La commune est traversée par deux canaux (ou chenaux) et un ruisseau :
le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3] ;
le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[4] ;
le ruisseau de Montigny, d'une longueur de 4,74 km, qui prend sa source dans la commune de Fouquières-lès-Lens et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune d'Harnes[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 717 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
le terril Fort Louis et son cavalier, d'une superficie de 14,652 ha, parcelle acquise en maitrise foncière. Terrain acquis (ou assimilé) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[14].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le site du cavalier du terril no 98 d'Estevelles au terril d’Harnes, d’une superficie de 71 ha et d'une altitude variant de 21 à 122mètres. Le site est constitué, au nord, par le terril d'Estevelles de forme trapézoïdale, et, au sud, par le terril d’Harnes de forme conique. Les deux terrils sont reliés par un cavalier, ancienne voie ferrée, ces cavaliers sont très souvent transformés en sentier de randonnée et certains font partie de la trame verte et bleue[15].
Au , Harnes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (35,6 %), zones urbanisées (34,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
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Les transports en commun sont assurés par Tadao, avec les lignes suivantes :
Ces lignes desservent les quartiers du Grand Moulin, des Sources ainsi que celui de la Gaillette[23],[24],[25],[26].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Harnæ en 966 (ch. de Saint-Pierre de Gand, p. 90),
Harnes en 972 (Miræus, t. II, p. 941), Arnes en 1141 (abb. d’Étrun), Harnie en 1210 (cart. de la Brayelle, p. 262),
Harnnes en 1287 (titres et comptes d’Art., t. I, f° 5), Harmesau au XIIIe siècle (Trouvères artés., p. 353)[27].
De la période gallo-romaine, ont été mis au jour, hors du terrain bourbeux, des fragments de vaisselle, des urnes funéraires, des vases, des lances, des objets en fer, de nombreux ossements. Dans le musée municipal de Harnes, on peut voir, entre autres merveilles, le « trésor de Harnes » : des pièces de monnaie du IIIe siècle, enfouies au bord de la rivière, des matériaux de construction d'une fermegallo-romaine, et ces fameuses poteries rougeâtres vernissées, aux proportions admirables, décorées d'aigles, de lions, de sphinx.
Vers 430, les Francs, originaires de Germanie, s'installent dans la région. Leur roi, au nom évocateur de Clodion le Chevelu, après avoir fait la conquête de l'Artois, offre à son neveu, Flandebert, la partie de la Gaule qui constitue la Belgique actuelle. Ainsi naît la Flandre.
À la fin du IXe siècle, Harnes vit la fusion des mœurs et des coutumes flamandes et artésiennes, à la suite du mariage de Judih, fille de Charles le Chauve, avec Baudoin 1er, comte de Flandre ; l'Artois est donné en dot. Le rattachement du comté de Harnes à l'abbaye Saint-Pierre de Gand en 963, par Arnoult Ier le Vieux, comte de Flandre (donation confirmée par le pape Eugène III, en 1145) durera sans interruption 826 ans.
En 1180, c'est le rattachement glorieux[C'est-à-dire ?], grâce à la dot d'Isabelle de Hainaut, fille du comte de Flandre, à la couronne de France.
Au début du XIIIe siècle, Michel IV, seigneur de Harnes, participe à la « guerre sainte » de Jérusalem. Il revient de la croisade contre les Albigeois en 1208 : c'est l'un des dix-neuf chevaliers d'Artois porte-bannière. Il repart, neuf ans plus tard, pour la cinquième croisade.
En 1304, Harnes est ravagée et brûlée par les Flamands. Sous les comtes de Bourgogne (1384-1482), guerres civiles et étrangères se succèdent. combats, famine, peste et épidémies s'abattent sur la région.
En 1493, sous le règne de Philippe Ier le Beau, fils de Marie de Bourgogne, les Autrichiens attaquent la France, campent à Harnes et rançonnent les habitants. le château est détruit.
En 1526, Charles-Quint, après la défaite de Pavie, contraint François Ier à renoncer à sa suzeraineté sur la Flandre et sur l'Artois.
Au début du XVIIe siècle, en 1608, la seigneurie d'Harnes est détenue par Marcus Stappens, époux d'Anne de Zinneghem. Elle va rester dans cette famille, qui détient par ailleurs plusieurs fiefs dans la châtellenie de Bourbourg en passant de père en fils : Jean Stappens, époux de Marie van Alloeu, fils des précédents en 1660, François Adrien Stappens, fils de Jean en 1669[29]. François Adrien de Stappens épouse Anne Barbe Van de Woestyne. Le couple a un fils Ignace Adrien de Stappens (1691-1730), écuyer, seigneur du Fléchinel (Fléchinelle sur la commune d'Enquin-les-Mines?), du Mont, du Doncq. Il nait à Bruges en février 1691 (baptisé le ), achète la bourgeoisie de Lille le . Mort le , il est inhumé à Lille[30].
De 1605 à 1665, sous les règnes de Philippe II et Philippe IV, rois d'Espagne, des villes de l'Artois et le secteur du Comté de Harnes sont prises et pillées.
En 1648, Condé gagne la bataille de Lens. Les Robespierre Robert Père et fils chargés de l'administration locale gagnent Carvin, siège de la principauté voisine d'Epinoy où ils fondent la branche carvinoise de la famille.
En 1713, le traité d’Utrecht confirme la possession par Louis XIV de l'Artois et de la Flandre. Les États d'Artois sont formés. Ils votent les impôts et les dépenses. Leurs députés, qui exercent une grande autorité aux États généraux, sont convoqués à Versailles en 1789.
C'est le que, l'Assemblée nationale ayant voté la loi de nationalisation de tous les biens religieux, Harnes se trouve libérée de la tutelle de l'abbaye Saint-Pierre de Gand. Toutes les terres qui appartenaient au monastère sont mises sous séquestre, pour être vendues, en 1793, comme biens nationaux. Les fermiers, qui les occupaient, les achètent.
Sur la commune de Harnes à proximité de Fouquières-lez-Lens, le puits 9 est creusé de 1891 à 1896. Le fonçage débute comme les autres puits mais ce n'est pas l'eau abondante qui pose des difficultés mais le terrain qui se désagrège. On décide de foncer par congélation des sols. Le houiller est atteint à 133 m. Le puits 17 date de 1909. À la nationalisation, elle devient la première concentration des charbons gras de Courrières du fait de sa position centrale dans le groupe mais aussi par son exploitation de faible profondeur (357 m). En , le 17 s'arrête pour moderniser son chevalement. Le bâtiment d'extraction ainsi que la machine sont démontés. Le nouveau chevalement ainsi que la machine d'extraction proviennent de la fosse 2 de Billy-Montigny. De l'ancienne à la nouvelle machine on passe de 430 CV à 2 400 CV. Le puits 17 reprend du service en 1951 équipé de deux skips d'une capacité de 7,5 tonnes. Le faux carré du chevalement est étanche pour permettre le retour d'air. En , c'est le 9 qui s'arrête pour moderniser la recette et aménager les cages pour accueillir des berlines de 800 litres au lieu de 600 litres. En , le nouveau siège est opérationnel, ce qui permet la concentration de la fosse 23 sur le 9/17. Mais le 9/17 est concentré sur la fosse 21/22 de Harnes en 1967 et s'arrête d'extraire en 1968. Le puits 9, profond de 507 m, et le 17, profond de 635 m, sont remblayés en 1970. Les chevalements sont abattus en . De nombreux bâtiments sont encore visibles sur place notamment la salle de paye, la conciergerie, la lampisterie, les bains-douches, les bureaux.
Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières
Le puits no 21 est ouvert le et il est prêt à fonctionner en 1914. C'est cette année que commencent les travaux du puits no 22.
À la fosse sont adjoints les lavoirs et la cokerie. Les installations sont à la veille d'être mises en service lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Il n'en restera qu'un tas de ruine en 1918.
La Fosse 21/22 d'Harnes sera un important site d'extraction et de traitement de la houille exploité par la Compagnie des mines de Courrières, puis les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais (HBNPC-Groupe d'Hénin-Liétard). Sur le site figureront les deux puits, deux lavoirs à charbon, la cokerie, l'usine Courrières-Kühlmann. Le charbon extrait par les puits 21/22 et les fosses à proximité est traité dans les lavoirs en fonction de la qualité, il peut être ensuite commercialisé ou transformé en coke. Les sous-produits issus de la carbonisation sont envoyés dans l'usine chimique. En 1952, le puits no 21 subit une modernisation afin de pouvoir fonctionner avec des berlines de 3 000 litres. Le puits no 22 est modernisé l'année suivante. Les puits 21 et 22, respectivement profonds de 546 et 571 m, sont remblayés en 1977. Le chevalement du puits no 21 est démoli en 1979, celui du puits no 22 l'année suivante. Subsistent sur le carreau, l'ancienne loge du concierge, la salle de paiement, les bureaux et garages, les deux châteaux d'eau, ce sont les derniers de la Compagnie des mines de Courrières encore visibles. Sur le site de la cokerie, seuls la grille d'entrée et les bureaux sont encore visibles. L'usine chimique Courrières-Kuhlmann deviendra dans les années 1980 Noroxo. Cette usine a fermé en 2004 et sera démolie totalement entre 2009 et 2011.
Un élément phare de l'exploitation charbonnière subsiste encore à Harnes, le terril conique de la Fosse 21. Le terril domine les cités minières : des corons aux cités-jardins, on dénombre dans la région 700 types d'habitats ouvriers.
C'est également à Harnes et après avoir participé à la Libération de Paris[36],[37],[38], qu'est mort le ministre des finances Aimé Lepercq en revenant de Lille , Lens puis Rouen en voiture à destination de Paris en loupant un virage sur le dit "Pont maudit" enjambeant la Deule rejoignant Estevelles le 9 novembre 1944[39],[40],[41].
Conseiller Général de canton de Lens (1877-1900), Vice-Président du Conseil général du Pas-de-Calais, Sénateur (1891-1900), Député du Pas-de-Calais (1881 à 1885 et 1889 à 1891). Membre de diverses Commissions à la Chambre des Députés
1899
1912
Anatole Bailliez
1912
1914
Charles Choquet
1914
1917
Modeste Virel
1er adjoint faisant office de maire pendant l'occupation allemande
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 12 317 habitants[Note 10], en évolution de −2,21 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 815 hommes pour 6 509 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[61]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,6
6,2
75-89 ans
11,1
16,5
60-74 ans
18,2
18,8
45-59 ans
19,0
18,9
30-44 ans
17,2
18,3
15-29 ans
16,1
20,9
0-14 ans
16,8
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[62]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Manifestations culturelles et festivités
La ville organise plusieurs manifestations culturelles (confer journal municipal) :
Cinéma : ciné-goûters (tous les deux mois), cinéma de Noël des écoles (décembre).
Arts de la Scène : création de cirque contemporain (février), concert de la Saint-Patrick (mars), festival Les enchanteurs (avril), restitution de l'Atelier Théâtre municipal (avril/mai), création annuelle de la Cie Tassion (avril/mai), fête de la Musique (juin), festival Harnes de Vive Voix (novembre), concert de Noël de l'Harmonie de Harnes (décembre).
Concert de gala de l'harmonie de Harnes (juin), concert de Noël de l'Harmonie de Harnes (décembre).
Jumelages : feria de Vendres (juin), Gala Day de Loanhead (juin), semaine culturelle de la polonité (octobre).
Lecture publique : salon d'éveil culturel Tiot Loupiot (octobre).
Patrimoine : journées européennes du patrimoine (septembre).
Économie
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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 53 d'Harnes est constitué par la cité pavillonnaire Bellevue ancienne, l'église du Sacré-Cœur et l'école. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse nos 21 - 22 des mines de Courrières, et le site no 51 formé par le terril no 93, 21 Nord de Courrières[63],[64].
Le bois de Florimond Au pied du terril de l'ancienne fosse no 9 Harnes - Fouquières-lès-Lens sur une superficie de 5,5 hectares la communauté d'agglomération de Lens-Liévin a réalisé un lagunage paysagé dont l'objectif est de compléter l'épuration des eaux usées sortant de la station d'épuration de Fouquières par un traitement tertiaire (élimination des germes pathogènes, traitement du phosphore). Cinq traitements successifs ; filtration dans les taillis de saule ; lagunage dans des bassins plantés de végétaux aquatiques (roseaux, iris, scirpes, typha) et étanchés par de l'argile ; oxygénation et exposition aux ultra violets (l'énergie nécessaire au pompage est fournie par quatre éoliennes rejetant l'eau à plus de deux mètres de hauteur) ; lagunage dans des bassins plantés de végétaux ; finition du lagunage. La durée du parcours de l'eau est d'environ un mois avant de rejoindre le canal de Lens. Cette réalisation (1999-2004) a reçu le prix Rosa Barba à la quatrième biennale européenne du paysage de Barcelone[65].
La fresque de la cité Bellevue, école Pasteur. Réalisée en 2010 par les jeunes du C.A.J. de Harnes avec le concours du collectif Mercurocrom. Financée par la ville de Harnes, l'Agence pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances et la C.A.F. Plusieurs visuels de cette fresque ont été repris dans la vidéo officielle de candidature du bassin-minier du Nord-Pas-de-Calais au Patrimoine Mondial de l'Unesco au titre de paysage culturel et vivant ainsi que par l'Office de Tourisme de Lens-Liévin.
La fresque de la façade ouest de la salle des Fêtes.
Les Musées :
Le musée de l'école et de la mine de Harnes, rue de Montceau. Le musée de l’école et de la Mine, fondé en 1984, rend hommage à la condition de nos « gueules noires » comme au milieu scolaire du début du XIIe siècle. Pour cultiver les valeurs de courage, de lutte ouvrière chères à ces travailleurs, la reconstitution des galeries, les salles d’exposition retracent la vie de mineur, au coron et à la fosse. Les visites sont placées sous la conduite d’une équipe d’animateurs bénévoles, tous ayant bien grandi dans l’ère du charbon. Le récit des hommes du fond, les vestiges des fosses 9/17 et 21/22 de Harnes, l’estaminet, la cuisine, la salle de télégrisoumétrie. Bref, c’est une exploration entière qui retranscrit l’histoire de la mine. La visite de la salle d’école, avec l’exercice de la dictée à la clé, est tout aussi éducative et chargée de souvenirs. La salle de matériel didactique jouxtant la classe illustre la même période et l’enseignement de l’année 1900. L’exposition de matériel et de documents pédagogiques rappelle aux visiteurs l’école d’antan.
Le musée d'histoire et d'archéologie de Harnes, rue de Picardie En 1969, la municipalité achète la propriété de l’ancien maire, député et sénateur André Deprez, mort en 1900. En 1971, l’immeuble est mis à la disposition de l’« association des amis du vieil Harnes » par le maire, monsieur Rainguez. Il s’agit de valoriser les collections à caractère militaire, rassemblées depuis 1919 par les anciens combattants et de présenter les vestiges archéologiques qui apparaissent sur les terrains de la zone industrielle en plein développement. Le musée inaugure le ses deux premières salles. Au fil des années, il va se développer grâce à l’aide de la municipalité et au dévouement tenace d’un groupe de bénévoles. On peut actuellement visiter des salles de la guerre 1914-1918 et de la guerre 1939-1945, une salle sur la Résistance et une sur la Déportation, et trois salles d’archéologie locale. À partir de documents originaux recueillis auprès des Harnésiens, c’est l’impact local des grands évènements du XXe siècle qui a été évoqué et mis en valeur.
Le grand Moulin d'Harnes situé sur le carrefour giratoire de la rue du 11 novembre et la rue des Fusillés dans le quartier portant son nom.
Cinéma Jacques-Prévert (Le Centre Culturel "Jacques-Prévert" est devenu "Cinéma" depuis décembre 2023 pour recentrer son programme culturel sur la projection cinématographique (et dérivés) qui représente près de 90% du programme).
Suzanne Bernard, Harnes. Des faits, des dires, histoire d'une ville, Scandéditions, 1993, 157 p. (ISBN2-209-06711-1)
Les Amis du vieil Harnes, Mémoire en images. Harnes, Éditions Alan Sutton, 2006, 128 p. (ISBN9782849104262)
Albert de Marquette, Histoire du comté de Harnes en Artois jusqu'en 1789 et de la connétablie de Flandre, coll. « Monographie des villes et village de France », t. 1, 2006, 500 p. ; t. 2, 2006, 504 p. ; t. 3, 2006, 514 p. (ISBN978-2843738630, 2-84373-864-4 et 978-2843738654)
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, .
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.84 (lire en ligne).
↑Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 39
↑Michel Beck, Pierre Mendès France : Un homme d'avenir, Société des écrivains, 2017
↑Geoffroy Roux de Bézieux, L'Intendance suivra ! : De Gaulle et l'Économie, Robert Laffont, 2021
↑L'accident s'est produit le 9 novembre après un dernier détour pour Rouen puis Paris au lieu-dit le "Pont Maudit", le chauffeur Justin Renaudie, fait une embardée et tombe dans la Deule accompagné d'Aimé Lepercq, de son directeur de cabinet Jean-François Ricquebourg ainsi que Vincent Raoux son secrétaire particulier et meurent noyés sur le coup tard le soir à 19h30. La voiture ne sera découverte que le lendemain le 10 novembre à 10 heures par les pompiers de Lens et de Licoin. Réf : Henri Amouroux, La grande histoire des français après l'occupation, Tome 9, Chap. 13: De Gaulle choisit Pleven, Mendès s'en va, de la page 527 à 528.
↑Céline Debette, « L’ancien maire de Harnes, Yvan Druon, est décédé : Il aurait eu 75 ans ce dimanche. Maire communiste de Harnes de 1991 à 2008, Yvan Druon est décédé ce vendredi matin. Des élus du secteur lui rendent hommage, à commencer par Jean-Marie Fontaine, qui a pris sa relève sur les bancs de l’opposition depuis 2014 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Chauty, « Le bilan du maire de Harnes: Philippe Duquesnoy « fier » d’avoir mis sa commune sur de bons rails : Le maire socialiste bouclera dans quelques mois son premier mandat. Candidat à sa succession, il se prête aujourd’hui au jeu du bilan. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Chauty, « Harnes: Philippe Duquesnoy, renforcé par la confiance des siens, s’appuiera sur six adjoints au lieu de neuf », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Harnes : Philippe Duquesnoy entend respecter le « contrat d’avenir » promis en campagne : Il en avait fait son argument au printemps, « doter Harnes d’un avenir durable pour 2014-2020 ». Philippe Duquesnoy a convaincu les électeurs qui lui ont offert un deuxième mandat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Harnes, Philippe Duquesnoy passe devant ses quatre challengers et remporte l’élection au premier tour : Philippe Duquesnoy ne voulait pas trop y croire. Pourtant, il l’a fait. Le maire sortant est passé dès le premier tour avec 52,40 % des voix », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).