Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Edmond Jean Paul Épardaud naît le 15 juillet 1882 à Niort (Deux-Sèvres) où son père est négociant-épicier. Sa famille est ensuite installée à Bain-de-Bretagne où son père, qui possède un magasin de chaussures[1], décède en juillet 1907[2]. Il a une sœur, Léonie, qui épouse en 1906 avec Ernest Bréant un propriétaire de Chateaubriand -44- [3].
Il meurt en juin 1941 dans un accident de la circulation à Nice[13] alors qu'il se déplaçait à bicyclette[14].
Carrière
Presse écrite
Dès 1906, Edmond Épardaud publie dans l'hebdomadaire régional Angers-artiste des poésies[a 1] et des critiques dans les domaines artistique[a 2] et musical[a 3].
À partir de 1907, il écrit pour le quotidien national La Presse et son supplément mensuel, La Revue artistique, des articles sur des sujets d'ordre général[a 4], rapporte l'interview de personnalités des milieux artistique[a 5], littéraire[a 6], musical[a 7] ou scientifique[a 8], donne le compte-rendu ou la présentation de salons[a 9], d'expositions[a 10], de soirées théâtrales[a 11], de représentations d'opéra[a 12], de concerts[a 13], de parution de livres[a 14] ou d'événements littéraires[a 15]. Toujours dans La Presse, il rend compte, dès 1913, de la décentralisation artistique[a 16]. Après la mort d'Albéric Magnard au début de la Première Guerre mondiale[a 17], ses articles font place de 1916[a 18] à 1918[a 19] à une chronique au ton plus grave sur deux colonnes en première et deuxième pages du quotidien. À la fin de la guerre ses chroniques s'orientent vers les difficultés du cinéma, stigmatisant le repli des producteurs[a 20], l'inadéquation des acteurs de théâtre à l'art cinématographique[a 21] ou l'incapacité de certaines pièces à fournir un bon scénario[a 22]. Il tire un bilan de ces quatre années de tourmente pour les activités artistiques avant de reprendre « le chemin des musées, des bibliothèques, des salles de concerts et d'expositions »[a 23] et de poursuivre ses chroniques, prenant nettement position contre le symbolisme au cinéma[a 24] et rendant hommage, dans le dernier article qu'il écrit pour La Presse du 18 décembre 1919, à Théophile Alexandre Steinlen[a 25].
En 1919, deux semaines après la prise de Fiume, il publie dans le supplément littéraire du Figaro un article justifiant l'action de Gabriele D'Annunzio en la rattachant à la tradition d'héroïsme chevaleresque des plus grands esprits de la péninsule : Pétrarque, Dante, Machiavel, Benvenuto Cellini[a 37]. En 1921, il présente l'œuvre du père dominicain Joachim Joseph Berthier, historien des églises Sainte-Sabine et de la minerve de Rome[a 38]. L'année suivante, il offre aux lecteurs une courte et poétique nouvelle, qu'il situe à Naples au XIIIe siècle, « sous le règne de Jeanne d'Anjou »[a 39]. Comme treize ans auparavant dans La Presse, il consacre en 1926 dans Le Figaro un article à la décentralisation artistique et au cinquantenaire de la Société des concerts populaires d'Angers[a 40].
Il fonde en 1927 Cinéma, « la première revue de grand luxe du cinéma français » dont il est directeur et rédacteur en chef[15] et qui paraît jusqu'en 1933[16].
En 1936, il est chargé de la rubrique cinématographique du poste nationalNice-Côte d'Azur-P. T. T. où sa première « causerie » est consacrée à Louis Lumière[17]. Il donne sur la même antenne vingt-cinq conférences consacrées à la Philosophie pour tous dont il publie les textes en 1937[18].
Littérature
En 1937, il publie aux éditions Nicaea de Nice un premier volume de 248 pages de sa Philosophie pour tous, sous-titré Les Préoccupations actuelles de la morale, préfacé par Léon Robin et suivi d'un second volume de 336 pages sous-titré Les Grandes Morales antiques et modernes. Il s'agit du recueil de ses conférences radiophoniques qui embrassent vingt-quatre siècles d'histoire de la pensée, depuis Socrate jusqu'aux temps modernes. Borné à l'étude de la morale — la métaphysique et les sciences physiques et naturelles sont délibérément absentes — l'ouvrage permet de comparer les morales des différents philosophes. Il s'adresse à tous les milieux et rencontre un estimable succès. Les municipalités de Nice, Cannes, Grasse, Menton, Toulon et la Ville de Paris le font entrer dans leurs bibliothèques populaires et leurs établissements scolaires[18]. L'ouvrage est recensé par Paul Ladmirault dans sa « Chronique nantaise » de L'Ouest-Éclair[19].
↑« Sociétaires », Bulletin de l'Association des journalistes parisiens, lire en ligne sur Gallica
↑« Liste des sociétaires présents à l'assemblée générale du 27 mars 1936 », Bulletin de l'Association des journalistes parisiens, lire en ligne sur Gallica
↑Edmond Épardaud, « La Société des gens de lettres fêtera demain sa soixante-quinzième année : son doyen interviewé par la presse », La Presse, lire en ligne sur Gallica
↑Edmond Épardaud, « En vue de l'Exposition : un film de propagande sportive, Jeunesse de France, est tourné en diverses régions », L'Intransigeant, lire en ligne sur Gallica