Le , la communauté d'agglomération a adopté la dénomination de communication de Communaupole, mais son nom officiel demeure communauté d'agglomération de Lens-Liévin[1].
Territoire communautaire
Géographie
Adossée aux collines d'Artois, la Communaupole couvre une grande partie de la plaine de Lens (la Gohelle). Sa superficie totale est de 240 km2 environ, ce qui représente une densité de population de 1 040 habitants au kilomètre carré. Les altitudes s'échelonnent de 192 mètres au sud-ouest (Bouvigny-Boyeffles) à 14 mètres au nord-est (Wingles), avec une mention particulière pour les terrils de Loos-en-Gohelle qui culminent à 187 mètres. L'altitude moyenne est de 67 mètres.
Évolution démographique du territoire communautaire
1968
1975
1982
1990
1999
2010
2015
2021
277 620
262 363
254 282
251 585
250 199
244 561
242 645
242 587
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source : INSEE RGP 2021[3])
Organisation
Siège
Le siège de la communauté d'agglomération se trouve au 21 Rue Marcel-Sembat à Lens[1].
Le conseil communautaire de la communauté d'agglomération se compose de 91 conseillers[4], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
La communauté exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit notamment de[9] :
Le fonctionnement correspond aux services à la population (gestion des déchets, l’eau potable, les aides à l’habitat, l’attractivité économique et touristique) mais aussi la gestion courante de l’agglomération.
L’investissement, c’est ce qui prépare l’avenir du territoire et de ses habitants : construction ou rénovation d’équipements, réseau des déchèteries, agrandissement des parcs d’activité économique, aménagement du parc des Cytises, rénovation de châteaux d’eau …
En 2019, le budget de la CALL représentait 298 millions d'euros, dont 133 millions d'investissement et 165 millions de fonctionnement[6]
Afin de financer l'exercice de ses compétences, elle perçoit, comme l'ensemble des communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
↑Clément Courtois, « Lens: Sylvain Robert réélu président de la CALL : Sans surprise, le président sortant a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Communauté d’agglomération Lens-Liévin mardi 7 juillet à l’occasion du conseil d’investiture. », L'Avenir de l'Artois, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jean-Marie Alexandre (MDC), élu président du district de Lens-Liévin », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Audrey Halford, « Lens-Liévin: Sylvain Robert succède à Jean-Pierre Kucheida à la communauté d’agglomération : Ce mardi soir, Jean-Pierre Kucheida, ancien député-maire de Liévin, a passé le témoin à la tête de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin. Trois candidats étaient en lice pour lui succéder : le maire de Lens Sylvain Robert (PS et apparentés), Bruno Troni (maire PCF de Billy-Montigny) et José Evrard (ancien communiste élu conseiller municipal à Billy-Montigny sur une liste FN). », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).