À sa sortie de l'École des chartes, il est nommé archiviste de la ville d'Orléans[2]. En 1872, il est attaché au Bureau des travaux historiques de la ville de Paris, puis en devient le sous-directeur[3]. Romaniste chevronné, reconnu pour sa connaissance des dialectes lorrains et en particulier de la langue française de Metz, il est chargé de « rechercher, dans les dépôts publics de Lorraine, les chartes et autres documents authentiques écrits en français pendant la première période du Moyen Âge »[4]. En 1898, il est nommé bibliothécaire de la ville de Verdun ; il finit sa carrière en tant que conservateur honoraire de cette institution.
Franc-maçon, il est initié en 1881 au sein de loge maçonnique« Union et Bienfaisance » appartenant au Suprême Conseil de France, puis il appartient à diverses loges parisiennes et orléanaises, il est secrétaire des loges écossaises en 1898 avant de devenir grand maître de la Grande Loge de France de 1900 à 1903[5],[6].
↑Brunel, Clovis, « François Bonnardot (1843-1926) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 87, no 1, (lire en ligne, consulté le )
↑« Chronique », Romania, vol. 53, no 209, (lire en ligne, consulté le )
↑« Rapport sur une mission littéraire en Lorraine par M. Bonnardot », in Archives des missions scientifiques et littéraires. Choix de rapports et instructions publié sous les auspices du ministère de l’Instruction Publique, des Cultes et des Beaux-Arts, troisième série, tome I, deuxième livraison, Paris, Imprimerie nationale, , p. 247-291