Het Volk (journal néerlandais)
Het Volk est un quotidien socialiste néerlandais, publié pour la première fois le . Quotidien généraliste créé sous l'impulsion du Parti social-démocrate des ouvriers, il disparaît dans sa forme originelle et indépendante le à la suite de l'occupation allemande des Pays-Bas dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale. Het Volk est le prédécesseur d’Het Vrije Volk, qui l'a remplacé à la Libération. HistoireLancementLe projet de fonder un journal au sein du Parti social-démocrate des ouvriers voit le jour en 1899, le parti recevant des fonds pour se faire de la part du « grand frère » allemand, le Parti social-démocrate d'Allemagne. Pour se faire, une imprimerie est créée à Amsterdam, la Electrische Drukkerij Vooruitgang, pour éditer le journal. Le premier rédacteur en chef est le leader du parti, Pieter Jelles Troelstra, qui est remplacé en 1903 par P.L. Tak à la suite d'un conflit. En juillet 1902, le journal décide de lancer un supplément hebdomadaire illustré à paraître chaque samedi daté pour le dimanche. À cette occasion un concours est organisé, remporté par Albert Hahn qui devient alors un des collaborateurs régulier du journal[1]. En janvier 1907, le supplément devient un hebdomadaire publié séparément du journal sous le nom de De Notenkraker[1]. À cette époque, le journal est tiré à 7 000 exemplaires[K 1]. Ère ArbeiderspersLe , l'imprimerie de Het Volk, mais aussi celle de Voorwaarts à Rotterdam, ou de Vooruit à La Haye, fusionnent dans une même NV : De Arbeiderspers[K 2]. Ces trois journaux connaissent deux éditions quotidiennes[K 2]. En 1931, le journal déménage dans un immeuble à Hekelveld à Amsterdam, qui prend rapidement le surnom de De Rode Burcht (« La Citadelle rouge »)[A 1], du fait de la cohabitation au sein du même immeuble aussi bien du Parti social-démocrate des ouvriers, du syndicat ouvrier NVV et de la VARA[2]. À la suite de la mutinerie du HNLMS De Zeven Provinciën le , toutes les publications de De Arbeiderspers se voient être interdites à partir du . Le un numéro spécial est publié sous le nom de De Zeven Provinciën. L'interdiction dure jusqu'au [K 3]. Une caricature au sujet de l'assassinat de Wilhelm Gustloff, où on voit Hitler dire « Nous, braves nazis, nous n'avons jamais assassinés un adversaire politique », dessinée par Van Reen et publiée le , fait scandale. À la suite de l'indignation de journaux allemand, et notamment du Völkischer Beobachter, le rédacteur en chef, Johan Frederik Ankersmit, est convoqué au tribunal où il est poursuivi pour avoir « sciemment injurié le chef d'un état ami ». Il est acquitté le [3]. Seconde Guerre mondialeMalgré l'invasion allemande des Pays-Bas en 1940, le journal tente de garder son indépendance. Cette indépendance s'arrête le lorsque Rost van Tonningen, un membre du Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas, est nommé par l'occupant et les collaborateurs à la tête du journal. Le journal a alors un tirage de 19 053 exemplaires quotidiens[K 4]. En 1942, toutes les journaux liés à Het Volk, mais publiés en province jusqu'alors sous le nom de Volksblad, prennent le nom de Het Volk[K 5]. RefondationAvec la libération des Pays-Bas, le quotidien est créé à nouveau sous le nom de Het Vrije Volk. AnnexesBibliographie
Liens externesNotes et références(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Het Volk (Nederland) » (voir la liste des auteurs).
NotesRéférences extraites d'ouvrages
Autres références
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