 6 avril 2008], Paris et Bordeaux, Somogy et musée des beaux-arts de Bordeaux, , 191 p. (ISBN978-2-7572-0159-6, BNF41182652)
Françoise Siriex, Bruno Foucart, Yves Badetz et al., Leleu : 50 ans de mobilier et de décoration, 1920–1970 : [exposition, Roubaix, La Piscine, 15 juin – 16 septembre 2007, Boulogne-Billancourt, Musée des années 30, 25 septembre 2007 – 6 janvier 2008], Paris, Somogy, 199 p. (ISBN978-2-75720-101-5, BNF41078571)
Bruno Foucart, Antoinette Le Normand-Romain, Paul-Louis Rinuy et al., Carlo Sarrabezolles, 1888-1971 [Texte imprimé] : de l'esquisse au colossal : [exposition, Roubaix, La Piscine-Musée d'art et d'industrie André Diligent, 21 juin – 20 septembre 2008, Reims, Musée des beaux-arts, 16 octobre 2008 – 25 janvier 2009, Paris, 15 square de Vergennes, 10 février – 30 mai 2009, Mont-de-Marsan, Musée Despiau-Wlérick, 26 juin – 20 septembre 2009 et Chambéry, Musée savoisien, automne 2009 – hiver 2010] / [organisée par les villes de Roubaix, Reims, Mont-de-Marsan et Chambéry], [Montreuil], Gourcuff Gradenigo, , 192 p. (ISBN978-2-35340-044-7, BNF41477003)
Pierre Rosenberg, Bruno Foucart, Dominique Dussol et al., Collection particulière, le goût d'un amateur bordelais : [exposition], Musée des beaux-arts de Bordeaux, 12 décembre 2008 – 3 mai 2009 et 16 mai – 11 octobre 2009 / [organisée par le Musée des arts décoratifs et le Musée des beaux-arts de Bordeaux], Bordeaux, le Festin, , 173 p. (ISBN978-2-915262-92-6, BNF41462602)
Bruno Foucart, François Legrand, Véronique Alemany et al. (préf. Alain Gest), Albert Maignan, peintre et décorateur du Paris fin de siècle : [exposition, Paris, Fondation Taylor, 11 mars-16 juillet 2016] / [organisée en partenariat avec le Musée de Picardie], Paris, Norma éd., , 175 p. (ISBN978-2-9155-4284-4, BNF45033458)
Commissariat d'expositions
« 20 ans d’architecture à Boulogne-Billancourt, 1920–1940 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 22 mai – 23 juin 1973
« Amaury-Duval, 1808–1885 », Montrouge, 19e salon, 2 mai – 3 juin 1974
« Le sculpteur Max Blondat, 1872–1925, du modern style à l'art déco », Beauvais, musée départemental de l'Oise, 1979
« Job, Napoléon mis en images », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 8 octobre – 15 novembre 1980
« La tradition et l'innovation dans l'art français par les peintres des salons », Fukuoka, musée municipal, 17 mars – 25 mai 1989
« Raffet, 1804–1860 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 24 mars – 10 juillet 1999[18]
« Un peintre de l’épopée napoléonienne : le colonel Langlois, 1789–1870 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan 11 octobre 2000 – 24 février 2001[19]
« Camille de Tournon, le préfet de la Rome napoléonienne, 1809–1814 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 3 octobre 2001 – 26 janvier 2002[20]
« Scènes d’intérieur, aquarelles des collections Mario Praz et Chigi », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 20 novembre 2002 – 15 février 2003[21],[22]
« Tapis d’Empire, maquettes de la collection Marmottan », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 23 octobre 2003 – 31 janvier 2004[n 4],[23]
« Les clémences de Napoléon, l’image au service du mythe », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 6 octobre 2004 – 29 janvier 2005[24]
« Brésil panoramique, papiers peints du xixe siècle », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 16 novembre 2005 – 28 janvier 2006, avec Bernard Jacqué[25]
« Charles Meynier, 1763–1832 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 14 mars – 21 juin 2008[n 5],[26],[27]
« Charlet. Aux origines de la légende napoléonienne, 1792–1845 », Boulogne-Billancourt, bibliothèque Marmottan, 5 mars – 27 juin 2009, avec Nathalie Bocher[n 6],[28],[29]
Décorations
Parmi les décorations françaises, Bruno Foucart est récipiendaire de :
Le 2 mai 2012, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand remet à Bruno Foucart les insignes d’officier de l’ordre de la Légion d’honneur. À cette occasion, il salue comme « décisive » son action en faveur du patrimoine, ajoutant que ses travaux ont permis de révéler « au grand public l’intérêt des hôtels de ville, des palais de justice et des églises d’un siècle jusque-là décrié par les historiens de l’art »[33].
Notes et références
Notes
↑Comme en témoigne unanimement la quarantaine de contributeurs des Mélanges en l’honneur de Bruno Foucart, Paris, Norma éditions, 2008.
↑Voir sa préface « Une histoire d’amour » à son anthologie personnelle publiée dans Deux Siècles précurseurs (Paris, Norma éditions, 2008, p. 13-21). Dans un article de L’Œil de juin 2008, Jean-Christophe Castelain décrit Bruno Foucart comme le laudateur d'un « xixe qui accorde autant d’importance à Delacroix et Manet qu’aux “pompiers” et se libère de la perspective moderniste » (https://www.lejournaldesarts.fr/medias/bruno-foucart-essais-et-melanges-en-lhonneur-90928 ; consulté le 1er février 2013).
↑Voir la bibliographie à la fin de l’anthologie Deux Siècles précurseurs (Paris, Norma éditions, 2008, p. 738-751) qui comptabilise 393 publications à la date de 2008.
↑Cette exposition a également été présentée à Roubaix, à La Piscine-musée d’Art et d’Industrie André Diligent, du 19 mars au 16 mai 2004.
↑Cette exposition a également été présentée à Dijon, au musée Magnin, du 11 juillet au 12 octobre 2008.
↑Cette exposition a également été présenté au musée municipal de La Roche-sur-Yon, du 11 octobre 2008 au 17 janvier 2009.
Références
↑ abcd et eClaude Mignot, « Foucart, Bruno », L'Archicube,
↑Collectif, Mélanges en l'honneur de Bruno Foucart, Paris, Norma éditions, , p. 36
↑« Assemblée générale du 26 mai 2018. Discours de Mme Geneviève Bresc-Bautier, présidente de la Société », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, , p. 211
↑Jacques-Olivier Boudon, « In Memoriam Bruno Foucart », Revue de l'Institut Napoléon, vol. 2018-1, no 216, , p. 95-97
Bruno Foucart, Deux siècles précurseurs, vol. I, Paris, Norma éd., , 764 p.
Barthélémy Jobert (éditeur scientifique), Adrien Goetz et Simon Texier, Histoires d'art, mélanges en l'honneur de Bruno Foucart, vol. II, Paris, Norma éd., , 607 p.