Cortège (Boulanger)
Cortège, ou Morceau pour piano, est une œuvre de Lili Boulanger pour piano seul ou violon (ou flûte) et piano composée en 1914. CompositionCortège, ou Morceau pour piano (titre indiqué sur le manuscrit autographe pour piano seul), est composé les 4 et [1], à la Villa Médicis[2],[3]. L'œuvre, qui existe en deux versions, une pour piano seul et une autre pour violon (ou flûte) et piano, est dédiée à Yvonne Astruc[4]. CréationCortège est créé à Paris le au Petit Palais, avec Nocturne, par Émile Mendels (violon) et la compositrice au piano, lors d'une séance de musique dédiée aux Poilus, autour de l'exposition des « Cocardes de Mimi-Pinson » organisée par Gustave Charpentier[5]. La pièce est reprise le , salle Gaveau, par Yvonne Astruc (violon) et Nadia Boulanger (piano)[5]. Une version pour orgue (transcription de Nadia Boulanger) est donnée par Nadia Boulanger le à Philadelphie puis à New York (John Wanamaker Auditorium) le [5]. ÉditionLa version pour piano est publiée par Ricordi en 1919 (cotage R. 537). Le contrat d'édition a été signé par Lili Boulanger le . La date de première publication est le , le copyright ayant été attribué en et renouvelé le [5]. L'œuvre est par la suite éditée en recueil par Schirmer (New York, 1979, cotage 48149c), avec D'un jardin clair et D'un vieux jardin, sous le titre de Trois Morceaux pour piano[5]. La version pour violon (ou flûte) et piano est publiée par Ricordi en 1919 (cotage R. 531). Le contrat d'édition a été signé par Lili Boulanger le . La date de première publication est le , le copyright ayant été attribué en et renouvelé le [5]. L'œuvre est par la suite éditée en recueil par Schirmer (New York, 1981, cotage 48156c), avec Nocturne, sous le titre de Deux Morceaux pour violon et piano[5]. CommentairesCortège, « page enjouée et optimiste, à l'écriture [...] très brillante[6] » et « pleine de saveur[7] », est d'une durée moyenne d'exécution d'une minute quarante environ[5]. La musicologue Florence Launay relève que la partition, « dans la [...] tonalité de si majeur, est [...] une pièce heureuse. Le court thème dansant de deux mesures parcourt la pièce, en diverses harmonisations et transpositions qui l'éclairent à chaque fois d'un jour nouveau[2] ». Pour Anne de Fornel, « d'un caractère insouciant et enjoué, Cortège trouve ses sources dans la musique impressionniste avec l'emploi de gammes pentatoniques et de motifs fragmentés ; sa vivacité tient à l'usage fréquent de pizzicati au violon et d'accords stacccato au piano, mais aussi de nuances contrastées[8] ». Une version piano et violon a été enregistrée par Nadia Boulanger et Yvonne Astruc en 1935 sous le titre Introduction et Cortège. Dans cette version, l'introduction qui précède Cortège est une transcription pour violon et piano d'un fragment de Faust et Hélène (« Le réveil de Faust »)[5]. Discographie sélectiveVersion pour violon et piano
Version pour piano
Références
Bibliographie
Liens externes
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