Geoffroi le Breton
Geoffroi le Breton, en latin Goisfredus Brito[1] († 26 ou ), est archevêque de Rouen de 1111 à sa mort. FamilleGeoffroi est originaire de Bretagne, issu d'une famille noble[1]. Son frère Judicaël est évêque de Saint-Malo (1089-1112)[1],[2]. Un de ses neveux Guillaume est tué à la bataille de Lincoln en 1141, tandis qu'un autre est doyen de Rouen en 1123/1124[2]. BiographieChanoine[1], il devient doyen du Mans vers 1093[2]. Geoffroi est connu d'Yves de Chartres, qui dans une lettre envoyée au pape Pascal II, le qualifie d'homme honnête et utile[2]. En 1096, Geoffroi est en voie de devenir évêque du Mans grâce au soutien qu'il obtient du comte Élie Ier du Maine[1], quand l'archidiacre et poète Hildebert de Lavardin est élu[2]. Cette élection du chapitre s'oppose à la volonté du roi d'Angleterre Guillaume le Roux[1]. Il est probable que cette même année il rencontre le pape Urbain II en visite au Mans[2]. Geoffroi est ensuite appelé par le roi Henri Ier d'Angleterre à sa cour en 1111, puis consacré archevêque durant l'été[2]. En 1114, il reçoit l'autorisation d'aller à Rome, sans doute pour y recevoir son pallium. Il s'entoure au cours de son archiépiscopat de Manceaux. Guy d'Étampes, maître de l'école et précepteur au Mans, devient archidiacre et chanoine de Rouen[2]. Plus tard, ce « protégé » de Geoffroi, après quelques postes occupés à Lincoln et Salisbury, devient évêque du Mans (1126-1135)[2]. Robert du Mans devient chanoine de Rouen en 1124. En 1118, Hildebert et le légat du pape Cuno sont présents lors du concile tenu à Rouen[2]. En 1119, il voyage avec le pape Calixte II jusqu'à Mouzan et le rencontre la même année à Ferrières[2]. Après avoir assisté au concile de Reims, il tient un nouveau synode en en vue de réformer la prêtrise dans le diocèse[2]. En 1120, Geoffroi assiste l'évêque du Mans à la consécration de la nouvelle cathédrale[2]. Comme archevêque, Geoffroi travaille de concert avec le roi. Il est témoin dans 33 chartes du roi, qui le rend parmi les vingt témoins les plus présents à sa cour[2]. Il aide à négocier le mariage de la fille et héritière d'Henri, Mathilde avec Geoffroy d'Anjou[2]. Au cours de son archiépiscopat, il encourage le culte de saint Romain, pour s'opposer à l'abbaye Saint-Ouen qui dispose de son corps. En 1119, il élève la collégiale d'Eu au rang d'abbaye[2]. Malade, un dernier concile est tenu en 1128, sous l'autorité du légat du pape Mathieu d'Albano. Il meurt le 26 ou [2]. Traduction
Source
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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