Il étudie ensuite la géopolitique et obtient en 1997 un doctorat en géopolitique à l'Institut français de géopolitique avec la thèse « Géopolitique de Jérusalem : représentations, stratégies et perspectives autour d’une cité sanctifiée », écrite sous la direction d’Yves Lacoste, avec les félicitations du jury[4],[5].
Frédéric Encel crée en 2011 (et préside depuis) les Assises nationales annuelles de la lutte contre le négationnisme, organisées chaque dernier dimanche de janvier à la Paris School of Business en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.[réf. nécessaire]
Frédéric Encel a analysé en 2013 la manière dont les médias français parlent d'Israël: « Dans l’ensemble, la situation est (j’allais dire « sous contrôle ») mais plutôt favorable. On trouve vraiment des médias favorables à Israël, équilibrés, honnêtes, partout, absolument partout ; c’est vrai pour la presse écrite, c’est vrai pour la radio, c’est vrai pour la télévision »[10].
Pascal Boniface prend à partie Frédéric Encel à plusieurs reprises. Dans son livre Les Intellectuels faussaires, Boniface dénonce les « contre-vérités » de certains intellectuels parmi lesquels il range Frédéric Encel[24]. Il reprend dans cet ouvrage des critiques déjà émises quelques années plus tôt[25],[26].
En 2007, Denis Sieffert de Politis écrit que Frédéric Encel « se présente volontiers comme professeur à l'ENA et à l'Institut d'études politiques de Rennes sans en avoir les titres. Ce qui lui permet, avec... la complicité de certains médias, d'apparaître comme un expert... neutre, spécialiste patenté du conflit »[25] En 2009, Frédéric Encel est présenté comme « directeur de recherche[...] avec 15 ans de services civils sans avoir jamais passé aucun concours » pour ce titre[26]. Politis écrit que Frédéric Encel est « [a]ncien responsable du Betar (extrême droite sioniste) »[26].
Pascal Boniface qualifie de « magnifique exemple de désinformation » et de « monument de propagande » l'ouvrage de Frédéric Encel, De quelques idées reçues sur le monde contemporain. Précis de géopolitique à l'usage de tous[27].
Le magazine culturel Télérama, dans son Palmarès satirique sur la couverture médiatique, qualifie Frédéric Encel de « géopolitologue pro-israélien dont le champ d'expertise ne connaît (presque) pas de frontières[29]. »
2015 : grand prix de la Société de géographie (pour l'ensemble de son œuvre)[réf. nécessaire]
2022 : prix du livre géopolitique du ministère des Affaires étrangères pour son ouvrage Les Voies de la puissance : penser la géopolitique au XXIe siècle[30].
Géopolitique du Printemps arabe, PUF, 2014 ; rééd. 2017
Gaz naturel : la nouvelle donne ? (dir. collectif), PUF, 2016
Géopolitique de la Nation France (avec Yves Lacoste), PUF, 2016
Mon dictionnaire géopolitique, PUF, 2017
Livres de géopolitique
Géopolitique de Jérusalem, Flammarion, 1998 (ISBN978-2080814609) ; nouvelles éd. revues et augmentées, 2008, 2014
Le Moyen-Orient entre guerre et paix. Une géopolitique du Golan, Flammarion, 1999 (ISBN978-2080800121)
L’Art de la guerre par l’exemple, Flammarion, 2000 (ISBN978-2081218857) ; nouvelle éd. revue et augmentée, 2015
Géopolitique de l’Apocalypse. La démocratie à l’épreuve de l’islamisme, Flammarion, 2002 (ISBN978-2080800664)
La Grande Alliance. De la Tchétchénie à l’Irak, un nouvel ordre mondial (avec Olivier Guez), Flammarion, 2003 (ISBN978-2080800961)
Géopolitique d’Israël. Dictionnaire pour sortir des fantasmes (avec François Thual), Seuil, 2004 (ISBN978-2020638203) ; nouvelles éd. revues et augmentées en poche Points-Seuil, 2011, 2018
Comprendre le Proche-Orient. Une nécessité pour la République (codirigé avec Eric Keslassy), Bréal, 2005 (ISBN978-2749505633)
Géopolitique du sionisme, Armand Colin, 2006 (ISBN978-2200345426) ; nouvelles éd. revues et augmentées, 2009, 2015
Atlas géopolitique d'Israël. Aspects d'une démocratie en guerre, Autrement, 2008 (ISBN978-2746711143) ; nouvelles éd. revues et augmentées, 2012, 2014, 2017
De quelques idées reçues sur le monde contemporain. Précis de géopolitique à l'usage de tous. Autrement, 2013 ; nouvelle éd. revue et augmentée, Champs-Flammarion, 2014
Petites leçons de diplomatie. Ruses et stratagèmes des grands de ce monde à l'usage de tous, Autrement, 2015, 160 p. (ISBN978-2-7467-4216-1)
Les Conflits dans le monde: Approche géopolitique, sous la direction de Béatrice Giblin, Armand Colin, 2011 (chapitre 2. Jérusalem : capitale frontière)
Jérusalem. Le nœud gordien, Études, 1996/2 (tome 384)
Guerre israélo-palestinienne : d'encombrants renforts religieux au service des belligérants, Hérodote, 2002/3 (n° 106)
Israël : le salut par les airs, avec François Thual, Hérodote, 2004/3 (n° 114)
L'armée israélienne et ses spécificités géopolitiques, Hérodote, 2005/1 (n° 116)
La Syrie, homme malade du Proche-Orient, Commentaire, 2005/2 (n° 110)
L'évolution spatiale des Juifs orthodoxes à Jérusalem et en Cisjordanie : simple extension démographique ou réelle stratégie territoriale , Hérodote, 2008/3 (n° 130)
Le pétrole du Moyen-Orient est-il géo- politiquement si précieux ? Réflexions autour d'une contestable centralité économique, stratégique et énergétique, Management & Avenir, 2011/2 (n° 42)
Israël/États-Unis : du bon usage politique de l'islamisme radical, Politique étrangère, 2011/3 (Automne)
Introduction, avec Armand Derhy, Management & Avenir, 2011/2 (n° 42)
Causes, déroulement et conséquences de la rupture israélo-turque, Hérodote, 2013/1 (n° 148)
Benjamin Netanyahou, promoteur et incarnation d'un nouvel Israël... pour quelle stratégie ?, Sécurité globale, 2012/3 (n° 21)
Quand les sionistes puis les Israéliens pensent les Arabes, Hérodote, 2016/1-2 (n° 160-161)
Israël et Iran : les faux ennemis ?, Hérodote, 2018/2 (n° 169)
L’aliya : condition première et quintessence de la nation israélienne, Hérodote, 2019/3 (n° 174)
Notes et références
↑ a et bJoseph Strich, « French Jews see Islamist terror as main threat », sur The Jerusalem Post, (consulté en ) : « Un éminent homme politique juif, Frédéric Encel, a exhorté les médias à séparer la religion de l’Islam et le fondamentalisme militant, affirmant qu’il « ne faut pas les confondre ». (A prominent Jewish politician, Frederic Encel, urged the media to separate the religion of Islam and militant fundamentalism, saying they “must not be confused.”) »
↑Studialis, « F. Encel, professeur à l'ESG, nommé au grade de chevalier dans l'orde national du Mérite », PSB Paris School of Business, école de commerce, (lire en ligne, consulté le ).