Front national de la police (Résistance)Le Front national de la police était un groupe clandestin de résistance policière à l'occupation allemande de la France durant la Seconde Guerre mondiale. PrésentationFondé le 3 juillet 1942[1], il succède à la branche policière de "France Combattante"[2]. Le FNP a été créé et dirigé par Arthur Airaud, alias Poirier, qui était un responsable syndical des cheminots, désigné par les instances du Parti communiste français. Airaud est arrêté, le , torturé et hospitalisé à l'Hôtel-Dieu avant d'être libéré par une audacieuse opération conduite principalement par les policiers de son groupe, sous la direction de son adjoint, le gardien de la paix Roger Herlaut, le [3]. Son successeur à la tête du groupe est un civil, Serge Lefranc[4]. Le Front National de la Police participe à la préparation du mouvement de grève de la police parisienne, le [5], puis à la prise de la Préfecture de Police et aux combats de la Libération de Paris, sous la direction du gardien de la paix Léon Pierre[réf. nécessaire]. Airaud est, à la Libération, nommé préfet, chef de l'Inspection générale de la Préfecture de police[6], et président de la Commission d'épuration[7], à la tête de laquelle il mène une action controversée[réf. nécessaire]. Notes et références
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