Galerie Doria-PamphiljGalerie Doria-Pamphilj Galleria Doria Pamphilj
La Galerie Doria-Pamphilj est un musée privé de Rome appartenant à la famille Doria Pamphilj Landi. Elle abrite une collection d'art privée. Le palaisLe bâtiment, situé entre la via del Corso et la via della Gatta, remonte au XVIe siècle. Il appartient à l'origine au cardinal Fazio Santoro, avant de passer aux Della Rovere puis, au début du XVIIe siècle, au cardinal Pietro Aldobrandini. Le palais fait ensuite partie de la dot d'Olimpia Aldobrandini. En 1647, celle-ci, veuve de Paolo Borghèse (en), épouse le prince Camillo Pamphilj, neveu du pape Innocent X et lui apporte l'actuel palais, qui fait toujours partie du patrimoine Pamphilj au XXIe siècle. Le palais est augmenté d'une nouvelle aile, le « Nouvel appartement », situé en face du Collège romain, à l'emplacement de l'actuel palais. Les plans sont confiés à l'architecte Antonio del Grande. Au XVIIIe siècle, le palais sera rénové par Gabriele Valvassori. Le palais a été conçu presque depuis le début pour permettre l'exposition des collections au public. L'aménagement actuel des tableaux est issu d'un plan d'accrochage du XVIIIe siècle retrouvé dans les archives de la famille et remis en application dans les années 1990.
Les collectionsLe cœur des collections est constitué de l'héritage Aldobrandini, partagé entre Gianbattista Pamphilj et Gianbattista Borghese (cette partie de l'héritage alimente la Galerie Borghèse), les deux enfants d'Olimpia Aldobrandini. Il a été complété par les œuvres achetées par le prince Camillo et ses successeurs, en particulier son fils le cardinal Benedetto Pamphilj. Les collections sont protégées par deux fidéicommis interdisant la dispersion des biens : le premier, d'Innocent X en 1651 ; le second, du côté Aldobrandini. Les collections sont présentées suivant le mode de présentation en vigueur au XVIIIe siècle : plusieurs tableaux sont superposés sur 2, 3, 4 voire 5 niveaux, dans de longues galeries souvent plus étroites que les espaces muséographiques modernes. Il n'y a pas de cartels, sauf (rare) exception. Le cadre du tableau porte le nom de l'artiste, des dates et un numéro d'inventaire. Ce parti pris respecte l'esprit et la forme des anciennes collections privées, au prix d'un certain inconfort pour le visiteur moderne. Quelques œuvres présentées
AnnexesBibliographie
Article connexeLiens externesNotes et références |