CylindréeLa cylindrée est le volume balayé par le déplacement d'une pièce mobile dans une chambre hermétiquement close pour un mouvement unitaire. Ce concept est utilisé pour les pompes et tous les moteurs utilisant un fluide[1]. Pour les véhicules motorisés, elle est usuellement indiquée en litres (c'est-à-dire en dm3) ou en cm3 (par exemple sur le certificat d'immatriculation). Les constructeurs et les institutions régulatrices considèrent usuellement par simplification qu'augmenter la cylindrée d'un véhicule motorisé augmente sa puissance. Ainsi, en France, les cyclomoteurs doivent d'après l'article R311-1 du code de la route posséder une cylindrée inférieure ou égale à 50 cm3. Dans le cas particulier d'un moteur à combustion interne, la cylindrée est le produit du volume balayé par un piston entre le point mort haut (PMH) et le point mort bas (PMB) et du nombre de pistons que comporte le moteur. Calcul d'une cylindrée pour un dispositif à pistonsMoteur à cylindresOn suppose ici que le moteur contient N cylindres identiques et à sections circulaires. Il s'agit typiquement du moteur présent dans la plupart des véhicules motorisés courants (voiture, moto, etc.). La pièce mobile est le piston. On considère que la course décrite par celui-ci est un cylindre (plus exactement un cylindre circulaire droit).
Le calcul du volume balayé par un piston, noté , est alors (d'après la formule du volume du cylindre) : Dès lors, la cylindrée totale s'obtient en multipliant par le nombre N de cylindres : Le calcul ci-dessus ne s'applique que lorsque les cylindres sont bien à sections circulaires. Les moteurs de certains véhicules peuvent avoir d'autres formes de cylindre. La Honda 750 NR possède par exemple des cylindres à sections ovales. Dans ces cas, la formule ne s'applique pas, mais elle peut aisément être adaptée si on est capable d'évaluer l'aire de la section. Exemples de cylindrées
Pompes ou moteurs hydrauliques à pistons radiauxDans le cas de pompes ou moteurs hydrauliques à pistons radiaux, le calcul de la cylindrée peut prendre deux formes :
Cas des moteurs à combustion internePour un taux de compression identique, un moteur de « grosse » cylindrée développe un couple approximativement proportionnel à celle-ci. En contrepartie, un tel moteur ne pourra pas tourner très vite en raison de la taille et donc de la masse des pistons et autres pièces mobiles. Les moteurs à faible nombre de cylindres sont moins puissants (à cylindrée égale), car ils tournent moins vite ; en revanche, ils disposent de reprises plus franches. Les moteurs à grand nombre de cylindres ont un comportement plus élastique, à la façon de moteurs électriques, et vibrent moins car les temps moteurs sont plus fréquents donc équilibrent mieux l'ensemble. Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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