Elle est située en Gaume et fait frontière avec l'Ardenne et la France. Elle surplombe un méandre de la Semois et est orientée vers le tourisme.
Histoire
L'histoire de Florenville est celle d'une entité rurale, paisible et discrète, collée à une frontière mouvante et disputée et partant, occupée, traversée ou échangée par des belligérants étrangers. Elle est intimement liée au destin du comté de Chiny.
Avant la conquête romaine, le territoire de Florenville est situé en Gaule et occupé par les Trévires.
En 45 av. J.-C., l'empereur Claude fait construire la chaussée romaine reliant Reims à Cologne qui traverse la région. Des fouilles menées dans le hameau de Chameleux révélèrent le site d'une auberge-relais composée de plusieurs bâtiments répartis de part et d'autre de la chaussée et de nombreux objets du quotidien (pièces de monnaie, outils, une clé, d'innombrables tessons, pierres sculptées , etc.)
Le titre de seigneur de Florenville se transmit de père en fils comme suit.
Jean l'Ardinois de Florenville de Trazegnies, né vers 1235, fils d'Othon III de Trazegnies. Il affranchit le village de la Loi de Beaumont le . Fontenoille avait précédé en 1270 ; Chassepierre, Laiche, Azy et Le Ménil suivent en 1274, Lacuisine en 1304 et Martué en 1327 (date de l'érection de la croix de Justice).
Arnould de Trazegnies, né vers 1260.
Gérard de Trazegnies, mort en 1345.
Gérard de Florenville de Trazegnies, écuyer de Guillaume Ier de Hainaut, transmet le titre à sa fille, Claire de Florenville de Trazegnies[5] qui semble s'éteindre avec le titre.
XVe siècle : de la France aux Pays-Bas des Habsbourg
En février 1413, Charles Ier d'Orléans donne ou vend la seigneurie de Sedan et la terre de Florenville à Guillaume, sire de Braquemont, qui était son conseiller et chambellan - et conseiller et chambellan du roi Charles VI lui-même, d'ailleurs[6].
Son fils[7], Louis de Braquemont, échanson du Dauphin, hérite de ces domaines. Lui-même sans héritier, il les vend à Évrard II de La Marck-Arenberg le 8 mai 1424. Signalons que Marie, fille de Guillaume de Braquemont, avait déjà épousé en secondes noces[8] le même Evrard de la Marck en 1401[9].
L'abbaye d'Orval se voit autorisée à construire une forge par lettres patentes de Charles Quint. Les bâtiments, classés, en sont toujours visibles.
En 1521, le château des Trazegnies, datant du XIIIe siècle est détruit par Charles Quint, à qui Robert II de La Marck, seigneur de Florenville, avait déclaré la guerre.
Louis XIV installe une ligne de défense composée de redoutes et de fortifications tout le long de la Semois. La redoute de Florenville, qui existe toujours (voir le chapitre Patrimoine), apparaît dans une liste datée de 1697 qui en mentionne 28 relevant de cette ligne de fortification.
La guerre provoquera des troubles importants dans la région jusqu'au traité d'Utrecht en 1713 qui transfère les Pays-Bas espagnols aux Habsbourg d'Autriche.
une chapelle Sainte-Anne, toujours située rue d'Izel, devant le cimetière (2024)
deux moulins à eau situés le long de l'actuelle rue de la Rosière[10] et du Florenville, petit ruisseau qui prend sa source au centre de Florenville et se jette directement dans la Semois[11]. Notons que la redoute de Louis XIV n'est pas clairement mentionnée sur la carte.
un moulin à eau à Martué, face à une île sur la Semois.
cinq passages sur la Semois sur la boucle qu'elle dessine entre Martué et Lacuisine.
Le 17 mai 1793, Joseph Massart, maître d'école et résistant aux autorités françaises, fut tué par des soldats français dans une maison près de l'église.
Le décret du 14 fructidor an II (31 août 1794), la région est intégrée au département des Forêts ; Florenville en est le 28e canton, lui-même divisé en cinq circonscriptions. Le 2 juin 1796, Florenville devient chef-lieu du canton.
Pop. 12 à 1300 habitants avec ses dépendances. Il était une chef-lieu de canton avant les préfectures, à une lieue de Chiny.
Le Dictionnaire du Luxembourg[14] publié en 1838 donne une description plus complète de l'état de la commune au début du XIXe siècle.
FLORENVILLE, commune et chef-lieu du canton de son nom ; de l'arrondissement et à 3 lieuesS. de Neufchâteau ; à 6 lieues O d'Arlon et à 10 lieues [???] O de Luxembourg.
Hydrographie : cette commune est arrosée par la Semois, qui reçoit par la rive gauche, le ruisseau de Florenville.
Sol : généralement sablonneux et inégal.
Agriculture : on y récolte du froment, du seigle, de l'avoine et des pommes de terre. - Animaux domestiques : 150 chevaux, 7 poulains, 300 bêtes à cornes, 50 veaux et 80 porcs.
Population : 1527 habitants.
Habitations : les maisons sont construites en pierre, couvertes en ardoises et agglomérées. Il y a 2 fermes, une église, une chapelle et une école.
Commerce et industrie : Cette commune possède 2 tanneries, une brasserie, 3 scieries et des moulins à farine, à tabac et à écorces.
Routes et chemins : Les chemins vicinaux sont en très bon état.
Victor Hugo passe à Florenville les 29 et 30 août 1862, les 21 et 22 août 1863 et les 22 et 23 août 1864 - durant la période belge de son exil volontaire.
L'église actuelle est construite en 1874-1875 par l'architecte Albert Jamot. Le chantier reçut la visite de Marie-Henriette, épouse du roi Léopold II.
Le développement du chemin de fer et la création de la gare de Florenville en 1879 transforment progressivement la ville et toute la vallée de la Semois en destination touristique et ouvrent une période particulièrement florissante pour la ville.
Le pont métallique du Breux, destiné au chemin de fer vicinal à Chassepierre est construit vers 1910. Il comptait 3 travées sur ses 50 mètres de long.
Première Guerre mondiale
La ville — comme toute la région — fut fortement marquée par la Première Guerre mondiale et plus encore par la Seconde. Entre 1914 et 1918, plusieurs maisons furent bombardées, incendiées, et pillées et une vingtaine d'habitants furent tués ; l'église servit d'hôpital militaire. Au début d'août 1914, la 4e division de cavalerie dirigée par le général Abonneau s'installe à Florenville ; le général lui-même s’installe à l’Hôtel du Commerce avec son état-major[16]. Le clinique psychiatrique du docteur Paul Famenne accueille les cavaliers français[15].
L'avènement des congés payés (1936 en Belgique) amplifie encore les flux touristique dans la région, au point que Florenville comptera jusqu'à 17 hôtels.
En 1940, 85 maisons furent détruites et 135 fortement endommagées, sur 365 maisons que comptait Florenville. L'église fut bombardée le , par les Français qui redoutaient de laisser aux Allemands le clocher en guise de point d'observation privilégié de toute la région. Le pont du Breux à Chassepierre est également bombardé.
Dès 1943, de nombreux Florenvillois rejoignirent la Résistance. Le , un groupe de maquisards fut massacré par les Allemands dans le bois du Banel - un hommage officiel leur est rendu annuellement[17].
En 1948, la nouvelle abbaye d'Orval est consacrée. L'église de Florenville, bombardée pendant la guerre, est reconstruite en 1951 par l'architecte R. Vanhoutte.
L'économie de Florenville, tournée vers le tourisme et la France commence à souffrir dans les années 1970.
La fermeture des laminoirs de Blagny au début des années 1970 laisse 200 ouvriers belges sans emploi. Plusieurs filatures françaises cessent également leurs activités à la même époque, faisant augmenter le chômage féminin.
Les vingt dernières années du XXe siècle sont marquées par un déclin du tourisme, propre à l'ensemble de la vallée de la Semois[18].
Le , Florenville signe la convention "Combles et Clochers"[19] visant la protection d'habitat spécifique à certaines espèces animales protégées (chauve-souris, chouette effraie, choucas des tours, martinet noir, etc.) et aménage en conséquence les clochers des églises de ses villages[20].
Le titre de ville est accordé à la commune de Florenville par la loi du [21].
L'église de Muno est ravagée par un incendie en 2005.
En 2009-2010, d'importants travaux de rénovation ont été entrepris au centre-ville : aménagement d’un amphithéâtre et d’un espace public agrémenté de fontaines, égouttage, rénovation de l'église, aménagement de voiries et de trottoirs.
Blasonnement :Parti : au 1, parti a, de gueules à la fasce d’argent ; b, d’or à la bande de gueules, chargée de trois alérions d’argent, posés dans le sens de la bande ; au 2, bandé d’or et d’azur de six pièces, à la bordure de gueules.
Source du blasonnement :Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 350-351.
Les seigneurs de Florenville de la branche de la famille de Trazegnies possédaient leurs propres armoiries.
Blasonnement :Bandé d’argent et d’azur (ou d’argent à trois bandes d’azur), à l’ombre de lion brochante, à la bordure engrelée de gueules.
De nombreux éléments remarquables de la ville et de ses environs sont décrits à l'article Florenville de l'ouvrage Région wallonne, Division des monuments, sites et fouilles, Province du Luxembourg, arrondissement de Virton, Mardaga, 1995[22].
Consultez aussi les articles des entités de Florenville : Muno, Lacuisine, Chassepierre...
On ne présente ci-après que les éléments les plus importants du centre historique de Florenville.
La redoute, aujourd’hui appelée La Poivrière faisait partie d’une ligne de surveillance et de fortification érigée par Louis XIV le long de la Semois[23]. Son plus ancien signalement connu apparait dans une liste de datée de 1697 qui mentionne 28 redoutes construites le long de la rivière. Celle de Florenville semble être la dernière visible de nos jours.
Le bâtiment rectangulaire, sur deux niveaux, présente une façade semi-circulaire au nord-est, vers la rivière et est percé de plusieurs meurtrières[24].
Église de l'Assomption
L’église de Florenville est dédiée à l’Assomption de Marie[25]. Construite en 1951, elle remplace l'église néo-gothique datant de 1873, bombardée en 1940 par les Français, qui ne voulurent pas abandonner aux Allemands un tel poste d'observation sur les alentours.
Elle a été rénovée en 2010, en particulier la façade avant et l'horloge, dans le cadre du réaménagement du centre ville[26]. Son clocher comporte un carillon de 48 cloches.
Le pont métallique du Breux, destiné au chemin de fer vicinal à Chassepierre est construit vers 1910. Il comptait 3 travées sur ses 50 mètres de long. Il fut bombardé et détruit en 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale. Les bases des piles d'origines sont encore visibles, autour de la passerelle rétablie[28].
L'ancienne forge Roussel, à l'origine, une platinerie, en 1604, classée, a fait l'objet d'un documentaire radiophonique de Christine Van Acker[29]. Il subsiste la demeure du maître de forges et les ruines de celle-ci.
La forêt alluviale alentours, en bordure de la Semois, est considérée comme un site de grand intérêt biologique par la Région wallonne[30]. Voir aussi le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum, circonférence de 4,72 m et 40 m de haut) à proximité de la forge[31].
Forge Roussel, in : Région wallonne, Division des monuments, sites et fouilles, Province du Luxembourg, arrondissement de Virton, Mardaga, 1995, p. 125-126.
Monument érigé en 1958 à la mémoire des résistants de Florenville assassinés par les Allemands dans le bois du Banel le 18 juin 1944[32]. Une commémoration s'y tient annuellement, le dimanche qui suit le 18 juin.
Affaires générales, Personnel, Sécurité, Communication, Informatique, Numérique et Relations publiques, État civil, Logements insalubres, Développement économique et commercial, Présidence de l'ADL, Transition énergétique et climatique, Budget, Travaux subsidiés.
1er Échevine
Caroline Godfrin (A C)
Finances, Environnement, Biodiversité et Parc National de la Vallée de la Semois, Participation citoyenne, Jeunesse, ATL, Petite enfance, Aménagement du territoire, Urbanisme, Logement, Développement rural et Co-présidence ADL.
Culture, Tourisme, Cultes et Laïcité, Cimetières et gestion des sépultures, Fêtes et Cérémonies, Bien-être animal, Bibliothèque, Devoir de mémoire, Aînés et Conseil communal consultatif des aînés et Plan de cohésion social.
3e Échevin
Christian Schöler (A C)
Forêt, Eau, Agriculture, Chemins agricoles, Bâtiments communaux, Entretien des infrastructures des cimetières, Entretien du petit patrimoine communal, Déneigement, Gestionnaire du matériel et du parc automobile.
Travaux, Gestion du personnel ouvrier et Organisation interne, Enseignement, Sport et Loisirs, Aménagement et entretien des espaces publics, Mobilité et stationnement, Voiries, Trottoirs.
Président du CPAS
Dorian Simon (A C)
CPAS, Affaires sociales, Santé, Plan de cohésion social, Emploi (ALE), Gestion de la crèche, Contacts immobilières sociales, Organisation et coordination événements publics et Planification d'urgence
Florenville, comme la Gaume dans son ensemble, entretient avec les artistes, peintres et photographes une relation particulière, en partie liée à la beauté des paysages, des forêts et des méandres de la Semois.
Artistes
Abraham Gilson (1741-1809), ancien moine d'Orval et peintre, est décédé à Florenville.
Florenville, au cœur d'une région de chasse et de pêche, est aussi spécialement connue pour plusieurs produits de bouche. Elle abrite notamment un site de production à l'export de saucisson gaumais ainsi que la brasserie Sainte-Hélène.
Les produits de l'abbaye d'Orval sont largement connus, au-delà même des frontières de la Belgique : la bière et le fromage, trappistes, mais aussi des bonbons au miel et autres produits dérivés.
Boudin noir
Sans être une spécialité traditionnelle de la ville, le boudin noir de Florenville a été primé plusieurs fois[40].
Géographie
La ville est délimitée au sud-ouest par la frontière française qui les sépare du département des Ardennes et de la région Grand Est.
La Roche de l'Appel, à Muno, est un centre d'intérêt géologique d'importance européenne, situé au milieu d'une réserve naturelle de 30 ha.
On y voit du poudingue, sorte de ciment naturel formé de cailloux qui signale la limite de la Gaume de l'Ardenne.
Florenville compte 70 exploitations agricoles.[réf. nécessaire] Les principaux viviers d'emploi actuels sont le commerce, l'enseignement et le service aux personnes âgées.
↑* J. de Rémont, André Matthys, Le château des seigneurs de Florenville, Service national des fouilles, 1972.
↑Des vestiges étaient encore visibles au début du XIXe siècle (Annales de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques et des Œuvres d'Art dans la Province de Luxembourg, Arlon, Bruck, 1832 ,en ligne p. 157). On peut encore deviner les fondations sur les photos aériennes (49° 42′ 19,5″ N, 5° 18′ 17,4″ E), sur Google Maps par exemple.
↑Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, Chez Jean Brandmuller, 1731, p. 392.
↑Guillaume de Braquemont eut 6 enfants de son épouse Marie de Campremi : Louis de Braquemont, chevalier, seigneur de Bracquemont et Pontrancart, marié avec Ysabelle La Maréchalle ; Braquet de Braquemont, sieur de Berry au Bacq ; Guillaume II de Braquemont, marié avec Jeanne de HARCOURT ; Marie de Braquemont, marié en 1396 avec Louis d’ARGIES, seigneur de Béthencourt sur Somme, puis avec Evrard de La Marck, seigneur d’Arenberg ; Robine de Braquemont, marié avec Jean de BETHENCOURT ; Marguerite de Braquemont, mariée en 1401 avec Jean Tyrel, seigneur de Poix et Mareuil.
↑Maur-François Dantine, et al., L'Art de vérifier les dates des faits historiques (...), chez Alexandre Jombert Jeune, 1784, p. 744 ; Anselme de Sainte-Marie [(1625-1694)], et al., Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne & de la maison du Roy, & des anciens barons du royaume (...), 3e éd., tome septième, compagnie des libraires associez, 1733, p. 819.
↑Les bâtiments peuvent correspondre à l'actuelle maison des jeunes
↑Philippe Vandermaelen, Dictionnaire géographique du Luxembourg, À l'Établissement géographique, 1838, p. 53.
↑Elle datait du XVIIe siècle ; toujours debout vers 1832 ; grand hôtel superbe et tableaux anciens (Annales de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques et des Œuvres d'Art dans la Province de Luxembourg, Arlon, Bruck, 1832 (en ligne p. 157). Aujourd'hui disparue ; l'actuelle église de Florenville (2014) se trouve à une autre emplacement.
↑Charles Oudiette, Dictionnaire géographique et topographique des treize départements qui composaient les Pays-Bas autrichiens, Pays de Liège et de Stavelo; les Electorats de Trèves, Mayence et Cologne... Juliers, Guildre, Clèves [...] réunis à la France [...], vol. 1., Paris, Cramer, 1804, p. 101.
↑Dictionnaire géographique du Luxembourg, Dictionnaire du Luxembourg, À l'Établissement géographique, 1838, en ligne, p. 53.
Florenville, historique et statistiques, in : Votre commune à la loupe : profil socio-économique de la province de Luxembourg (ISSN1783-2780), 2e éd., Arlon, Idexlus, 2009, p. 108-111.
Florenville, in : Région wallonne, Division des monuments, sites et fouilles, Province du Luxembourg, arrondissement de Virton, éditions Mardaga, 1995, p. 112-119.
A. Matthys, J. De Remont, Le château des seigneurs de Florenville, Bruxelles,
A. Matthys, La redoute de Florenville, in : G. Lambert (dir.), Archéologie en Semois et Chiers, Virton, Crédit communal, 1987, p. 257-261.
Florenville, éd. Cosyn, vers 1925, coll. Guide des Ardennes belges, 112 p. Guide touristique et historique.
Germain Ninane & alii, 700e anniversaire de l'affranchissement de Florenville au droit de Beaumont (1273–1973) : [catalogue d'exposition], Virton, 1973. In-8° broché, 203 p.
Germain Ninane, L'aventure de deux Aquitains en Franche-Comté. Saints Berthaire et Attalein. Leur culte à Menoux, Saint-Remy, Faverney, Bleurville et Florenville. Pour un douzième centenaire (766–1966), Michel Frères,
F. Leroy, Le Comté de Chiny (Suxy, Straimont, Assenois, Moyen, Izel, Jamoigne, Valansart, Prouvy),
Les Villages de la commune de Florenville en Province de Luxembourg, en ligne.
Annales de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques et des Œuvres d'Art dans la Province de Luxembourg, Arlon, Bruck, 1832 (en ligne).