Il est formé à la suite de la démission d'Adolfo Suárez, au pouvoir depuis .
Il succède donc à son gouvernement Suárez III, constitué de la seule UCD et bénéficiant du soutien sans participation de la CD et des partis régionalistes.
Formation
Fatigué par l'exercice du pouvoir et les divisions de sa majorité, Suárez annonce en qu'il souhaite passer la main. Le ministre de la Défense Agustín Rodríguez Sahagún prend alors la présidence de l'UCD, tandis que le parti choisit le second vice-président Calvo-Sotelo pour reprendre la direction de l'exécutif.
Le , Leopoldo Calvo-Sotelo se présente au vote d'investiture. Il échoue au premier tour de scrutin, avec 169 voix pour, 158 contre et 17 abstentions. Un second tour est donc convoqué le . Il est cependant interrompu par la tentative de coup d'Étatnéo-franquiste du lieutenant-colonel Tejero, qui sera un échec, alors que seulement 84 députés ont voté. Lors du nouveau second tour organisé le , le candidat obtient l'investiture par 186 voix pour et 158 contre.
Dès le , un remaniement ministériel est organisé, marqué par le retour de deux postes de vice-président, dont l'un confié au ministre de l'Économie Juan Antonio García Díez, qui garde son ministère. Le grand ministère du Travail et de la Santé, formé en , est de nouveau scindé en deux. Enfin, la nouvelle ministre de la Culture Soledad Becerril devient la première femme nommée au gouvernement depuis la fin de la IIe République.
Un dernier ajustement ministériel est opéré le , au cours duquel le poste de premier vice-président occupé par Rodolfo Martín Villa disparaît au profit d'un poste unique confié à García Díez.