L’action de ce film de fiction se passe presque entièrement à Montréal (avec de brèves scènes censées se dérouler à New York et Toronto). L'axe de l’intrigue est une discothèque, le Starlight, inspirée de la véritable discothèque le Lime Light. Ainsi, une partie du tournage s’est déroulée alentour de l’immeuble qui avait abrité le Lime Light sur la rue Stanley à Montréal (maintenant le club de danseuses nues Chez Parée et la discothèque La Boom)[1].
Funkytown s’inspire de l’ère disco, quand Montréal était reconnue en Amérique du Nord et en Europe comme étant juste derrière New York en tant que capitale de la mode disco. Le film retrace ce monde d’hédonisme, de vies vécues dans et pour le moment présent. Il le suit de l’apogée du disco en 1977, jusqu’à 1982, quand la mode du disco parvient à ses derniers souffles, Montréal ayant subi la polarisation politique du référendum de 1980 au Québec et ayant subi les premières années d’une décennie de déclin économique. La danse disco est donc largement mise en avant dans ce film.
Patrick Huard : Bastien Lavallée, « le roi du disco » vedette locale de la radio et la télévision, inspiré du personnage réel d'Alain Montpetit
Justin Chatwin : Tino (Santo Dei Fiori), garçon dans le restaurant italien familial et danseur disco
Paul Doucet : Jonathan Aaronson, vedette de la télévision et de la radio locale, qui donne le ton et lance des modes en tant que membre du « jetset », inspiré du personnage réel de Douglas « Coco » Léopold(en)
Sarah Mutch(en) : Adriana, mannequin qui veut devenir une chanteuse disco
Raymond Bouchard : Gilles Lefebvre, réalisateur de disques, imprésario et celui qui a financé le Starlight
↑Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Première de « Funkytown » », sur Radio-Canada.ca, 27 janvier 2011 (mis à jour le 2 février 2011) (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
François Houde, Côtoyer une étoile filante: François Roy a bien connu Alain Montpetit, Le Nouvelliste (Trois-Rivières), , p. E7
Brendan Kelly, Disco's stayin' alive: Steve Galluccio's latest feature, Funkytown, puts Montreal back into The Limelight to celebrate the city's dance-crazy heyday of the 1970s, The Gazette (Montréal), , p. A.22