Mobilisé en lors de la Première Guerre mondiale, il intègre l'escadrille de chasse Spa 164 CF[2],[3], commandée par le capitaine Henry de Nompère de Champagny (1890-1944). Il passe son brevet de pilote en juillet 1918 mais semble avoir rempli cette fonction dès le à la Division 21 ou 22[4].
François Bazin est contacté après la guerre par la Société Hispano Suiza pour créer le bouchon de radiateur de leurs futures automobiles reprenant de motif de l’oiseau ornant les carlingues de l’escadrille victorieuse de Guynemer.
Entre 1920 et 1935, François Bazin crée un grand nombre de bouchons de radiateur d'automobiles : Cigogne (1920, Hispano Suiza), tête de Femme Mangbetu (Croisière Noire de Citroën), Triomphe (Isotta Fraschini), tête d'éléphant (Latil), Centaure (Unic), Licorne (la Licorne).
Lauréat de nombreux prix (beaux-arts, prix national), François Bazin séjourne en Italie à la villa Médicis, en Grèce, en Égypte (1929) et à Madagascar (1956), où il réalise des statues et des portraits au fusain. Il gagne en 1929 la médaille d'or du Salon des artistes français et obtient le Prix National pour son envoi Aux Bigoudens, terre de pardons et de légendes à Pors-Car en Penmarch[5].
Cachan : Monument aux FFI de Cachan, 1945, granit.
Camaret, La Croix de Pen-Hir : Monument aux Bretons de la France libre, 1952, granit, en collaboration avec l’architecte Jean-Baptiste Mathon (inscription au titre des monuments historiques en 1996)[6].