Communauté d'agglomération Hénin-Carvin
La communauté d'agglomération Hénin-Carvin (CAHC) est une intercommunalité française située dans le département du Pas-de-Calais et la région Hauts-de-France. Elle et notamment en charge d'un PCAET[1] et, avec sa voisine la communaupole de Lens-Liévin, du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Lens-Liévin-Hénin-Carvin et concernée par la Trame verte et bleue du bassin minier qui se met en place sous l'égide de la Mission Bassin minier[2]. HistoriqueLe , le district d'Hénin-Carvin est créé par arrêté préfectoral. Il regroupe alors 15 communes (voir #Composition) et est le premier du bassin minier. En 1971, le nombre de communes est réduit à 14 à la suite de la fusion de Beaumont-en-Artois et d'Hénin-Liétard pour former celle d'Hénin-Beaumont. Le , le district se transforme en communauté d'agglomération[3]. Territoire communautaireGéographieLa communauté d'agglomération Hénin-Carvin a une superficie de 11 208 ha[4], soit une densité de 1 115 habitants au kilomètre carré. LocalisationLa communauté d'agglomération Hénin-Carvin se situe dans le Pas-de-Calais, dans la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est entourée par les communautés d'agglomération de Lens-Liévin à l'ouest, du Douaisis, à l'est, et de Lille Métropole Communauté urbaine au nord. Située au cœur du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle se situe à 25 minutes de Lille et d'Arras[5] dans une région qui a été marqué par une urbanisation et une industrialisation très fortes. Elle est la partie la plus dense du bassin minier[6]. Nature et paysagesLes principaux espaces non-bâtis sont pour la majorité des zones agricoles (53 % du territoire). Elles sont placés au nord, à côté de Carvin, au centre sur Hénin-Beaumont, Courrières, Dourges et au sud à Drocourt, Bois-Bernard et Hénin-Beaumont. Le taux de boisement est, comme pour le reste de la région Nord-Pas-de-Calais, très faible (4 % du territoire). Mis à part les espaces naturels avec des boisements ponctuels, le bois de l’Épinoy (Carvin, Libercourt) et le bois de l’Offlarde (Leforest et Libercourt) sont les seuls massifs forestiers de l’agglomération. Sept zones d'espace sont recensées en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I, soit une superficie de 1 777 ha environ, ainsi qu'une zone en Natura 2000 mais ces zones sont très faibles par rapport au reste de la région[7]. Dans le cadre de la déclinaison locale de la trame verte et bleue deux parcours de découverte ont été aménagés, dits « Boucle des Trois cavaliers » et « boucle « D’un parc à l’autre » » (20 km) après un travail de renaturation d'anciens cavaliers (16 000 arbres et arbustes d'essences locales, pour la seconde boucle) de manière à aussi restaurer une fonction de corridor écologique tout en permettant la randonnée pédestre et cycliste[8]. Une troisième boucle communautaire est prévue, qui doit relier ces boucles entre Noyelles-Godault et Courcelles-les-Lens, avec de futures liaisons écopaysagères vers le Parc de la Deûle (et notamment le parc Mosaïc) en s'appuyant sur les berges du Canal de Seclin au nord et la future trame verte de Lens-Liévin au sud[8]. Ce circuit de trame verte et bleue inclut deux Espaces naturels sensibles, le Tour d’Horloge et la Gare d'eau)[8]. Ce territoire fait partie de la « Chaine des terrils » qui, avec un CPIE (CPIE de la chaine des terrils) met en valeur des terrils plus ou moins végétalisés, qui sont à la fois des éléments de la trame verte et bleue, des attraction touristiques, des sites de proximité et de sport nature ou de détente pour un public local (certains étant aménagés avec par exemple une piste de ski, un stade de trail)[9]. Le 28 décembre 2016, l’État français a classé par décret 78 terrils formant « La chaîne des terrils du Bassin minier du Nord de la France », gérés par un Comité des propriétaires et gestionnaires de la Chaîne des terrils[9]. CompositionEn 2022, la communauté d'agglomération est composée des 14 communes suivantes[3] :
DémographiePolitique et administrationSiègeLe siège de la communauté d'agglomération se situe à Hénin-Beaumont, au 242 boulevard Schweitzer[3]. ÉlusLa communauté d'agglomération est administrée par un conseil communautaire composé, pour le mandat 2020-2026, de 61 conseillers communautaires[réf. nécessaire] représentant chacune des communes membres et répartis de la manière suivante[réf. nécessaire], en fonction de leur population :
Au terme des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, le conseil communautaire renouvelé a réélu son président, Christophe Pilch, maire de Courrières, et élu ses 14 vice-présidents, qui sont[11] :
Le bureau communautaire pour la mandature 2020-2026 regroupe le président, les 14 vice-présidents et deux autres membres, Steeve Briois, maire d'Hénin-Beaumont et Tony Franconville, maire de Dourges, de manière que chaque commune membre y soit représentée. Liste des présidentsCompétencesLa communauté d'agglomération, créée le , a repris le périmètre du district du même nom, ainsi que ses compétences, en les élargissant, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales, et notamment[réf. nécessaire] :
La communauté pilote la politique du logement sur le territoire et est chargée de la rédaction du programme local d'habitat. La communauté est également chargée de la politique environnementale du territoire. En effet, depuis la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement dit "Grenelle II" impose aux EPCI de plus de 50 000 habitant la rédaction d'un plan climat air énergie territorial. Cette obligation, renforcée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015. Budget et fiscalitéLa communauté d'agglomération est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme l'ensemble des communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[3] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité. Elle ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[17] (DSC) à ses communes membres[3]. Identité visuelle
Projets et réalisationsConformément aux dispositions légales, une communauté d'agglomération a pour objet d'associer « au sein d'un espace de solidarité, en vue d'élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire[18] ». RéalisationsEn 1984, le district met en place une société de transport en commun qui traverse la totalité de son territoire, et, en 2000, les membres du Conseil votent la fin du district d'Hénin-Carvin, et la création de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin (CAHC), qui est créée par arrêté préfectoral au . En 2003 : la CAHC met en place avec la communaupole de Lens-Liévin le Schéma de cohérence territoriale (SCOT). La même année est créé le syndicat mixte des transports[19]. Au début des années 1970, deux dossiers importants font surface. Le premier est l'usine d'incinération des déchets ménagers, en 1973, à Hénin-Beaumont. Le second dossier est en 1975, l'accueil des animaux égarés ou abandonnés. En 1977, une station d"épuration des eaux usées est installée à Hénin-Beaumont, et la seconde, dix ans après, en 1987, à Courcelles-les-Lens. En 1984, les premiers autobus de transports en commun circulent dans les quatorze communes. En 1988, le câble apparaît dans les 48 000 habitations du territoire permettant de regarder 21 chaînes de télévision. Une nouvelle station d'épuration est bâtie à Carvin en 1992, suives, l'année suivante de deux déchèteries, l'une à Hénin-Beaumont et l'autre à Évin-Malmaison. Une troisième voit le jour en 1995 pour une accessibilité sept jours sur sept. Enfin une quatrième est installée à Courrières en 1996. Puis en 1997, un ramassage des végétaux est proposé aux habitants une fois par semaine. En 1993, le district signe le contrat d'agglomération avec l'État et le conseil régional et un plan local d’insertion par l’économique est mis en place en 1996. En 1999, les fonds pour couvrir la plateforme multimodale de Dourges sont débloqués. Pour la réhabilitation en 2000 de l’usine d’incinération des déchets, deux ans de travaux et 51 millions de francs auront été nécessaires. En 2002, le tri sélectif concerne l'ensemble des 14 communes. En 2003, la plateforme multimodale de Dourges (Delta 3) est ouverte. ILTV[Quoi ?] naquit et donna à l'agglomération sa propre chaîne de télévision. Le schéma de cohérence territoriale et le syndicat mixte des transports sont créés avec la Communaupole de Lens-Liévin. En 2007, Delta 3 est rejoint par de grands noms comme Fnac éveil et jeux, Yamaha, Leroy Merlin, Kiabi, Kuehne et Nagel, Décathlon[20]
D'après le magazine économique L'Entreprise en 2007, sur toutes les « agglos de 100 000 à 200 000 habitants », celle d'Hénin-Carvin est placé en 32e et dernière position[21]. Mais il semblerait que leurs calculs soient mauvais car il serait dénué d'un aéroport, tandis que l'aéroport de Lille - Lesquin serait à vingt minutes grâce à l'autoroute. Le coût du péage vers Paris serait aussi trop cher (13,60 €). Le plus inquiétant est que le magazine n'a trouvé aucune zone commerciale à Hénin-Beaumont alors que les Bords-des-Eaux sont remplis d'activité[22]. ProjetsEn 2021, la communauté d'agglomération Hénin-Carvin adopte un projet de territoire écologique dont l'objectif est de permettre au territoire de rattraper son retard en matière de développement durable, de lutter contre la pollution de l'air et industrielle. Dans le cadre de ce projet de territoire, le Président Christophe PILCH fait de la fusion avec la Communaupole de Lens-Liévin une priorité à l'échéance 2026[réf. nécessaire]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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