Francis Arinze
Francis Arinze, né le , est un cardinal nigérian résidant à Rome depuis 1984, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis 2008. BiographieFormationDe religion traditionnelle africaine, il est baptisé dans le catholicisme le jour de ses neuf ans[1], par le père Cyprien Tansi[2]. À l'âge de 15 ans, il commence ses études au Nigéria, au séminaire de Nuewi puis à Enugu avant de fréquenter l'Université pontificale urbanienne à Rome[1]. Par la suite, il complétera sa formation par un diplôme en pédagogie obtenu à Londres[1]. Il est ordonné prêtre le 23 novembre 1958 pour le diocèse d'Onitsha au Nigeria[1]. PrêtreDe retour dans son diocèse, il enseigne la liturgie au séminaire d'Enugu avant d'être nommé secrétaire régional de l'éducation catholique pour l'Est du Nigéria. ÉvêqueNommé archevêque coadjuteur d'Onitsha le , il a été consacré le suivant et est devenu archevêque de ce diocèse le [1]. Il a présidé la Conférence des évêques catholiques du Nigeria de à [2]. Le , il est nommé au sein de la curie romaine comme pro-préfet du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Il devient président de ce conseil le [2]. Le , il est nommé préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par Jean-Paul II[1]. Il a notamment émis l'instruction Redemptionis sacramentum contre les abus liturgiques et est l'auteur d'un petit catéchisme eucharistique[2]. Il se retire le [3]. CardinalIl est créé cardinal par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du 25 mai 1985 avec le titre de cardinal-diacre de San Giovanni della Pigna[2]. Il est ensuite élevé au rang de cardinal-prêtre le 29 janvier 1996, puis de cardinal-évêque de Velletri-Segni le 25 avril 2005, titre porté par Joseph Ratzinger avant son élection sur le siège pontifical. Le nombre de catholiques sur le continent noir augmentant rapidement, plusieurs observateurs ont prononcé son nom comme successeur possible à Jean-Paul II[1], ce qui aurait fait de lui le premier pape noir et le quatrième pape africain[4]. Le cardinal Joseph Ratzinger, devenu Benoît XVI, a pour sa part déclaré avant l'élection que celle d'un pape africain serait un signe positif pour toute la chrétienté[5]. Publication et ouvrage
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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